19 nov. 2010

vent...







"Voilà pourquoi j'ai voyagé à pied, par simple amour du vent et de la terre"

Henri Bosco


comme elle est douce
ta caresse de velours
viens contre ma bouche



Fils d'or emmêles
le vent sur nos visages
où s'en vont les blés ?



"N'oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux"

Khalil Gibran




Le vent est un gueux
qui s'amuse à chahuter
les roseaux frileux
aux houppes poudrées
qui se mirent dans l'eau
et le prennent de haut
avec l'air outré
de marquis de paille
giflés par un vent canaille



Le temps, c'est un peu comme le vent. Le vent, on ne le voit pas : on voit les branches qu'il remue, la poussière qu'il soulève. Mais le vent lui-même, personne ne l'a vu.

Jean-Claude Carrière



 Plumes et rubans
Flottent au vent
Comme bannières
Et panaches blancs


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15 nov. 2010

village...




S'enfuir dans un village pour en faire le centre du monde.

Jules Renard
envoyé par Clo



au creux du village
la roue du temps s'amuse
pierre n'a pas d'âge

L'autre je


du haut de la colline on voit
Les vignes rousses de l'automne
un clocher gardant le village
un ciel bas de sombres nuages
où la lumière bleue détonne
le cœur en a une certaine joie

Amichel



Pour rejoindre le village,
Ce n'est pas bien compliqué :
Suivre tout droit le Chemin d'Or,
Sans jamais d'un pied s'en écarter,
Cap sur le clocher,
Il faut bien viser...
"Vous êtes arrivés !"

 Christine


Vite courrir entre les rangées dorées ,
engranger de l'or dans les greniers ,.
aligner les flacons en degré
et contempler son trésor ,l'air satisfait

Françoise


 Viseur improvisé, mes mains autour des yeux
et l'automne prend de sublimes couleurs
le clocher se dresse, fier, et déchire un peu de bleu
le temps se fige, et les nuages courent sur les coeurs


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7 nov. 2010

le feu au lac ?



LE LAC D' ANNECY

Le lac tendu entre les arbres
Est comme une chemise bleue
Qu’on a pendue au fil de marbre
Que les monts attachent aux cieux.

Cela n’empêche pas les voiles
De se croire sur un vrai lac,
Ni le ciel de tourner les pages
De son livre rempli d’images.

Il est midi. Le monde dîne.
Des roseaux qu’on dirait tranquilles
Jaillissent, fusées de malice,
Les poules d’eau institutrices.

Elles ont appris, le matin,
Aux poissons qui viennent en classe
Une kyrielle de moyens
Pour tromper les pêcheurs sagaces

Et viennent se mêler aux cygnes
Qui, protégés par leur blancheur,
Parmi les barques tachées d’huile
Se promènent en grands seigneurs.

Maurice Carême
envoyé par Clo


le feu prenait les corps
il luisait en goutte
et l'eau lui apportait l'or

L'autreje 


Dans le lac incendié
par un soleil d'automne
les nuages ont mouillés
les ombres qui rayonnent

ce palais de sirènes
brille de mille feux
où dansent des phalènes
aux élytres soyeux

tableau peint par Monet
où l'eau et la lumière
et le ciel fusionnés
enchantent la matière

cette douce harmonie
indicible bonheur
berce la nostalgie
qui pleure en nos coeurs


Amichel


Vent de Folie
Sur les reflets
De langues de feu
En langues d'or
L'automne allume la mèche,
Illuminant le lac
De ses trésors !


Une lumière
Une seule
Et déjà
La larme
Se sèche
En couleurs


Annick





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