17 avr. 2015

clochettes...



Bleu clochettes
bleu printemps
bleu bonheur !


Des grappes d'azur
tombées du ciel dans le pré
muscaris en fleur

Tilia


À l'appel des clochettes
Répond le bourdon
Qui va "compter" fleurettes
C'est un cupide-donc!

Claire Fo


Couleur indigo

Ton petit doigt touche le ciel
Bleu
C'est l'heure couleur indigo
La petite maison ferme ses grands yeux
L'horloge bat tout-à-coup la chamade
Ton regard ardoise me frôle
Et tout devient
Bleu
Couleur bonheur
Comme une petite fleur de rien du tout
Bleu
Comme un bateau à l'amarre
Qui va prendre la mer
Bleue
Lumière inespérée
Si bleue
Eclair d'éternité


© marine Dussarrat





Muscari en Pizzicati
Clochettes tintez
Printemps sans charivari
Soyez de petites fées
Dans l'herbe qui reverdit
Petits oeufs bleus bien gonflés
Finement ourlés banc uni
Entre les feuilles bien serrés
Vous voilà éclos en généreux tapis
Maïté Aliénor


A tant tinter dans l'azur
Azur elles sont devenues
Muscaris

Miss Yves


Grappes de muscat
les muscaris lie -de -vin
font tourner les cœurs

Miss Yves


12 avr. 2015

route et chemin


Une fois n'est pas coutume, en général la photo que j'affiche sert de support aux passantes et aux passants  pour y mettre des mots. Aujourd'hui j'ai choisi de faire l'inverse, l'image vaut ce qu'elle vaut, elle n'est qu'un prétexte pour illustrer une chanson interprétée par Fred Pellerin et vous faire partager mon coup de coeur pour lui.
Fred Pellerin est un conteur, écrivain, scénariste et chanteur québécois que j'ai découvert tout récemment grâce à Claire Fo qui avait publié son hommage à Gilles Vigneault. 
Cet hommage je l'ai trouvé émouvant, pour ne pas dire plus... J'aime autant le répertoire nostalgique de cet artiste, que son humour de conteur. J'ai épluché toutes ses vidéos sur le net. :-)
Et puis, ce joli parler québécois !!!






Ma vie est un long chemin sans fin
Et je ne sais pas très bien où j'm'en vais
Je cherche dans les faubourgs et les villes
C'est dans l'espoir d'accomplir mon destin
Mille après mille je suis triste
Mille après mille je m'ennuie
Jour après jour sur la route
Tu n'peux pas savoir comme j'peux t'aimer
Chaque mille que je parcours semble inutile
Je cherche toujours sans rien trouver
Je vois ton visage qui me hante
Je me demande pourquoi je t'ai quitté
Mille après mille je suis triste
Mille après mille je m'ennuie
Jour après jour sur la route

Tu n'peux pas savoir comme j'peux t'aimer
Un jour quand mes voyages auront pris fin
Et qu'au fond de moi j'aurai trouver
Cette paix dont je sentais le besoin
A ce moment je pourrai m'arrêter
Mille après mille je suis triste
Mille après mille je m'ennuie
Jour après jour sur la route
Tu n'peux pas savoir comme j'peux t'aimer
Tu n'peux pas savoir comme j'peux t'aimer
Tu n'peux pas savoir comme j'peux t'aimer
Gerry Joly







Boutons d'or aux lèvres
nez au vent l’œil dans les nuages
tout'la saint'journée 
 
 
Stratocumulus
cheminent les pèlerins
au bonheur des arbres


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