9 déc. 2012

crèche...


Noël revient...
Qui nous donnera le droit d'espérer ?...
Espérer et faire, est-ce si différent ?...
Naître et faire naître est un travail...
Espérer est une randonnée longue et escarpée...
Gilbert Adler


Il était une FOI...
Est-ce Dieu possible...

Il y a bien longtemps
Naissait un enfant
Comme on était fier...
Il était la Lumière!
Naître sur la paille,
N'être qu'un feu de paille.
Il apportait la PAIX...
Qu'est-ce qu'on en a fait!!!

On croit qu'il reviendra
Nous prendre dans ses bras...
Lui le Roi des rois
Descendu ici-bas.
Claire Fo


Le ciel est noir, la terre est blanche ;
- Cloches, carillonnez gaîment ! -
Jésus est né ; - la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.


Pas de courtines festonnées
Pour préserver l'enfant du froid ;
Rien que les toiles d'araignées
Qui pendent des poutres du toit.


Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l'échauffer dans sa crèche
L'âne et le boeuf soufflent dessus.


La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s'ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le choeur des anges
Chante aux bergers : " Noël ! Noël ! "
Théophile Gauthier
envoyé par Denise 


La Vierge à la crèche
Alphonse DAUDET
Recueil : "Les Amoureuses"

"Dans ses langes blancs, fraîchement cousus,
La vierge berçait son enfant-Jésus.
Lui, gazouillait comme un nid de mésanges.
Elle le berçait, et chantait tout bas
Ce que nous chantons à nos petits anges…
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.

Étonné, ravi de ce qu’il entend,
Il rit dans sa crèche, et s’en va chantant
Comme un saint lévite et comme un choriste ;
Il bat la mesure avec ses deux bras,
Et la sainte vierge est triste, bien triste,
De voir son Jésus qui ne s’endort pas.

« Doux Jésus, lui dit la mère en tremblant,
« Dormez, mon agneau, mon bel agneau blanc.
« Dormez ; il est tard, la lampe est éteinte.
« Votre front est rouge et vos membres las ;
« Dormez, mon amour, et dormez sans crainte. »
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.

« Il fait froid, le vent souffle, point de feu…
« Dormez ; c’est la nuit, la nuit du bon dieu.
« C’est la nuit d’amour des chastes épouses ;
« Vite, ami, cachons ces yeux sous nos draps,
« Les étoiles d’or en seraient jalouses. »
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.

« Si quelques instants vous vous endormiez,
« Les songes viendraient, en vol de ramiers,
« Et feraient leurs nids sur vos deux paupières,
« Ils viendront ; dormez, doux Jésus. » Hélas !
Inutiles chants et vaines prières,
Le petit Jésus ne s’endormait pas.

Et marie alors, le regard voilé,
Pencha sur son fils un front désolé :
« Vous ne dormez pas, votre mère pleure,
« Votre mère pleure, ô mon bel ami… »
Des larmes coulaient de ses yeux ; sur l’heure,
Le petit Jésus s’était endormi."
envoyé par Amichel 


L'enfant sourit
Entre le boeuf et l'âne gris
L'univers s'illumine
Douceur d'un soir
Sur la terre...
Marine D


Les rois mages

Les rois mages marchaient ne sachant le chemin,
Qui pourrait les mener jusqu’au petit berceau,
Où dormait comme un ange cet enfant renouveau,
Le sauveur de la terre le sauveur des humains.

Une étoile brilla tout à coup dans la nuit,
Qu’ils suivirent attentifs jusqu’à cette humble étable,
Et tout près de Marie et Joseph attendris
Ils se sentirent emplis d’un bonheur ineffable.

Jésus enfant choisi c’est à toi que l’on doit,
De fêter chaque année ce beau jour de Noël,
Qui fait briller les yeux des enfants attendris,
Comme brillent éclatantes les étoiles du ciel.

Dans le cœur de chacun même des incroyants,
Ce soir-là quelque chose se passe et nous dépasse,
Le monde tout à coup semble rempli de grâce,
Et redevient uni l’espace d’un instant.

Petit enfant qui rêve en attendant Noël,
De sapins de bonbons tu oublies trop souvent,
Que l’amour et la joie sont aussi essentiels,
A la vie que jouets bonbons ou bien présents.

C’est beau pour nous les grands quand au matin venu,
Tu découvres soudai, au pied du vert sapin
Ces paquets en rubans si longtemps attendus
Mais penses un peu aussi à tous ceux qui ont faim.

Qui n’ont pas comme toi, la chance d’un bon lit,
Et de pouvoir s’asseoir près de table garnie.
Qui vivent dans le froid et souvent la misère,
En ce soir de Noël pensons à tous nos frères.
© Marie LC, 8 décembre 2005

5 déc. 2012

la nuit tombe...


La nuit tombe
Flûte ! j'ai oublié d'aller chez Positif Coiffure
Me faire couper les tifs
Restructurer ma hure
Pour rester positif !


Bien lunés!
Par une nuit sans lune...malgré ce désastre du ciel,
Chacun avec sa chacune...sous des astres artificiels,
comme des somnambules...damoiseaux et damoiselles,
marchent les noctambules...paradis inconditionnels,
sous les brillants funambules...c'est la fête annuelle!


"" O Nuit, selon sa vie, tout homme qui vieille
Inspire ton horreur ou ta sénénité,
Et donne à jamais à celui qui sommeille
Le rêve qu'il a mérité.""
Sully Prudhomme
envoyé par Claude 


La nuit s'illusionne
dans la rue piétonne
de tant de lumières
qui brillent sur terre
les passants vont viennent
privés des veillées anciennes
dans la frénésie triste
des noëls autistes
les santons sont dans la crèche
les pauvres sont dans la dèche
dans une ronde folle les boules
étincellent et tourneboulent
la nuit tombe
et le jour meurt
Amichel 


Poussières d'étoiles
Font danser les rues d'hiver
Remonte ton col

La nuit tombe
et vole en mille éclats
Les passants
Bras-dessus, bras-dessous
s'avancent sous les globes
terrestres, lunaires
La nuit n'est pas noire
mais bleue
Noël approche
faites vos voeux.

2 déc. 2012

quelle heure est-il ?



_ Quelle heure est-il ?
Madame sort, dîne ...

_ Il est cinq heures
Monsieur, beau, mord ...

_ Monsieur Baume or ? Madame Sort ding ?
_ M'entendez-vous en haut du ring ?
_ Il est trop tôt pour les corps beaux !
_ N'attendez plus !

_ Mais que fait-il, Madame Sardine ?
_ Le maquereau, Monsieur Mots Rue !

"Avez-vous jamais rencontré quelqu'un qui se soit demandé pourquoi les aiguilles d'une horloge tournent dans un sens et non dans le sens contraire ?"
Paulo Coelho

D'yeux du ciel!

L'horloge d'or...
les yeux ouverts dort.
Surveille les passants,
c'est son passe-temps.
Coiffée d'un abat-jour,
fait un aller-retour.
De lent nuit certain
jusqu'au petit mat-teint...
Sonne cinq heures
Réveil en choeur!
Déjà le jour
Allez on court!
Le temps file où...
C'est un sacré filou!
Claire Fo


Le clocher de ses yeux ronds
nous regarde furibond
semblant dire: «hâtez vous!»
le temps passe plus que prou
les aiguilles sont des ciseaux
qui coupent la vie en morceaux
avec son chapeau pointu
c'est un sorcier qui s’évertue
à donner l'heure aux passants
qui vont et viennent insouciants
tristes gais ou mécontents
avides de l'or du temps
qui illumine ses horloges
là où hélas la mort loge
Amichel 


Oeil à facettes
Eclair la nuit
Curieuse pendulette
miracle d'horloge rit
Saravati


Il est 5 heures...
Le clocher s'éveille
Il est 5 heures...
Je n'ai pas sommeil !
Christine


Le fantôme de la nuit
se hisse sur les toits
chapeau pointu
regard phosphorescent
au son de la cloche
le derviche tournant
se joue des heures
des minutes et du temps
bon an, mal an
Maïté Aliénor

29 nov. 2012

éclairer...



« Nous cheminons au milieu des arbres du bien et du mal - à la recherche de la lumière. »
 Stanislaw Jerzy Lec
envoyé par Béa


Là où tu caches ton rêve Herberth,
Court vite te mettre au vert.
Toi l'allumeur de mots roses,
Laisse là l'humeur morose.
Vois dans la lumière blanche
Mille feux-follets qui dansent,
Brillants capteurs de lune
Pour journée d'infortune...

Le réverbère

Une petite fille qui avait son jardin à elle y avait planté des ampoules électriques dans l'espoir (un bien petit espoir) qu'il y pousserait des fleurs lumineuses ou peut-être, elle ne savait trop sous quelle forme, simplement de la lumière. Comme il n'y poussait rien au bout de plusieurs semaines, elle n'insista pas davantage et finit par oublier la chose. Elle avait grandi d'ailleurs pendant ce temps.
Quinze ans après, alors qu'elle arrivait parfois, avec bien des conditions difficiles, à être encore une petite fille, elle se rendit à son ancien jardin.
D'abord elle n'en reconnut rien. Une rue passait par là. Il y avait des maisons plus loin. Ici tout près, à peine un petit coin de parc. Mais à deux pas d'un vieil orme qu'elle avait bien connu, à la place exacte de son jardin, avait poussé très haut et fleurissait pour la nuit toute proche, un réverbère.
Gilles Vigneault
envoyé par Denise 



l'allumeur de réverbère
éclaire bien des mystères

Rêve
herbe
erre

dans les bois
le cœur se serre
sur l'herbe erre
la biche aux abois
que des chiens en rêve
poursuivent sans trêve

rêve
herbe
erre

dans les bois
le rêve erre à l'aise
et l'herbe l'apaise
les oiseaux des rêves
dans le cœur s'élèvent

rêve
herbe
erre

promenons nous dans les bois
où erre le loup des rêves
quand le jour s'achève
dans les forêts d'autrefois

l'allumeur de réverbère
éclaire bien des mystères
Amichel


Dans le velours et le damas de l’automne
Sourit le réverbère.
Haut perché et gagnant le feuillage
Il éclaire le mystère.
Vertes et rousses sensations
Impressions flamandes
L’automne s’étire au pied des arbres
Sous le réverbère
Qui de sa flamme, blanche mèche
Réveille les drapés, les voilages,
Les branches sans cesse agitées.
Maïté Aliénor

28 nov. 2012

ma boule...





Bientôt je ferai la boule
Pour décorer petit sapin
En nid de verre, elle sera poule
Pour des coqs et ...
Ce sera bien
Tôt Noël ! 


Les villes nous font rêver
Avec leurs sapins de fêtes
Qui brillent doux, rondeurs de mère
Nos yeux d'enfants émerveillés
Amidonnent leur coeur pour l'hiver


Le sapin ne perd pas la boule
les lutins dans l'herbe se roulent
puis accrochent les cadeaux
de rameau en rameau
Noël qui vient sera beau
dans son blanc manteau 

Je perds la boule
Je me chamboule
Et je m'enroule
En serpentins
Qui vont et viennent
Tels des lutins
Qui me préviennent
Des beaux festins
Ornés de boules
Pleins de cadeaux
Et de gâteaux
J'en perds la boule !!!
Marine D

25 nov. 2012

le ciel ce matin...


"Les nuages nagent comme des enveloppes géantes, comme des lettres, que s'enverraient les saisons."
Ismaïl Kadaré


Ciel que j'aime
Ciels zébrés,
Ciels griffés de lisières
Ciels noyés de lumière
Ciels bleus brodés de gris
Battus d'ailes furtives
Noirs d'orage
Fureurs violacées...
Ciels roses du matin
Riches de promesses...
Marine D 


C'est un ciel de mousquetaires
en garde! nuages couleur de terre
Toutes épées tirées
lames entrecroisées
Le matin s'est déchiré!
Maïté Aliénor


Chasser les nuages noirs...
Jusqu'au trésor caché....
Trouver la vie X-citante!
Claire Fo 


Un ciel menaçant
Une éclaircie se dessine
L'oeil du cyclone
Christine

21 nov. 2012

le jour se lève...



"Il est un moment à chaque aube où la lumière est comme en suspens;
un instant magique où tout peut arriver. La création retient son souffle."
Douglas Adams 


« L'aurore aux doigts de rose »
ainsi que dit le vieil Homère
se lève et notre coeur se serre
d'aimer tant de beauté on n'ose
car d'un si grand bonheur on craint
que les dieux ne se montrent jaloux
et que le jour soit au regret contraint
pour nous punir d'un ciel si doux
Amichel 



Lorsque le jour se lève c'est un autre rêve qui commence,
et à chaque jour succède un jour plus clair,
à chaque éblouissement un nouvel éblouissement...
Louis Gauthier
envoyé par Denise 
         
        
Chasser lent-nuit
D'un doux baiser
Sur ta peau lisse
   Rosir de plaisir...
Claire Fo 


Le jour se lève
la nuit s'achève
l'aurore teint le ciel en rose
au loin un oiseau vole et se pose
ouvre ses ailes agiles
un air vif lave le cœur des soucis
et des songes par l'angoisse noircis
Le jour se lève
la nuit s'achève
sur le miroir de l'eau de l'étang
les canards glissent indifférents
aux bruits et aux rumeurs du vent
et s’ébrouent dans le soleil levant
Le jour se lève
la nuit s'achève
c'est un moment de grâce fragile
où la vie endormie immobile
s'éveille avec l'aube rouge du sang
qui coule dans les veines du temps
Le jour se lève
la nuit s'achève
Amichel

              
"La confusion morose
Qui me servait de sommeil
Se dissipe dès la rose
Apparence du soleil.
Dans mon âme je m'avance
Tout ailé de confiance:
C'est la première oraison!
À peine sorti des sables,
Je fais des pas admirables
      Dans les pas de ma raison ...
        Paul Valéry
envoyé par Marie-Paule  



"Rose d'un seul rêve
au chant ouvert
au parfum clos
Tu ne mourras point."
François Cheng


En toi naît la douceur et le bleu
La rumeur du silence
sur les lèvres duquel
se dessine la brume.
je l'étire, je la hume
je l'effleure du doigt
Je la pointe à la ligne
du levant au temps de l'instant.
Maïté Aliénor

 
« Le matin, c'est la jeunesse du jour.
Tout y est gai, frais et facile.
Il ne faut pas l'abréger en se levant tard. »
Arthur Schopenhauer
envoyé par Simone  
 
  

17 nov. 2012

attraper la lumière...



« Que serait la lumière sans les êtres qui la perçoivent ? » 
 Philippe Montillier

Le photographe
Se fait tout petit 
C'est beau !
Véronica


"Le bonheur, quel qu'il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement."
Friedrich Nietzsche
envoyé par Denise 


" Que serait la lumière sans les êtres qui la perçoivent ? »
J'ai tendance à penser l'inverse :
Que seraient les êtres sans la lumière ?
Que cette lumière soit la lumière du soleil ou la lumière de l'intelligence .

Par contre , je dirais , dans la même direction de Montillier :
Que seraient les choses sans un être qui les perçoit ?
Une chose , pour une personne , ne prend de sens que dans la mesure où elle est perçue .
Un beau paysage n'a pas de sens pour l'aveugle qui est devant lui .
Jean


Jouer à cache-cache
avec l'ombre et la lumière
l'oiseau va sortir
Miss Yves 


attraper la lumière
comme une prière
pour que jamais
ne vienne la nuit
même à genoux
même accroupie
garder le moindre rai.
Maïté Aliénor 


En tes yeux la lumière
En mon coeur ton sourire
Fulgurances et soupirs
Attraper le soleil
Marine D


« Ne voit la lumière que celui qui est éclairé. »
Réda Hadjouti
envoyé par Clo 


14 nov. 2012

dans l'eau...


J'ai pour toi un lac quelque part au monde
Un beau lac tout bleu
Comme un oeil ouvert sur la nuit profonde
Un cristal frileux
Qui tremble à ton nom comme tremble feuille
A brise d'automne et chanson d'hiver
S'y mire le temps, s'y meurent et s'y cueillent
Mes jours à l'endroit mes nuits à l'envers.

J'AI POUR TOI UN LAC
Gilles Vigneault


Le soir plein de lueurs et de miroirs,
Le soir, sur les étangs et la forêt d'automne,
S'enténèbre soudain et soudain resplendit,
Tandis que les grands vents, avant la nuit,
Au long des routes monotones,
Rentrent lassés de l'infini.
Emile Verhaeren

Echo système

-"ôte toi de là ,vieille branche,c'est mon tour !",dit Narcisse ,
à l'arbre qui se mirait dans l'eau .
-"je veux bien te faire un fleur" ,répondit l'arbre.
Amichel 


L'ARBRE ET SON MIROIR

Quelques rides en surface
Et tout à coup
Tout son reflet est flou...
C'est fou !
Christine


11 nov. 2012

se dépouiller...


Je te couvrirai d'or
parce que tu t'endors...
Je me dépouille
sur ta dépouille...

Jour de froidure
pour Dame Nature...
Fini lit vert
Arrive l'hiver..


Une branche sur l'oiseau
Chantait en perdant ses feuilles
L'automne tenait l'archet
Du violon qui gémissait
Dans le vent venu de l'ouest
Murmurant des choses tristes
Et l'oiseau pleurait tout seul
Fleurissant le sombre ormeau
De ses larmes en corolles
De cristal et d'or nouveau
Et la branche et le moineau
Dans la brume pure et grise
Ont marié leur nostalgie
Au mystère de la nuit.
Raïssa Maritain


"Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi"...
Prévert


Leur or à terre s’amoncelle
le vent d'automne chante l'oubli
la vie s'effeuille en ritournelle
avec la douceur de la pluie
et tristement nous ensorcelle
le temps s'en va le temps s'enfuit
mais il suffit d'une étincelle
pour ranimer un coeur contrit 
Amichel 


Jaune lumière
Pointillisme au naturel
Les arbres pleurent
Christine

Feuille après feuille
d'or l'arbre se déshabille
trésor à nos pieds
Josette

Se parer d'or fin
Puis dépouiller le viel homme
Pour renaître à soi
Miss Yves


Mille et un sequins
Dernier cadeau de l'automne
A qui va passer
Miss Yves


Arbres aux cent écus
aux cent feuilles-cœurs
Jaunes parures couleur paille
Lutte pour un restant de verdure
L'automne en tremble
L'automne au bouleau
L'automne ginko biloba
Et tralala ça durera ce que ça durera.
Maïté Aliénor 


Automne aux feuilles d’or dans le vent du hasard
Échevelé
Automne au teint vermeil, aux cils dans le brouillard
Entremêlés
Automne évanescent diffusant ta lumière
Mordorée
La fin est sur tes mains une mélancolie
Entrelacée
Le terme est pour demain, je vois que tu souris
Sans te lasser
© marine Dussarrat
 

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