29 avr. 2012

Rue Aristide Briand...


est arrivé le printemps... 




Demain, rue Aristide Briand,
on sort le tapis blanc...
Lancement de confettis!
Parfum de paradis!
Vous êtes tous invités
surtout les va-nu-pieds...
Pour se fleur-rire le coeur,
arrivez de bonheur!
Claire Fo 


Bouillonnement blanc
Délice des photographes
Vive le printemps !
Oxygène



Comme un diable au fond de sa boîte,
le bourgeon s'est tenu caché...
mais dans sa prison trop étroite
il baille et voudrait respirer.

Il entend des chants, des bruits d'ailes,
il a soif de grand jour et d'air...
il voudrait savoir les nouvelles,
il fait craquer son corset vert.

Puis, d'un geste brusque, il déchire
son habit étroit et trop court
"enfin, se dit-il, je respire,
je vis, je suis libre... bonjour !"

Paul GÉRALDY (1885-1983)
envoyé par NBC


Monsieur le printemps

Un souffle doux soudain envahit l’atmosphère
On ne voit rien d’abord c’est juste une impression
Et petit à petit viennent quelques bourgeons
Sur les branches des arbres dénudés par l’hiver.

D’abord on ne sent rien c’est juste suggéré
Pas encore de couleurs mais un simple frisson
Puis les petits oiseaux se remettent à chanter
Et la nature s’éveille de son sommeil de plomb.

Soudain dans un parterre apparaît une fleur
Juste à peine entrouverte et déjà si jolie
Et plus loin tout à coup éclatent à l’infini
D’autres corolles tendres exhalant leur odeur.

C’est monsieur le printemps qui enfin se réveille
Et d’un coup de baguette et pour plusieurs saisons
Renvoie bonhomme hiver vers d’autres horizons
Et rend à la nature sa parure de merveilles.

Le vent chante coquin dans les cimes et les bois
Sa chanson chaude et douce et moi je l’accompagne
Dans un hymne d’amour à toute la campagne
Pour le grand renouveau le printemps de la joie.
Marie Le Corre, 28 mars 2006


Ce JTM sous la boîte aux lettres
un message qui ne s'envolera pas
Brillant sous les pétales
de la rue Aristide Briand
l'autre je



Il y a bien de manières différentes de dire je t'aime:
écrire une lettre
laisser un jtm sur un mur, une boite
faire une belle photo
...
Béa

26 avr. 2012

une petite route...



"Pour longue que soit la route, elle conduit toujours en un lieu habité. » 
  Massa Makan Diabaté
envoyé par Claud'in


Il est un sentier creux dans la vallée étroite,
Qui ne sait trop s'il marche à gauche ou bien à droite.
— C'est plaisir d'y passer, lorsque Mai sur ses bords,
Comme un jeune prodigue, égrène ses trésors ;
L'aubépine fleurit ; les frêles pâquerettes,
Pour fêter le printemps, ont mis leurs collerettes.
La pâle violette, en son réduit obscur,
Timide, essaie au jour son doux regard d'azur,
Et le gai bouton d'or, lumineuse parcelle,
Pique le gazon vert de sa jaune étincelle.
Le muguet, tout joyeux, agite ses grelots,
Et les sureaux sont blancs de bouquets frais éclos ;
Les fossés ont des fleurs à remplir vingt corbeilles,
À rendre riche en miel tout un peuple d'abeilles.
Sous la haie embaumée un mince filet d'eau
Jase et fait frissonner le verdoyant rideau
Du cresson. — Ce sentier, tel qu'il est, moi je l'aime
Plus que tous les sentiers où se trouvent de même
Une source, une haie et des fleurs ; car c'est lui,
Qui, lorsque au ciel laiteux la lune pâle a lui,
À la brèche du mur, rendez-vous solitaire
Où l'amour s'embellit des charmes du mystère,
Sous les grands châtaigniers aux bercements plaintifs,
Sans les tromper jamais, conduit mes pas furtifs.

Théophile Gautier.

"Les routes qui ne disent pas le pays de leur destination, sont les routes aimées."
René Char


Il paraît que l'on dit en Afrique :
"Prendre son pied la route..."
Christine 


"Il était un p'tit chemin
qui venait de très très loin
dans la montagne"


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