8 nov. 2012

arc-en-ciel...








Genèse 9/12-13
Et Dieu dit : C’est ici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous,
et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours:
j’ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre.

" Émeraude -bleu azur
Jaune-rouge-orangé

Couleurs de la lumière
Couleurs de la matière

Épousailles sans nom
De la chair et du sang

Passion brève d' un soir
Brulée entre oeil-main

Orangé-rouge-jaune
Bleu azur-émeraude

Arc en ciel retourné
À la nue d' origine

Qui seul sait dire en rêve
La saveur des couleurs

Qui sait dire en noir et blanc
L' indicible point gris .

François Cheng - À l' orient de tout-
envoyé par Mathilde 



De sa cage de nuages et de pluie
Un bel oiseau s’est évadé
pour se poser sur les doigts du soleil

Bleu indigo violet
Vert jaune orangé rouge

Plus un enfant ne bouge
Le bel oiseau a déployé
Ses plumes sur le ciel

Robert Besse
envoyé par Denise


Rouge comme un soleil du Mexique
Orangé comme le lion d'Afrique
Jaune comme les girafes magiques
Vert comme un sorbert de Jamaïque
Bleu comme les vagues du Pacifique
Indigo comme un papillon des tropiques
Violet comme les Volcans de Martinique.

Qui donc est aussi fantastique,
Est-ce un rêve ou est-ce véridique?
C'est dant le ciel magnifique
L'arc aux sept couleurs magiques.
Mymi Doinet

envoyé par Marie-Paule 


Ciel de l'arc
Bel
Tu donnes le signe
à Maison témoin
En tour de
Bab
Aile
Véronica


En suivant le chemin coloré
où scintille la pluie
quand le soleil brille....
J'ai trouvé ta maison
coiffée d'une or-éole!
Ça respire l'art-mon-nid
quand tu m'ouvres ta porte...
Claire Fo 


Si tu vois un arc-en-ciel
c'est après la pluie
de la lumière le miel
qui rend la vie moins amère
plus gai l'ennui
et supportable la misère
ses couleurs
chantent au cœur
arche d' alliance
entre l'univers infini
et l'amour fou de la vie
Si tu vois un arc-en-ciel
jouis de ce don immatériel
Amichel


L'Arc-en-ciel

Le bel astre du jour dans le sein de l'orage
Nous forme tout-à-coup ce lumineux tableau,
Et, tout-à-coup, aussi, le couvrant d'un rideau,
Il dérobe à nos yeux son inconstant ouvrage.

De ce peintre brillant, la toile est le nuage ;
Ses rayons réfléchis lui servent de pinceau ;
Il prend pour ses couleurs, l'or, l'azur, le feu, l'eau,
Et la vapeur commence à finir cette image.

Fragiles ornements, éclat faible et trompeur,
Passagères beautés, filles de la vapeur,
De faux biens d'ici-bas vous peignez l'inconstance.

Par les mêmes couleurs et par les mêmes traits,
Vous imprimez la crainte, et donnez l'espérance,
Vous annoncez la guerre, et vous marquez la paix.
- Laurent DRELINCOURT -
(1626 - 1681)
envoyé par Miss Yves


La maison sous globe
Frôlée par les plis d'Iris
Quel trésor caché


Couleurs irisées
Logis devenu îlot
Sous l'arche d'Alliance


Comme un bibelot
Kitsch où les flocons voltigent
Maison dans sa bulle
Miss Yves


Par dessus les toits,
l'arc en ciel passe
Il a un pied sur un bois,
l'autre sur celui d'en face
Cergie





4 nov. 2012

maison ...



Dans les maisons la lumière...

Dans les maisons la lumière par instants
Vient des étangs qui creusent le vallon
Entre les blés, les sapins et les vignes

Des éclats de soleil comme des éclats de vitre.

Eugène Guillevic
envoyé par Denise


La maison se dessine
Blanche et imperméable
Dans les lignes de l'eau
Cette mise en abîme
Je toiture en voisine
La flottille du beau
Véronica


Je divague parfois
à l'orée du grand bois...
J'y vois le fantôme noyé
de ma maison rêvée...
car y vivre sans toi
ne donne plus de joie...

ou...version moins mêle-en-colique:

car y vivre sans toit
me donne pluie de joie!
Claire Fo 


La maison a franchi les roseaux et s'en est allée dans l'eau.
Elle a la peau ridée, la porte sens dessus dessous
On y vient à pied, couvert de gouttes d'eau
Quand sa jumelle se dresse sur le coteau.
Maïté Aliénor 


Nichée sa tendre douce
Elle se mire sa vie
Et poursuit son courant
Annick 


Blanche demeure
Derrière la dentelle des branches
Se reflétant avec grâce
Dans l'étang tout proche
Elle attend , elle espère
Ouvrir portes et fenêtres
Aux rires et aux cris des enfants
Marine D 


une maison au bord de l'eau
pour entendre chanter la rivière
tout près d'un bois ,d'un boqueteau
pour entendre chanter les oiseaux
et ouvrir ses volets à la lumière
Amichel


Presque les pieds dans l'eau, la jolie maison blanche
Se mire et se prélasse au fil du doux courant
Une fenêtre s'ouvre à travers quelques branches
Pour attirer vers elle le regard des passants.

On doit y être bien, on doit sur sa pelouse
Dîner tranquillement le soir d'été venu
Mais l'automne la pare de jolies teintes rousse
Et dépose autour d'elle un tapis tout moussu.

Marie LC, 6 novembre 2012


De l'autre côté
de l'eau aux reflets troublants
qui habite là
Miss Yves


2 nov. 2012

unique...


La feuille des forêts

La feuille des forêts

Qui tourne dans la bise
Là-bas, par les guérets,
La feuille des forêts
Qui tourne dans la bise,
Va-t-elle revenir
Verdir la même tige ?

L'eau claire des ruisseaux
Qui passe claire et vive
A l'ombre des berceaux,
L'eau claire des ruisseaux
Qui passe claire et vive,
Va-t-elle retourner
Baigner la même rive ?
Jean Moréas 



Mon Canada
la tête en bas!

Puisses-tu retrouver un jour
la fierté de tes atours
En ce moment oubliée
dans quelques détours...

Marie-Josée


Ne tient qu'à un fil
A bout de souffle et de sève
La feuille en novembre

Miss Yves 


Encore un automne sombre, encore une feuille qui se déposera un instant sur ton jardin embrumé et qui pourrira, transpercée par la pluie.
L’âge mûr, le lieu du non-retour, sinon dans l’esprit, tes sensations s’estompent à la tombée du jour, mais ta douleur soudain attisée, au gré du vent qui en abuse, s’éveille et te tenaille.   Saravati


31 oct. 2012

reflets...


"Le reflet est pour les couleurs ce que l'écho est pour les sons."
Joseph Joubert
envoyé par Denise 


le vieil or d'automne se reflète
dans un ciel d'eau qui s'y prête
belles couleurs d'une palette
où la lumière du jour se projette 

Amichel



« Regarder en poésie, c’est se donner droit au revers des images.
L’eau qui s’ouvre aux reflets de ce monde et les prolonge infiniment, l’eau qui va sans cesse est sœur de poésie. »
Andrée Chedid

 Textes pour un poème.


Reflets zig-zag
Le cœur s’y prend
Le regard s’y perd
Reflets mêlés
Tissés serrés
Cousus de fils
D’automne
De cimes
Où l’envers tressaille
Venant caresser
L’or, le bleu
Le bronze
Vibrant
Grelottant
La petite musique
Du temps.

Maïté/Aliénor




29 oct. 2012

Héra fait des siennes...


Et hop !


Héra secoue sa proie...un chiffon déterré


 Gentil chien ! :-)




Quelle rigolade ! Quel bonheur !
Tu as bien raison Héra
Ta maîtresse te chant couinera après !

Du mois de Septembre au mois d'août
Faudrait des bottes de caoutchouc
Pour patauger dans la gadoue

Une à une les gouttes d'eau
Me dégoulinent dans le dos
Nous pataugeons dans la gadoue

Vivons un peu sous le ciel gris-bleu
D'amour et d'eau de pluie
Et puis mettons en marche les essuie-glaces
Et rentrons à Paris

Ça nous changera pas d'ici
Nous garderons nos parapluies
Et nous retrouverons la gadoue

Il fait un temps abominables
Heureusement tu as ton imperméable
Et ça n'empêche pas la gadoue

Il fallait venir jusqu'ici
Pour jouer les amoureux transis
Et patauger dans la gadoue

Vivons un peu sous le ciel gris-bleu
D'amour et d'eau de pluie
Et puis mettons en marche les essuie-glaces
Et rentrons à Paris

L'année prochaine nous irons
Dans un pays où il fait bon
Et nous oublierons la gadoue....


Ce qu'elle est argile cette Hera!
Elle cas-moufles ses pattes en gris souris?
C'est du propre!

Claire Fo


"On a tous un p'tit côté canard
Aussitôt que l'on voit une mare
Non seulement on ne l'évite pas
Mais on y va tout droit patauger dans la joie

La gadoue la gadoue la gadoue
C'est jamais que de la terre et de l'eau
La gadoue la gadoue la gadoue
Ca fait shplof ça fait flock c'est trop beau"
Gérard Lenorman 

envoyé par Odile 


Tant pis !
Faites entrer le chien couvert de boue
Tant pis pour ceux qui n’aiment ni les chiens ni la boue
Faites entrer le chien entièrement sali par la boue
Tant pis pour ceux qui n’aiment pas la boue
Qui ne comprennent pas
Qui ne savent pas le chien
Qui ne savent pas la boue
Faites entrer le chien
Et qu’il se secoue
On peut laver le chien
Et l’eau aussi on peut la laver
On ne peut pas laver ceux
Ceux qui disent qu’ils n’aiment pas les chiens
A condition que …
Le chien couvert de boue est propre
La boue est propre
L’eau est propre aussi quelquefois
Ceux qui disent à condition que…
Ceux-là ne sont pas propres
Absolument pas.
Jacques Prévert

envoyé par Denise



Il est rentré
Tout crotté
Tout salopé
Il est joyeux
Très heureux
Il a gagné
Le cocotier
Héra le gentil chien
Plein d'entrain !

Marine D


Un bon bain de boue
Grande toilette annoncée
Héra sera belle

Christine

25 oct. 2012

s'arrêter au feu...



S'arrêter au feu .

Ok, moi je m'orange
La tête dans le guidon
La tête bien allant vers
Les colles buissonnières !
Véronica


Avec mon p'tit vélo
Et mon chapeau
Je fend la bise
Je me grise
Dans la rue Hirondelle
A tire d'aile !


Poser son vélo
Avec ou sans feu orangé
Pour marcher à pied

Christine 


Brassens

"Quand j'offris pour étrennes une bicyclette à Marinette
La belle la traîtresse avait acheté une auto...
Avec mon petit vélo, j'avais l'air d'un con ma mère
Avec mon petit vélo, j'avais l'air d'un con ." 




Le petit vélo
Paroles et musique : Jean Bériac

"J'ai un petit vélo qui tourne dans ma tête
Et qui ne veut jamais, jamais s'arrêter
Il est peint en triste comme un jour de fête
Mais il ne veut jamais, jamais m'emmener
Et ce petit vélo qui tourne dans ma tête
J'ai dû taper dessus pour le démonter
Je l'ai mis au garage de ma petite planète
Attendant un ange pour le réparer.
Mais depuis ce jour-là, faut pas croire qu'il dorme
Car lorsque je rencontre une fleur d'été
Sans que je dise rien, les morceaux se recollent
Et mon petit vélo se remet à tourner

J'ai un petit vélo qui tourne dans ma tête…
J'ai un petit vélo qui tourne dans ma tête…"



Juliette

"Un petit vélo rouillé
Dans un grincement sordide
Prend un chemin embrouillé
Et pédale dans le vide
Il va roulant sur la jante
De plus en plus déglingué
Traçant d’une roue méchante
Un cercle vicieux et vicié
Pour n’pas le voir zigzaguer
Je crains qu’il ne soit trop tard
J’ai sur mes deux yeux crevés
La rustine des idées noires
Ainsi vont mes nuits sans toi
A le regarder tourner
En comptant du bout des doigts
Ses tours de piste obstinés"


envoyés par Amichel


Passager évincé
petit vélo
prend un repos
bien mérité!

Marie-Josée 




24 oct. 2012

côté jardin...



J'ai agrandis l'image à 950 pixels. Si vous n'avez pas l'image en entier vous pouvez la réduire en actionnant la touche Ctrl en même temps que la roulette centrale de la souris et ainsi réduire à votre guise. 
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« Comment peut-on ne pas adorer les cloîtres, ces lieux tranquilles, fermés et frais, inventés, semble-t-il, 
 pour faire naître la pensée pendant qu’on va à pas lents sous les longues arcades mélancoliques ?"
Guy de Maupassant


Les cloîtres se ressemblent
J'aime m'y promener
Et goûter le silence d'un jardin ordonné
Les cloîtres se ressemblent
Crois-tu en leur sacré ?
Véronica 


Cloîtres silencieux, voûtes des monastères,
C'est vous, sombres caveaux, vous qui savez aimer !
Ce sont vos froides nefs, vos pavés et vos pierres,
Que jamais lèvre en feu n'a baisés sans pâmer.
Alfred de Musset

Mon impression à moi, que je garde,
est le désir d'être de plus en plus retiré du monde
et dans un cloître d'études et d'oubli.
Sainte-Beuve

envoyé par Claude


Des lieux où se pose l'esprit
Il est bon d'y retrouver le silence
Simplement laisser errer la pensée
Recentrer son êtr
e
...
Marine D


Croquis de cloître

En automne, dans la douceur des mois pâlis,
Quand les heures d'après-midi tissent leurs mailles,
Au vestiaire, où les moines, en blancs surplis,
Rentrent se dévêtir pour aller aux semailles,

Les coules restent pendre à l'abandon. Leur plis
Solennellement droits descendent des murailles,
Comme des tuyaux d'orgue et des faisceaux de lys,
Et les derniers soleils les tachent de médailles.

Elles luisent ainsi sous la splendeur du jour,
Le drap pénétré d'or, d'encens et d'orgueil lourd,
Mais quand s'éteint au loin la diurne lumière,

Mystiquement, dans les obscurités des nuits,
Elles tombent, le long des patères de buis,
Comme un affaissement d'ardeur et de prière.
Émile Verhaeren 

envoyé par Denise

 

22 oct. 2012

ombres et lumières...








"La beauté n'est que l'ombre annonçant la lumière."
Alain Gagnon

envoyé par Denise 


C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière.
Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac.




C'est dans l'ombre que les coeurs causent,
et l'on voit beaucoup mieux les yeux
quand on voit un peu moins les choses...
Paul Géraldy, Toi et Moi



Assis dans l'ombre d'un rocher,
J'aperçus l'ombre d'un cocher,
qui, tenant l'ombre d'une brosse,
Nettoyait l'ombre d'un carrosse.
Les Frères Perrault, L'Enéide travestie

envoyé par Claude 


Fleurs de pierres
sur mur de lumière
inspire la prière...
Gravures éphémères,
Calligraphie céleste...
Écrire l'amour de la vie.

Claire Fo 
  

Toute la diversité, tout le charme, toute la beauté de la vie se compose d'ombre et lumière.
Leo N. Tolstoi

envoyé par Béa


Tu dessines Lumière
Un trèfle à quatre feuilles
Et moi, je reste à l'ombre ?

Véronica

 
Un rêve

Il était nuit. Ce furent d'abord, – ainsi j'ai vu, ainsi je raconte, – une abbaye aux murailles lézardées par la lune, – une forêt percée de sentiers tortueux, – et le Morimont grouillant de capes et de chapeaux.
Ce furent ensuite, – ainsi j'ai entendu, ainsi je raconte, – le glas funèbre d'une cloche auquel répondaient les sanglots funèbres d'une cellule, – des cris plaintifs et des rires féroces dont frissonnait chaque feuille le long d'une ramée, et les prières bourdonnantes des pénitents noirs qui accompagnaient un criminel au supplice.
Ce furent enfin, – ainsi s'acheva le rêve, ainsi je raconte, – un moine qui expirait, couché dans la cendre des agonisants, – une jeune fille qui se débattait pendue aux branches d'un chêne, – et moi que le bourreau liait échevelé sur les rayons de la roue.
Dom Augustin, le prieur défunt, aura, en habit de cordelier, les honneurs de la chapelle ardente ; et Marguerite, que son amant a tuée, sera ensevelie dans sa blanche robe d'innocence, entre quatre cierges de cire.
Mais moi, la barre du bourreau s'était, au premier coup, brisée comme un verre, les torches des pénitents noirs s'étaient éteintes sous les torrents de pluie, la foule s'était écoulée avec les ruisseaux débordés et rapides, – et je poursuivais d'autres songes vers le réveil.

Aloysius BERTRAND (1807-1841)
Gaspard de la nuit (Posthume, 1842) 

17 oct. 2012

casse-noisette...



Un petit écureuil
A croqué dans la noix
C'est toi !
Véronica 


Noisettes repletes
Dans leur coques bien cachées
Brisées d'un coup sec

Christine 


Fruits secs c'est l'automne
Quand les arbres se déshabillent
noix et noisettes
craquent sous la dent assassine.

Maïté Aliénor


" Les trois noisettes dans le bois
Tout au bout d' une brindille
Dansaient la capucine vivement au vent
En virant ainsi que fille de roi.

Un escargot vint à passer :
" Mon beau monsieur emmenez-moi
Dans votre carrosse ,
Je serai votre fiancée"
Disaient-elles toutes trois .

Mais le vieux sire sourd et fatigué ,
Le sire aux quatre cornes sous les feuilles
Ne s'est point arrêté ,
Et , c' est l' ogre de la forêt , je crois ,
C' est ce jeune ogre rouge , gourmand et futé,
Monseigneur l' écureuil ,
Qui les a croquées....


Tristan Klingsor

envoyé par Mathilde


14 oct. 2012

Stillleben...

Pour Maïté, petite souris silencieuse et fidèle, qui passe régulièrement visiter "Au fil des petites joies". Elle n'aime pas l'expression: "nature morte" et lui préfère l'expression en allemand de: "Stillleben", qu'on peut traduire par: vie silencieuse.

_____

Je suis la coutelle posée sur la nappe
Je vais te manger
Silencieusement ... 

Véronica

 

Non point morte nature
Posée dans un panier
Pour sur la table
Faire vivre ces fruits
Tendrement
Joliment

Offerts !

Marine D 

 

 On dit raisin noir
Mais rouge le vin tiré
Couleur de la vie

Miss Yves

 

Beaux fruits d'automne
Saison des Natur'Rouges
Panier de délices

Christine 

 

Stilleben
secret Éden

Rouge est le sang de la vie
de la source que rien ne tarie
où cette corbeille de fruit
offre ses chairs nourries
du soleil qui les a mûries 

Amichel

 

Tant de vie... la nature nous étonne!
Temps d'amour dans le fruit qui se donne...
Tentation irrésistible!

Claire Fo 

 

 couleurs des Automnes
la saveur en fantaisie
...Rouge et volupté

Olivier 

 

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