13 déc. 2012

anges musiciens...







Un billet que je dédie à Claude qui aime les anges


Un ange passe dans le silence…

Dans nos cœurs plus de violence
Vers l’infini notre âme fait voile
Aux chants divins nés des étoiles
Mais c’est un ange musicien !

Un ange passe dans le silence…

Il est promesse d’espérance
Il illumine l’obscur chemin
Où va errant l’aveugle pèlerin
Mais c’est un ange gardien !

Un ange passe dans le silence…

La joie remplace la souffrance
La paix règne à l’unisson
Pour célébrer un enfançon
Mais c’est un ange de mélodie !

Un ange passe dans le silence…

Il est témoin d’une présence
La nuit de Noël enfante le jour
Où la vie ne sera plus qu’Amour
Mais c’est un ange du paradis !
 Michaelangelo


" L' ange est le musicien du silence de Dieu..."
Dominique Ponnan
envoyé par Mathilde


"Les anges musiciens

Sur les fils de la pluie,
Les anges du jeudi
Jouent longtemps de la harpe.
Et sous leurs doigts, Mozart
Tinte, délicieux,
En gouttes de joie bleue
Car c’est toujours Mozart
Que reprennent sans fin
Les anges musiciens
Qui, au long du jeudi,
Font chanter sur la harpe
La douceur de la pluie."
Maurice Carême
envoyé par Amichel


L'envol des anges

L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants
Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs
Qui frémissent au souffle onduleux du mystère.

Les longs voiles traînants des anges de la terre
Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit, en une
Ascension dont l'essor tremble au clair de lune.

N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ?
Les étoiles, au chant des sphères éternelles,
Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées,

Qui lentement, parmi les ombres embaumées,
Et le soleil immense et bleu de toutes choses,
Eventent le silence et font pâmer les roses.
Fernand Gregh
envoyé par Denise


« J'ai vu un ange dans le marbre et j'ai seulement ciselé jusqu'à l'en libérer. »
 Michel-Ange
envoyé par Béa


Tout à fait dans mes cordes!
Jouer en vire-tu-oses de la musique i-magie-n'erre....
J'admire!
Claire Fo


Connais-tu les secrets du petit ange blond
Aux rondes joues d'enfance
Aux boucles en cascade
Du joli page vénitien
L'escarboucle en ses yeux
Espiègles et souriants
Tel un gracieux Tintoretto
De la Renaissance italienne

Il a gardé l'image
Parfaite et rayonnante
D'un précieux cadeau de la vie
Bien rangé et pour toujours
Dans la boîte à plaisir
Dans la boîte à sourire
Dans la boîte à bonheur
Et dans mon coeur
Marine D 


La pierre vibre
du bout de l'ongle
sourire fragile
vers un autre monde
Marie-Josée


La blanche neige

Les anges les anges dans le ciel
L'un est vêtu en officier
L'un est vêtu en cuisinier
Et les autres chantent

Bel officier couleur du ciel
Le doux printemps longtemps après Noël
Te médaillera d'un beau soleil
D'un beau soleil

Le cuisinier plume les oies
Ah! tombe neige
Tombe et que n'ai-je
Ma bien-aimée entre mes bras
Apollinaire, Alcools
Miss Yves


Préparer Noël
Notes égrenées dans le ciel
Musique céleste

 Christine


Le silence chante
et la voix des anges
pénètre mon coeur

Josette  
 

11 déc. 2012

noir et blanc...


Comment appeler son chat

C'est un art délicat, que d'appeler son chat :
Le baptiser n'est pas un simple passe-temps.
Je ne travaille pas du chapeau, croyez-moi,
Mais sachez-le, un chat a trois noms différents.
Un chat a, tout d'abord, son nom de tous les jours,
Comme Pierre ou Jean-Paul, Aglaë, Pompadour,
Comme Sylvain ou Luc, Chat-fouuré, Cyprien...
Tous sont des noms sérieux, pour chats bien de chez nous.
Mais un chat a besoin, il faut que ça se sache,
D'un vrai nom personnel, un nom plus majestueux.
Sans ce nom, il ne peut pas redresser sa queue,
Affirmer sa fierté, hérisser ses moustaches.
Des noms de cette sorte, en veux-tu, en voilà,
Comme Méta-Mhétyl. Ouitchi, Kalikola...
Mais par-dessus tout ça, il reste encore un nom,
C'est le nom que jamais nul ne peut deviner,
C'est le nom dont jamais nul ne saura le nom,
LE CHAT QUI LE CONNAIT ne veut le révéler...
Thomas Stearns Eliot


Un petit chat métis
Attendait près d'un banc
Le regard à l'automne
Véronica 


Mise au ban?
Sol-y-terre..
Statue quo!
Claire Fo


Chat Chouchen promène sa langueur
Et je l’envie parfois
Ses mimiques empreintes de douceur
Font ma joie

Chouchen ce félin si gracieux
A des manières que j’admire
Je suis fascinée par ses yeux
Là où l’innocence se mire

Il gratte à la vitre, impatient
Sans attendre, il me faut ouvrir
Il sait bien ce petit chenapan
Que je suis là pour obéir…

Il vient envahir mon espace
Tandis que je cherche une rime
Petit témoin du temps qui passe
De nos si doux moments intimes

Chat Chouchen promène sa langueur
Et je l’envie parfois
Ses mimiques empreintes de douceur
Font ma joie
Marine D


Sa Majesté le chat assis tout près d'un banc
Attendait en offrant son joli poitrail blanc
Mais qu'attendait-il donc, ce matou bien confiant
Peut-être une souris ou simplement le vent.

Les chats aiment sentir le vent sur leurs moustaches
Qui leur transmet les sons et odeurs des sous-bois
Et celui-ci aimait jouer à cache-cache
Avec les feuilles d'or qui craquaient sous son pas.
© Marie LC, 13 décembre 2012  


Comment l'appeler ?
Felix est un peu commun
Whisky trop coquin
Disons Nez blanc
Ou Yin & Yang ?
Tania

9 déc. 2012

crèche...


Noël revient...
Qui nous donnera le droit d'espérer ?...
Espérer et faire, est-ce si différent ?...
Naître et faire naître est un travail...
Espérer est une randonnée longue et escarpée...
Gilbert Adler


Il était une FOI...
Est-ce Dieu possible...

Il y a bien longtemps
Naissait un enfant
Comme on était fier...
Il était la Lumière!
Naître sur la paille,
N'être qu'un feu de paille.
Il apportait la PAIX...
Qu'est-ce qu'on en a fait!!!

On croit qu'il reviendra
Nous prendre dans ses bras...
Lui le Roi des rois
Descendu ici-bas.
Claire Fo


Le ciel est noir, la terre est blanche ;
- Cloches, carillonnez gaîment ! -
Jésus est né ; - la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.


Pas de courtines festonnées
Pour préserver l'enfant du froid ;
Rien que les toiles d'araignées
Qui pendent des poutres du toit.


Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l'échauffer dans sa crèche
L'âne et le boeuf soufflent dessus.


La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s'ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le choeur des anges
Chante aux bergers : " Noël ! Noël ! "
Théophile Gauthier
envoyé par Denise 


La Vierge à la crèche
Alphonse DAUDET
Recueil : "Les Amoureuses"

"Dans ses langes blancs, fraîchement cousus,
La vierge berçait son enfant-Jésus.
Lui, gazouillait comme un nid de mésanges.
Elle le berçait, et chantait tout bas
Ce que nous chantons à nos petits anges…
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.

Étonné, ravi de ce qu’il entend,
Il rit dans sa crèche, et s’en va chantant
Comme un saint lévite et comme un choriste ;
Il bat la mesure avec ses deux bras,
Et la sainte vierge est triste, bien triste,
De voir son Jésus qui ne s’endort pas.

« Doux Jésus, lui dit la mère en tremblant,
« Dormez, mon agneau, mon bel agneau blanc.
« Dormez ; il est tard, la lampe est éteinte.
« Votre front est rouge et vos membres las ;
« Dormez, mon amour, et dormez sans crainte. »
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.

« Il fait froid, le vent souffle, point de feu…
« Dormez ; c’est la nuit, la nuit du bon dieu.
« C’est la nuit d’amour des chastes épouses ;
« Vite, ami, cachons ces yeux sous nos draps,
« Les étoiles d’or en seraient jalouses. »
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.

« Si quelques instants vous vous endormiez,
« Les songes viendraient, en vol de ramiers,
« Et feraient leurs nids sur vos deux paupières,
« Ils viendront ; dormez, doux Jésus. » Hélas !
Inutiles chants et vaines prières,
Le petit Jésus ne s’endormait pas.

Et marie alors, le regard voilé,
Pencha sur son fils un front désolé :
« Vous ne dormez pas, votre mère pleure,
« Votre mère pleure, ô mon bel ami… »
Des larmes coulaient de ses yeux ; sur l’heure,
Le petit Jésus s’était endormi."
envoyé par Amichel 


L'enfant sourit
Entre le boeuf et l'âne gris
L'univers s'illumine
Douceur d'un soir
Sur la terre...
Marine D


Les rois mages

Les rois mages marchaient ne sachant le chemin,
Qui pourrait les mener jusqu’au petit berceau,
Où dormait comme un ange cet enfant renouveau,
Le sauveur de la terre le sauveur des humains.

Une étoile brilla tout à coup dans la nuit,
Qu’ils suivirent attentifs jusqu’à cette humble étable,
Et tout près de Marie et Joseph attendris
Ils se sentirent emplis d’un bonheur ineffable.

Jésus enfant choisi c’est à toi que l’on doit,
De fêter chaque année ce beau jour de Noël,
Qui fait briller les yeux des enfants attendris,
Comme brillent éclatantes les étoiles du ciel.

Dans le cœur de chacun même des incroyants,
Ce soir-là quelque chose se passe et nous dépasse,
Le monde tout à coup semble rempli de grâce,
Et redevient uni l’espace d’un instant.

Petit enfant qui rêve en attendant Noël,
De sapins de bonbons tu oublies trop souvent,
Que l’amour et la joie sont aussi essentiels,
A la vie que jouets bonbons ou bien présents.

C’est beau pour nous les grands quand au matin venu,
Tu découvres soudai, au pied du vert sapin
Ces paquets en rubans si longtemps attendus
Mais penses un peu aussi à tous ceux qui ont faim.

Qui n’ont pas comme toi, la chance d’un bon lit,
Et de pouvoir s’asseoir près de table garnie.
Qui vivent dans le froid et souvent la misère,
En ce soir de Noël pensons à tous nos frères.
© Marie LC, 8 décembre 2005

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