31 oct. 2012

reflets...


"Le reflet est pour les couleurs ce que l'écho est pour les sons."
Joseph Joubert
envoyé par Denise 


le vieil or d'automne se reflète
dans un ciel d'eau qui s'y prête
belles couleurs d'une palette
où la lumière du jour se projette 

Amichel



« Regarder en poésie, c’est se donner droit au revers des images.
L’eau qui s’ouvre aux reflets de ce monde et les prolonge infiniment, l’eau qui va sans cesse est sœur de poésie. »
Andrée Chedid

 Textes pour un poème.


Reflets zig-zag
Le cœur s’y prend
Le regard s’y perd
Reflets mêlés
Tissés serrés
Cousus de fils
D’automne
De cimes
Où l’envers tressaille
Venant caresser
L’or, le bleu
Le bronze
Vibrant
Grelottant
La petite musique
Du temps.

Maïté/Aliénor




29 oct. 2012

Héra fait des siennes...


Et hop !


Héra secoue sa proie...un chiffon déterré


 Gentil chien ! :-)




Quelle rigolade ! Quel bonheur !
Tu as bien raison Héra
Ta maîtresse te chant couinera après !

Du mois de Septembre au mois d'août
Faudrait des bottes de caoutchouc
Pour patauger dans la gadoue

Une à une les gouttes d'eau
Me dégoulinent dans le dos
Nous pataugeons dans la gadoue

Vivons un peu sous le ciel gris-bleu
D'amour et d'eau de pluie
Et puis mettons en marche les essuie-glaces
Et rentrons à Paris

Ça nous changera pas d'ici
Nous garderons nos parapluies
Et nous retrouverons la gadoue

Il fait un temps abominables
Heureusement tu as ton imperméable
Et ça n'empêche pas la gadoue

Il fallait venir jusqu'ici
Pour jouer les amoureux transis
Et patauger dans la gadoue

Vivons un peu sous le ciel gris-bleu
D'amour et d'eau de pluie
Et puis mettons en marche les essuie-glaces
Et rentrons à Paris

L'année prochaine nous irons
Dans un pays où il fait bon
Et nous oublierons la gadoue....


Ce qu'elle est argile cette Hera!
Elle cas-moufles ses pattes en gris souris?
C'est du propre!

Claire Fo


"On a tous un p'tit côté canard
Aussitôt que l'on voit une mare
Non seulement on ne l'évite pas
Mais on y va tout droit patauger dans la joie

La gadoue la gadoue la gadoue
C'est jamais que de la terre et de l'eau
La gadoue la gadoue la gadoue
Ca fait shplof ça fait flock c'est trop beau"
Gérard Lenorman 

envoyé par Odile 


Tant pis !
Faites entrer le chien couvert de boue
Tant pis pour ceux qui n’aiment ni les chiens ni la boue
Faites entrer le chien entièrement sali par la boue
Tant pis pour ceux qui n’aiment pas la boue
Qui ne comprennent pas
Qui ne savent pas le chien
Qui ne savent pas la boue
Faites entrer le chien
Et qu’il se secoue
On peut laver le chien
Et l’eau aussi on peut la laver
On ne peut pas laver ceux
Ceux qui disent qu’ils n’aiment pas les chiens
A condition que …
Le chien couvert de boue est propre
La boue est propre
L’eau est propre aussi quelquefois
Ceux qui disent à condition que…
Ceux-là ne sont pas propres
Absolument pas.
Jacques Prévert

envoyé par Denise



Il est rentré
Tout crotté
Tout salopé
Il est joyeux
Très heureux
Il a gagné
Le cocotier
Héra le gentil chien
Plein d'entrain !

Marine D


Un bon bain de boue
Grande toilette annoncée
Héra sera belle

Christine

25 oct. 2012

s'arrêter au feu...



S'arrêter au feu .

Ok, moi je m'orange
La tête dans le guidon
La tête bien allant vers
Les colles buissonnières !
Véronica


Avec mon p'tit vélo
Et mon chapeau
Je fend la bise
Je me grise
Dans la rue Hirondelle
A tire d'aile !


Poser son vélo
Avec ou sans feu orangé
Pour marcher à pied

Christine 


Brassens

"Quand j'offris pour étrennes une bicyclette à Marinette
La belle la traîtresse avait acheté une auto...
Avec mon petit vélo, j'avais l'air d'un con ma mère
Avec mon petit vélo, j'avais l'air d'un con ." 




Le petit vélo
Paroles et musique : Jean Bériac

"J'ai un petit vélo qui tourne dans ma tête
Et qui ne veut jamais, jamais s'arrêter
Il est peint en triste comme un jour de fête
Mais il ne veut jamais, jamais m'emmener
Et ce petit vélo qui tourne dans ma tête
J'ai dû taper dessus pour le démonter
Je l'ai mis au garage de ma petite planète
Attendant un ange pour le réparer.
Mais depuis ce jour-là, faut pas croire qu'il dorme
Car lorsque je rencontre une fleur d'été
Sans que je dise rien, les morceaux se recollent
Et mon petit vélo se remet à tourner

J'ai un petit vélo qui tourne dans ma tête…
J'ai un petit vélo qui tourne dans ma tête…"



Juliette

"Un petit vélo rouillé
Dans un grincement sordide
Prend un chemin embrouillé
Et pédale dans le vide
Il va roulant sur la jante
De plus en plus déglingué
Traçant d’une roue méchante
Un cercle vicieux et vicié
Pour n’pas le voir zigzaguer
Je crains qu’il ne soit trop tard
J’ai sur mes deux yeux crevés
La rustine des idées noires
Ainsi vont mes nuits sans toi
A le regarder tourner
En comptant du bout des doigts
Ses tours de piste obstinés"


envoyés par Amichel


Passager évincé
petit vélo
prend un repos
bien mérité!

Marie-Josée 




24 oct. 2012

côté jardin...



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« Comment peut-on ne pas adorer les cloîtres, ces lieux tranquilles, fermés et frais, inventés, semble-t-il, 
 pour faire naître la pensée pendant qu’on va à pas lents sous les longues arcades mélancoliques ?"
Guy de Maupassant


Les cloîtres se ressemblent
J'aime m'y promener
Et goûter le silence d'un jardin ordonné
Les cloîtres se ressemblent
Crois-tu en leur sacré ?
Véronica 


Cloîtres silencieux, voûtes des monastères,
C'est vous, sombres caveaux, vous qui savez aimer !
Ce sont vos froides nefs, vos pavés et vos pierres,
Que jamais lèvre en feu n'a baisés sans pâmer.
Alfred de Musset

Mon impression à moi, que je garde,
est le désir d'être de plus en plus retiré du monde
et dans un cloître d'études et d'oubli.
Sainte-Beuve

envoyé par Claude


Des lieux où se pose l'esprit
Il est bon d'y retrouver le silence
Simplement laisser errer la pensée
Recentrer son êtr
e
...
Marine D


Croquis de cloître

En automne, dans la douceur des mois pâlis,
Quand les heures d'après-midi tissent leurs mailles,
Au vestiaire, où les moines, en blancs surplis,
Rentrent se dévêtir pour aller aux semailles,

Les coules restent pendre à l'abandon. Leur plis
Solennellement droits descendent des murailles,
Comme des tuyaux d'orgue et des faisceaux de lys,
Et les derniers soleils les tachent de médailles.

Elles luisent ainsi sous la splendeur du jour,
Le drap pénétré d'or, d'encens et d'orgueil lourd,
Mais quand s'éteint au loin la diurne lumière,

Mystiquement, dans les obscurités des nuits,
Elles tombent, le long des patères de buis,
Comme un affaissement d'ardeur et de prière.
Émile Verhaeren 

envoyé par Denise

 

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