15 déc. 2010

la grande roue...



"Elément remarquable du patrimoine forain, cette grande roue de 19 mètres de haut a été présentée pour la première fois à l'exposition universelle 1900 de Paris, par les Etats-Unis. De son sommet, vous pourrez découvrir le village illumné et paré de ses habits de Noël. Un événement à ne manquer sous aucun prétexte !"

________________



La roue tourne
Et alors ?
Elle n’a pas que des crocs
Diront les optimistes
Inavouables masochistes
Aux baraques foraines
Il arrive parfois
Qu’on gagne le gros lot
Un bel ours en peluche
Une poupée Barbie
Du champagne tiédi
Et si l’on perd
Quelle importance ?
Allez ! Tournez manèges !
Plus haut ! Plus haut ! les balançoires
La mort nous fera rire
Ou peur peut être

Dans le train fantôme
Aux vénéneux frissons
Ivresse de l’horreur !

La barbe à papa
Nous colle au menton
On lancera des confettis
A la volée
Des concetti aux filles
Trop fardées
Les masques de carnaval
Cacherons notre triste figure
La vie est une fête
Qu’on se le dise !

Amichel


Allez viens
mettons nos cache-nez
et embarquons
il n'y aura qu'à se serrer
le ventre un peu tendu
les mains un peu se tordent
mais là haut,
dans le rose gauffré
il y aura nos rires
et nos yeux qui clignotent !

Chris


Le succès est comme une grande roue ; on ne peut vraiment apprécier la vue que l'on a d'en haut que si l'on redescend quelques fois.

Yvon Deveault
envoyé par Clo


Grande Roue illuminée
Au soleil du soir
Comme un tour de magie
Pour une ronde balade
Dans le ciel assombrit
A la rencontre des nuages
Juste avant la nuit

Christine

____________

9 déc. 2010

traces...


les sillons d'hiver
ne portent pas de graines
traces éphémères

l'autre je


Et la voûte étoilée s'accroche aux capuchons
Les gamins avancent, la lanterne à la main
leurs sabots crissent sur le blanc du chemin
et le Minuit Chrétien tintinabule sa chanson ...

Chris 

Un chemin sous la neige ,
entre des ceps de vigne
garde noire du froid ,
décor intemporel
de mémoire d'antan
de la marche à l'étoile
des santons des campagnes :
un chemin de noël
d'autrefois
qui nous hante
et qui revit ici ,
dans le silence blanc
et l'haleine gelée du vent



Amichel



Poudre de bois
Sur l'eau d'Yves
Erre
Tes pas d'homme

Servanne


Froid en octobre
Neige en novembre
Noël en décembre
Le chemin est tracé
Y'a plus qu'à suivre
Les pieds dans la poudreuse
Jusqu'à la fin de l'année
Que l'on vous souhaite heureuse !

Christine


"...Petit garçon, il est
l’heure d’aller se coucher.
Tes yeux se voilent,
Ecoute les étoiles,
Tout est calme, reposé,
Entends-tu les clochettes tintinabuler ?..

Allwright

_____________

5 déc. 2010

feux d'artifice...


         "J'aime tellement les feux d'artifice que quand je ne peux pas les voir à la télé, je les écoute à la radio."

Marc Escayrol


les jets de lumière
chantent et crépitent le ciel
les blés reviennent !

L'autreje


La vie
Dans ton feu d'artifices
Tu es ta petite lueur
De vie

Annick


les palmiers illuminés
par des éclairs d'orages
se balancent déchainés
en des transes de rages

Amichel


Palmiers de lumières
D'étoiles filantes
A l'assaut de la nuit
Retombent en poussière
D'étincelles brillantes
Bouquet final avant minuit

Christine


les étincelles ambrées épousent les courbes
c'est la danse électrique des palmes
et leurs zébrures habillent le noir

Chris

27 nov. 2010

ciel et nuages...



Ciel et nuages 

Dans le ciel du matin
Les nuages d'aurore
Lentement s'évaporent
Aux rayons du soleil
L'endormi au reveil
Ouvre des yeux sereins

Dans le ciel à midi
Le soleil s’engourdit
Les nuages voyagent
En robes d’organdi
L’air n’est pas à l’orage
Seul le vent a frémi

Dans le ciel du soir
De lourds nuages noirs
Peu à peu s’amoncellent
L’horizon s’assombrit
Les éclairs étincellent
L’oiseau cherche un abri

Dans le ciel de la nuit
Quand chantonne la pluie
A l’orgue mécanique
Sur les tuiles du toit
On se sent bien chez soi
Bercé par sa musique

Dans le ciel bleu des songes
Des nuages en coton
Gomment tous les mensonges
Des doutes qui se lèvent
Le dormeur à tâtons
Ecrit les mots qu’il rêve

Dans le ciel de tes yeux
Dont l’azur est jaloux
Tant leur bleu est si doux
Passent aussi des nuages
Oasis ou mirages
Je cherche leur aveu

Epais, dodus,
Filandreux, bien joufflus,
Cotonneux, moutonneux,
Entre cirrus et nimbostratus
Tout une famille de petits cumulus
Anime le bleu du ciel
Dans un ballet éternel.
Que deviendrai le ciel bleu
Si les nuages n'existaient pas ?

Christine


Un jour son ciel de vie
Se niche dans un nuage
Et se laisse serrer
Par l'épuisette du temps
Ravie de tellement
De sa prise en otage

Annick 


 Nous irons boire le ciel
tout piqueté de nuages
et sur le rose qui ruisselle
je mettrai un peu de bleu
dans la flaque qui danse
ton sourire réveille
la beauté des jours
blancs et cotonneux ...



« Les couleurs de la montagne se reflètent sur le vêtement,
La lumière d’automne raccompagne l’éclat du couchant.
Vent pur, le pin de lui-même bruit,
Aux gelées, les oies sauvages commencent à migrer.
Soies multicolores entassées sur les berges aux érables,
Brumes et nuées du couchant abondent au versant du mont bleu.
Errant çà et là, on fredonne seul en les contemplant,
Au crépuscule, on pousse la porte de branchages. »
Poème bouddhique .

envoyé par


Regarder le ciel
C'est sûr mon aimé
Tu voles là-haut dans les nuages.

Delphinium

__________

Archives du blog