15 janv. 2012

faire un dessin...


"Il ne faut pas peindre ce qu'on voit, il faut peindre ce qu'on sent. La ligne du dessin doit toujours être un peu la ligne du coeur... prolongée."
Henri Jeanson


"Les peintres ne peignent pas seulement ce que les yeux voient. Ils peignent aussi le silence ou le bruit, la sérénité ou l'angoisse, des parfums, des saveurs, des hantises... "
Henri Perruchot


Même le peintre est las de ces deux amoureux
transformant le sourire en austérité
négligeant sans pudeur la jeune femme aimée
Son chapeau las d'être vissé ferment les yeux.


"J'ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant"
Picasso


Mine de rien
Avec aplomb
Capter la joie


photo très pour traits ...

sur une place plein d'attraits
ils se font tirer le portrait
caricaturer très
par un maître du trait
mais fifi en retrait
par photo triturée
les a portraiturés


Dessins à la main
Caricatures vont bon train
"Au fil" des souris


12 janv. 2012

raconter une histoire à son chat...


"Le chat et le soleil

Le chat ouvrit les yeux
le soleil y entra
le chat ferma les yeux
le soleil y resta

voila pourquoi le soir
quand le chat se réveille
j'aperçois dans le noir
deux morceaux de soleil "
Maurice Carême


Un chat noir se prélassant à l'ombre des fleurs
entendit une voix raconter une histoire
il reconnut alors avec un grand bonheur
la petite princesse au regard plein d'espoir
     Herbert


Au temps
innocent
où l'on donnait sa langue au chat
Un chat pacha
dans l'herbe et les fleurs
couché
écoutait
rêveur
l'histoire d'un sien parent lointain
que lui lisait avec entrain
une enfant blonde
avec qui il aimait
se reposer
après avoir joué
à la ronde
où à chat perché
c'était le conte
du rusé
chat botté
au service à ce qu'on raconte
du prétendu marquis de Carabas
Ah !quels délices pour un chat
d’ouïr si mirifiques exploits
de gent féline d'autrefois
il en faisait des entrechats
mentalement cela va de soi
...c'était au temps heureux d'enfance
au temps des vacances
hors du monde
ingrat
une enfant blonde
et un chat


Petite fille blonde
partie dans ton monde
de livre, d'histoire
et de mémoire
ne vois-tu pas que la queue du chat
S'en va par-ci, s'en va par-là
et puis sa tête se penche
ses yeux implorent
la caresse,
l'ivresse
de la main douce
comme la mousse
sur son dos plein se soleil.
Tu lis,
je souris
Moi le chat
toi la blonde
Vagabonde
Aux hortensias
regarde-moi
caresse-moi
Je te suivrai
partout
par le bout de mon nez
c'est juré
Par le bout de mes moustaches
ou je me fâche.


Chat à l'écoute
Histoire à dormir debout
Doux ronronnement

          Au Pays des merveilles,
       la Belle et la bête
      écoutent la Mère Michel crier au
    Chat botté d'aller jouer avec les
   les Trois petits cochons et
      les septs nains,
          sans réveiller la Belle au bois dormant...



Il était une fois
Tra déri déra
Un petit CHAT
Qui sautillait de joie
A l'idée de danser le CHA CHA CHA
CHAbada, CHAbada
Avec son amie Nana

Mais, c'était sans compter
Avec LE RAT
Ce RA-batjoie
Qui fit tant de CHAT RI VA RI
Pour RAvir Nana
Que le chat en perdit son émoi

Alors, Nana fit venir petite souris grise
Pour appâter LE RAT
Et, notre scéléRAT dans le panneau tomba!
Et pendant qu'il dansait avec elle, la polka
Notre petit chat put danser le CHA CHA CHA avec Nana

Morale de l'histoire

RIT RAT BIEN QUI RIT RA LE DERNIER
Claudie

8 janv. 2012

poisson d'eau douce ?




radiographie
ou photographie
Dans l'eau nage
moitié carpe
moitié harpe
une charpe
de passage
transparence
d'apparences


 Est-ce un goût
Jonc ?


C'est un peigne à coiffer la rivière ?

De l'eau, du soleil et un petit vent
voilà le roseau et sa révérence végétale
qui n'aurait jamais fait naitre assurément
un poisson d'eau sans Fifi et sa focale


La branche
Cette branche pendante et gracile de saule,
Qui vibre parce que l’eau vibrante la frôle,
Ayant voulu sans doute écouter de plus près
Ce qui dit le ruisseau dans son tumulte frais,
Se pencha, d’une souple inflexion de tige,
Un peu d’abord, puis trop, – maladresse ou vertige !
Et l’eau, par une feuille, en courant, la retint :
Si bien qu’elle, à présent, dont c’était le destin
De vivre, avec toujours le même geste calme,
Dans l’azur, d’une indolente de palme,
Elle doit s’agiter sans cesse, trembloter,
Sangloter quand il plaît à l’eau de sangloter,
Se secouer gaîment si l’eau devient rieuse,
Et s’épuiser en longs émois, la curieuse,
Qu’estiment bien punie alors ses vertes sœurs,Un poisson d'eau douce
ou des pousses qui s'trémoussent
avec leur jolie frimousse
Mais qui n’a nul regret des tranquilles douceurs,
Mais qui secrètement les raille et les méprise,
Mais qui se sent, et malgré le courant qui la brise,
Et l’affole, et malgré l’implacable ruisseau
Qui ne lui fait jamais grâce d’un seul sursaut,
Heureuse d’être celle avec qui communique
Le flot, et de savoir ce qu’il dit, elle unique !
Edmond Rostand


Un roseau penchant
sur le bord de la rivière
se mirait tant dans l'eau
qu'il se voyait en carpeau.


un poisson vert aux arêtes en belle flèche
nageait en transparence entre ciel et mer
Des yeux le regardaient comme une fée de l'air
qui de son trajet ne vendit jamais la mèche.


"Mais où se trouve...
Le petit oiseau,
Pour que je puisse
L'aimer d'amour tendre ?"


Un poisson d'eau douce
ou des pousses qui s'trémoussent
avec leur jolie frimousse
Claudie


les eaux s'arrêtent
et voilà les os d'arêtes...
de poissons d'eau
 


simple et léger
il était ventru
l'eau brassait son corps
autant qu'il en voulait


C’est la lyre des muses
Dont la douce mélodie
Dans l’eau claire se diffuse
Et pousse à la rêverie!



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