Un vrai tic, une obsession ! J'y suis retournée, à mon champ d'oseille. J'ai gagné un peu de netteté me semble-t-il mais le soleil était voilé donc pas de jolies transparences sur la première image mais toujours ces belles petites graines qu'Odile appelle des confettis et qui vont du vert tendre à toute la gamme de roses et de bruns selon leur maturité. Il a raison Gérard, la pra tique est sûrement la seule manière d'améliorer un tant si peu ses images. Et surtout, grâce à lui j'ai rencontré une nouvelle copinaute qui s'appelle Oxygène et qui mérite bien son nom ! Son blog est une bouffée de fraicheur, d'amitié, et de beaux voyages !
Ma bohème
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
Arthur Rimbaud
envoyé par Florian
Ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens
chante à tue tête
un gai va-nu-pieds
je vous offre
un riche
très riche présent
du blé
de l'oseille
de la monnaie du pape
de l'or
de l'argent
des diamants
le trésor des champs
des prés
ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens
Amichel
Les fleurettes jouent à cache cache
se balancent, ondulent, vrillent
comme confettis sur leur branche
qu'un souffle de soleil éparpille ...
Chris