23 juin 2010

se donner la main..



Je voudrais changer les couleurs du temps,
Changer les couleurs du monde.
Les mots que j'entends seront éclatants
Et nous danserons une ronde,
Une ronde brune, rouge et safran
Et blonde.

(Guy Béart
envoyé par Ceciel

"sens à décoder" je n'ose comprendre
ce serait donc vrai :
Elles dansent elles dansent
au grand sabbat du samedi soir
les balais sont bien cachés
Belzébuth n'ose se montrer
elles dansent elles dansent
mais comment fifi
a-t-elle pu les photographier
serait-elle aussi un peu …...?
ce mot là ne doit être prononcé !
Oh!non!Jamais !
;>))

Amichel

Donne donnons nous la main
Et dansons la lumière
Dans son milieu
Cette invisible
A n'y voir bien
Que dans la prunelle
De chaque oeil
Pour grimper sa luciole
Qui mène son chemin
A le danser en route

Annick


Une ronde de fleurs
dont les pétales volent au vent et aux mouvements dansants
Une ronde d'encore jeunes et joyeux coeurs
dont les âmes sont restés des enfants
pour le plaisir des danseuses amies
et de celles et ceux qui les regardent, ravis.

Claude


17 juin 2010

Il est l'heure de rentrer...








Les piquets se font doux
Les arbres belles dentelles
Elles avancent paisibles
Le lait dans leurs mamelles
Elles ont mangé la vie
Qu'elles vont redonner
Aux petits êtres sur terre
Le ciel les accompagne
Emu devant elles
Elles pleines de vies

Annick


Il est l'heure de rentrer
le soleil à l'horizon décline
les arbres doucement s'incline
les bêtes reviennent des champs
dans l'or en fusion du couchant
elles vont en silence vers l'abreuvoir
un angélus embaume l'air du soir
la fatigue du labeur prend ses aises
la violence du jour avec elle s'apaise
Il est l'heure de rentrer
dans un calme à la douceur feutrée

Amichel


Je reste sans voix, presque sans mots
pour dire que c'est tout simplement beau.
Tout est noir sur ce ciel rouge/orangé
Clôtures, bêtes à cornes et arbres majestueux,
et pourtant tout est d'une grande beauté
et ce matin, j'ai le regard heureux.

Claude

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme.

Arthur Rimbaud
envoyé par Nina



Il est l'heure de rentrer
mais garde encore un peu ma main dans la tienne
que ta chaleur me grimpe au coeur, encore
et fasse vibrer le rose et l'or
quand les silences du soir s'en viennent
nous murmurer qu'il faut rentrer ...

Chris
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14 juin 2010

l'homme et son cheval...



Complice dans le travail suffit sa peine
Ils marchent
Les yeux en sol
En pieds du ciel
Ensemble ils avancent
L'un chaussé de bottines
L'autre de ses sabots
Un sans rennes semble plus libre
Mais l'est-il plus vraiment
La liberté est rare sur cette terre
En responsable Humain né ainsi fait
De ses semailles à ouvrager

Annick

Le cheval n'est-il pas le meilleur et le plus bel ami de l'homme.
Qu'il soit pour le meilleur
compagnon de randonnée,
ou pour le pire bête de somme.
Qu'il soit bête de sport
ou simplement au pré,
pour un repos mérité,
afin que l'amiité qui unit la bête à l'homme
puisse continuer un certain temps encore.
N'y a t-il pas plus bel animal
au Pré, en plein galop, qu'un cheval !

Claude


Seul le cheval, seuls ces grands yeux d'enfant, cette profusion de soie, me manquent.

Eugénio de Andrade

envoyé par Nina


"Le génie est un cheval emballé qui gagne la course" a dit Cocteau. Soit.
Mais ne jamais espérer le génie. Avoir l'ambition basse: être un bon artisan,
un serviteur irréprochable.
Avoir une piètre idée de soi-même, mais une haute idée de ce que l'on sert.

Henri Gougaud


on aura du, vin bio
ils sont dans les vignes ...
les chevaux


Amichel

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7 juin 2010

Cuvée 2010...





les fleurs champêtres
au matin dansent les champs
la cuvée est faite

l'autre je



Vers le clocher
qui garde le village
les coquelicots et les bleuets
s'en vont en procession
à travers champs
ils chantent dans les blés
de joyeux hosannas
un parfum de douceur
monte dans l'air et le ciel
de printemps
des vagues d'herbes folles
roulent et s'abandonnent
aux caresses
du vent
« la vie est là
simple et tranquille »
dans la campagne
loin de la ville

Amichel


De bien jolis et gentils coquelicots
au larges pétales
en compagnie de fins bleuets
dans un champ de verdure.
Que c'est beau !
Sont absentes quelques marguerites sauvages,
qui avec le bleu et le rouge
donne un clin d'oeil patriotique à la nature.
Ce serait tout aussi beau !
Cela me rapelle les champs de blé de mon enfance. L'or était coloré de bleu, de blanc et de rouge.
Que c'était beau !
Les coquelicots ont aussi un côté gourmand quand ils sont bonbons. Ceux qui, petit fille, me faisait la langue rouge.
Que c'était bon !

Claude



Je me couche mon sol

Je m'envole mon ciel


Le clocher marque le temps
Mes yeux sont nettoyés de tant
L'instant se vit sa grâce
Et laisse de belles traces


En tout Là
Tu vois Là
Approche
Mon coeur palpite
De toi

Annick

Coquelicots de mon enfance
vous êtes revenus
comme une grande blessure
enflammer l'herbe folle
qui galope sur les talus sauvages...

vous accompagnez notre marche
d'une touche légère
et d'un sourire de sang...
O coeurs libres et offerts
au milieu des blés mûrs
qui bruissent comme l'océan
sous les careses de l'air...

vous êtes la promesse et le rêve
de la saison de feu
incarnant le frisson
de cette couleur vive
qui surprend la prairie
allongée sous le jour...

Coquelicots mes amis
ne craignez rien
j'aime trop votre visage
tourbillons d'oriflammes
qui traversent la plaine
d'un rire incandescent
pour serrer
vos tiges fragiles
entre mes doigts curieux...

O que de souvenirs
et que d'images tendres
m'appellent et me lient
à cette fleur délicate
dont l'éphémère beauté
refuse en expirant
nos prisons de cristal!


Victor Varjac

envoyé par Nina
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2 juin 2010

dans tous ses états...











"L'optimisme, c'est voir la vie à travers un rayon de soleil" Carmen Sylva


La fleur de colza
qu'abeille baisa
inonde d' or
liquide trésor
les grands champs
où court le vent
dans les cieux
chante le bleu
l'herbe soyeuse
devient rieuse
et les ombelles
se font belles

Amichel



le soleil se pose
la terre lui ouvre ses bras
le jaune se repose

l'autre je


Et la vie trempe ses pinceaux
dans l'or, le vert et le bleu
et offre à nos matins heureux
des couleurs en cadeaux ...

Chris



Comme la campagne est jolie
Mon amour
Viens donne moi la main
Et courons

Annick
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31 mai 2010

le bonheur est dans le pré...


Le bonheur est dans le pré ...

Le bonheur est dans le pré
Rien ne presse ne cours pas
Prend le temps de respirer
D’écouter son cœur qui bat

Le bonheur est dans le pré
Le ciel bleu l’a ramené
Et le gui l’a couronné
Dans les arbres il va nicher

Le bonheur est dans le pré
Et la vache qui rumine
Lui donnera tout son lait
Qu’est ce donc qui te chagrine ?

Le bonheur est dans le pré
Dans les odeurs délicates
D’un rosier du temps passé
Où l’amour de vivre éclate

Le bonheur est dans le pré
C’est une fleur sans pareille
Que l’on la cueille à la rosée
Dans le matin qui s’éveille
Le bonheur est dans le pré
Si tu veux mon cœur ma belle
Dans tes mains je le mettrai
Avec un bouquet d’ombelles

Le bonheur est dans le pré
Dans l’herbe et le serpolet
Tu le verras folâtrer
Danser rire et cabrioler

Le bonheur est dans le pré
L’attraper ne suffit pas
Il faut savoir l’apprivoiser
Et le bercer dans ses bras

Le bonheur est dans le pré
Ecoutez ma ritournelle
Ne soyez gens tristes ou inquiets
Du printemps c’est l’hirondelle
Le sang des saisons
Amichel

Pour sûr, un pré plein de bonheur, pour les yeux et pour le coeur.
Jolies fleurs pour le regard et l'âme mais pas pour les ânes !
Claude



21 mai 2010

en-cas...


"Dans les temps anciens, il y avait des ânes que la rencontre d'un ange faisait parler"
Victor Hugo


triste un peu
un âne brait dans le silence
en mâchouillant des chardons bleus
un ange passe et se pose
et à son oreille chuchote :
ô mon ami ,que ta douceur me plaît !
mais pourquoi cet air morose ?
on me dit sot dit l'âne
en soupirant à fendre l'âme
aux cancres mes oreilles servent de bonnet
on se moque de moi
c'est infâme dit l'ange courroucé
c'est là ma pauvre destinée ,dit l'âne fataliste
mon ami crois en ta bonne étoile ,dit l'ange
...mais un homme pressé s' approche
et tirant sur la longe de l'animal docile :
-allons Marie il faut partir sans tarder
l' âne vous portera ,j'irai à pied .
-mais oui,Joseph partons ,que l'enfant vive !
L'âne partit léger sans sentir son fardeau .

Amichel


15 mai 2010

ombelles





"La lumière a quelque chose de véritablement unique.
Outre qu'elle donne vie et couleurs au monde, elle traduit cette bienheureuse moralité:
partager ne signifie pas toujours répartir en divisant, mais bien faire prospérer en multipliant."

François Garagnon



un souffle de vie
le pissenlit est ravi
l'ombelle s'envole

l'autre je


j'en ai soufflé des tant
sur les chemins de vie
et puis ce singulier
qui me donne la main
sur mon chemin précieux
j'en prends soin c'est certain
pour que ses petites étoiles
me brillent toute ma vie
et l'éclairent mon chemin

qui se marche doucement
pour pas trop perdre de miettes
si riches et si volatiles
je le serre bien fort
si délicatement
mon tendre pissenlit
dans ma besace mienne

Annick

Au souffle des anges s'envolent les aigrettes
des pissenlits entre les vignes où le raisin murit
soleil de neige dont le gai printemps sourit
et qu'ivre de rosée chante la vive alouette

fins duvets de rêves dispersés à tout vent
par des enfants rieurs de voir ces fins cheveux
qui dans les matins bleu montent tourbillonnant
et qui sont de nos jeux les souvenirs heureux

Amichel



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10 mai 2010

parade amoureuse...








Honni soit qui mal y pense !
ou le cauchemar de Darwin.**

Le paon amoureux fait de ses plumes caudales une roue aux splendides couleurs et se faisant,le fier Artaban, découvre son derrière .
Mais amoureux de qui ? d'une femelle ? que nenni !
c'est après son Léon qu'il crie et lui montre de quoi lui faire envie.!
Mais la nature est ainsi faite que c'est une Léone qui répond à son cri .

**(en) Letter 2743 — Darwin, C. R. to Gray, Asa, 3 Apr [1860 [archive]], Darwin Correspondence Project. « The sight of a feather in a peacock's tail, whenever I gaze at it, makes me sick! »

Amichel


Mais comment résister
Devant telle beauté
Bien que parfois son jour
Le bel peut être vilain

Alors c'est à distance
Que la tête cogite
Pour savoir si l'approche
Ou le retrait laissera

En belle vie

Annick

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