4 nov. 2012

maison ...



Dans les maisons la lumière...

Dans les maisons la lumière par instants
Vient des étangs qui creusent le vallon
Entre les blés, les sapins et les vignes

Des éclats de soleil comme des éclats de vitre.

Eugène Guillevic
envoyé par Denise


La maison se dessine
Blanche et imperméable
Dans les lignes de l'eau
Cette mise en abîme
Je toiture en voisine
La flottille du beau
Véronica


Je divague parfois
à l'orée du grand bois...
J'y vois le fantôme noyé
de ma maison rêvée...
car y vivre sans toi
ne donne plus de joie...

ou...version moins mêle-en-colique:

car y vivre sans toit
me donne pluie de joie!
Claire Fo 


La maison a franchi les roseaux et s'en est allée dans l'eau.
Elle a la peau ridée, la porte sens dessus dessous
On y vient à pied, couvert de gouttes d'eau
Quand sa jumelle se dresse sur le coteau.
Maïté Aliénor 


Nichée sa tendre douce
Elle se mire sa vie
Et poursuit son courant
Annick 


Blanche demeure
Derrière la dentelle des branches
Se reflétant avec grâce
Dans l'étang tout proche
Elle attend , elle espère
Ouvrir portes et fenêtres
Aux rires et aux cris des enfants
Marine D 


une maison au bord de l'eau
pour entendre chanter la rivière
tout près d'un bois ,d'un boqueteau
pour entendre chanter les oiseaux
et ouvrir ses volets à la lumière
Amichel


Presque les pieds dans l'eau, la jolie maison blanche
Se mire et se prélasse au fil du doux courant
Une fenêtre s'ouvre à travers quelques branches
Pour attirer vers elle le regard des passants.

On doit y être bien, on doit sur sa pelouse
Dîner tranquillement le soir d'été venu
Mais l'automne la pare de jolies teintes rousse
Et dépose autour d'elle un tapis tout moussu.

Marie LC, 6 novembre 2012


De l'autre côté
de l'eau aux reflets troublants
qui habite là
Miss Yves


2 nov. 2012

unique...


La feuille des forêts

La feuille des forêts

Qui tourne dans la bise
Là-bas, par les guérets,
La feuille des forêts
Qui tourne dans la bise,
Va-t-elle revenir
Verdir la même tige ?

L'eau claire des ruisseaux
Qui passe claire et vive
A l'ombre des berceaux,
L'eau claire des ruisseaux
Qui passe claire et vive,
Va-t-elle retourner
Baigner la même rive ?
Jean Moréas 



Mon Canada
la tête en bas!

Puisses-tu retrouver un jour
la fierté de tes atours
En ce moment oubliée
dans quelques détours...

Marie-Josée


Ne tient qu'à un fil
A bout de souffle et de sève
La feuille en novembre

Miss Yves 


Encore un automne sombre, encore une feuille qui se déposera un instant sur ton jardin embrumé et qui pourrira, transpercée par la pluie.
L’âge mûr, le lieu du non-retour, sinon dans l’esprit, tes sensations s’estompent à la tombée du jour, mais ta douleur soudain attisée, au gré du vent qui en abuse, s’éveille et te tenaille.   Saravati


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