20 déc. 2010
anges...
15 déc. 2010
la grande roue...
La roue tourne
Et alors ?
Elle n’a pas que des crocs
Diront les optimistes
Inavouables masochistes
Aux baraques foraines
Il arrive parfois
Qu’on gagne le gros lot
Un bel ours en peluche
Une poupée Barbie
Du champagne tiédi
Et si l’on perd
Quelle importance ?
Allez ! Tournez manèges !
Plus haut ! Plus haut ! les balançoires
La mort nous fera rire
Ou peur peut être
Dans le train fantôme
Aux vénéneux frissons
Ivresse de l’horreur !
La barbe à papa
Nous colle au menton
On lancera des confettis
A la volée
Des concetti aux filles
Trop fardées
Les masques de carnaval
Cacherons notre triste figure
La vie est une fête
Qu’on se le dise !
Amichel
Allez viens
mettons nos cache-nez
et embarquons
il n'y aura qu'à se serrer
le ventre un peu tendu
les mains un peu se tordent
mais là haut,
dans le rose gauffré
il y aura nos rires
et nos yeux qui clignotent !
Chris
Le succès est comme une grande roue ; on ne peut vraiment apprécier la vue que l'on a d'en haut que si l'on redescend quelques fois.
Yvon Deveault
envoyé par Clo
Grande Roue illuminée
Au soleil du soir
Comme un tour de magie
Pour une ronde balade
Dans le ciel assombrit
A la rencontre des nuages
Juste avant la nuit
Christine
____________
9 déc. 2010
traces...
ne portent pas de graines
traces éphémères
l'autre je
Et la voûte étoilée s'accroche aux capuchons
Les gamins avancent, la lanterne à la main
leurs sabots crissent sur le blanc du chemin
et le Minuit Chrétien tintinabule sa chanson ...
Chris
Un chemin sous la neige ,
entre des ceps de vigne
garde noire du froid ,
décor intemporel
de mémoire d'antan
de la marche à l'étoile
des santons des campagnes :
un chemin de noël
d'autrefois
qui nous hante
et qui revit ici ,
dans le silence blanc
et l'haleine gelée du vent
Amichel
Poudre de bois
Sur l'eau d'Yves
Erre
Tes pas d'homme
Servanne
Froid en octobre
Neige en novembre
Noël en décembre
Le chemin est tracé
Y'a plus qu'à suivre
Les pieds dans la poudreuse
Jusqu'à la fin de l'année
Que l'on vous souhaite heureuse !
Christine
"...Petit garçon, il est
l’heure d’aller se coucher.
Tes yeux se voilent,
Ecoute les étoiles,
Tout est calme, reposé,
Entends-tu les clochettes tintinabuler ?..
_____________
5 déc. 2010
feux d'artifice...
les jets de lumière
chantent et crépitent le ciel
les blés reviennent !
L'autreje
La vie
Dans ton feu d'artifices
Tu es ta petite lueur
De vie
Annick
les palmiers illuminés
par des éclairs d'orages
se balancent déchainés
en des transes de rages
Amichel
Palmiers de lumières
D'étoiles filantes
A l'assaut de la nuit
Retombent en poussière
D'étincelles brillantes
Bouquet final avant minuit
Christine
les étincelles ambrées épousent les courbes
c'est la danse électrique des palmes
et leurs zébrures habillent le noir
Chris
27 nov. 2010
ciel et nuages...
Les nuages d'aurore
L'endormi au reveil
Ouvre des yeux sereins
Dans le ciel de la nuit
Filandreux, bien joufflus,
Cotonneux, moutonneux,
Entre cirrus et nimbostratus
Tout une famille de petits cumulus
Anime le bleu du ciel
Dans un ballet éternel.
Que deviendrai le ciel bleu
Si les nuages n'existaient pas ?
Christine
Un jour son ciel de vie
Se niche dans un nuage
Et se laisse serrer
Par l'épuisette du temps
Ravie de tellement
De sa prise en otage
Annick
Nous irons boire le ciel
tout piqueté de nuages
et sur le rose qui ruisselle
je mettrai un peu de bleu
dans la flaque qui danse
ton sourire réveille
la beauté des jours
blancs et cotonneux ...
« Les couleurs de la montagne se reflètent sur le vêtement,
La lumière d’automne raccompagne l’éclat du couchant.
Vent pur, le pin de lui-même bruit,
Aux gelées, les oies sauvages commencent à migrer.
Soies multicolores entassées sur les berges aux érables,
Brumes et nuées du couchant abondent au versant du mont bleu.
Errant çà et là, on fredonne seul en les contemplant,
Au crépuscule, on pousse la porte de branchages. »
Poème bouddhique .
envoyé par
Regarder le ciel
C'est sûr mon aimé
Tu voles là-haut dans les nuages.
Delphinium
__________
22 nov. 2010
douceur...
La plus grande douceur de la vie, c'est d'admirer ce qu'on aime.
Laure Conan
Dans la douceur laiteuse
d'une fleur virginale
en son sein est tombée
une pépite d'or du soleil
les yeux aiment ces gourmandises
qui mettent le cœur à la bouche
pour un baiser
Amichel
Coeur de fruit coloré
Avec délicatesse,
Sans trop de vitesse,
Tournez la cuiller
Pour mélanger,
Sans l'écraser,
Ce dessert velouté !
Christine
____________
19 nov. 2010
vent...
comme elle est douce
ta caresse de velours
viens contre ma bouche
Fils d'or emmêles
le vent sur nos visages
où s'en vont les blés ?
"N'oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux"
Le vent est un gueux
qui s'amuse à chahuter
les roseaux frileux
aux houppes poudrées
qui se mirent dans l'eau
et le prennent de haut
avec l'air outré
giflés par un vent canaille
Le temps, c'est un peu comme le vent. Le vent, on ne le voit pas : on voit les branches qu'il remue, la poussière qu'il soulève. Mais le vent lui-même, personne ne l'a vu.
Plumes et rubans
Flottent au vent
Comme bannières
Et panaches blancs
___________
15 nov. 2010
village...
S'enfuir dans un village pour en faire le centre du monde.
au creux du village
la roue du temps s'amuse
pierre n'a pas d'âge
L'autre je
du haut de la colline on voit
Les vignes rousses de l'automne
un clocher gardant le village
un ciel bas de sombres nuages
où la lumière bleue détonne
le cœur en a une certaine joie
Amichel
Pour rejoindre le village,
Ce n'est pas bien compliqué :
Suivre tout droit le Chemin d'Or,
Sans jamais d'un pied s'en écarter,
Cap sur le clocher,
Il faut bien viser...
"Vous êtes arrivés !"
aligner les flacons en degré
et contempler son trésor ,l'air satisfait
7 nov. 2010
le feu au lac ?
LE LAC D' ANNECY
Le lac tendu entre les arbres
Est comme une chemise bleue
Qu’on a pendue au fil de marbre
Que les monts attachent aux cieux.
Cela n’empêche pas les voiles
De se croire sur un vrai lac,
Ni le ciel de tourner les pages
De son livre rempli d’images.
Il est midi. Le monde dîne.
Des roseaux qu’on dirait tranquilles
Jaillissent, fusées de malice,
Les poules d’eau institutrices.
Elles ont appris, le matin,
Aux poissons qui viennent en classe
Une kyrielle de moyens
Pour tromper les pêcheurs sagaces
Et viennent se mêler aux cygnes
Qui, protégés par leur blancheur,
Parmi les barques tachées d’huile
Se promènent en grands seigneurs.
le feu prenait les corps
il luisait en goutte
et l'eau lui apportait l'or
L'autreje
Dans le lac incendié
par un soleil d'automne
les nuages ont mouillés
les ombres qui rayonnent
ce palais de sirènes
brille de mille feux
où dansent des phalènes
aux élytres soyeux
tableau peint par Monet
où l'eau et la lumière
et le ciel fusionnés
enchantent la matière
cette douce harmonie
indicible bonheur
berce la nostalgie
qui pleure en nos coeurs
Amichel
Vent de Folie
Sur les reflets
De langues de feu
En langues d'or
L'automne allume la mèche,
Illuminant le lac
De ses trésors !
3 nov. 2010
défilé d'automne
Confortablement installée,
Tu fixes avec intérêt
Paysage et belle forêt
Vitesse, filé et flou argenté
Font alors bon ménage
Et nous font profiter
Un peu de ton voyage !
Christine
La splendeur du monde s'est enrichie d'une beauté nouvelle : la beauté de la vitesse.
Filippo Tommaso Marinetti
envoyé par
Clo
défilé d'automne
j'attrape tes couleurs
et fuyons les monotones
L'autreje
Sous nos yeux éblouis
défilent les couleurs
tendres et chaudes
des sous bois en automne
dans la lumière rose et bleue
du matin
qui caresse les hauts futs sombres
où glissent
les coulées d'or du soleil
tandis qu'un « je ne sais quoi »
un « presque rien » de mélancolie
de nostalgie de vague à l'âme
tombe sur nos pensées
brume
où le cœur frissonne
avant l'engourdissement blanc
de l'hiver qui vient
Amichel
Un sentiment de saison
Qui n'en fait qu'à sa mode
Car se déshabiller
Quand l'hiver se prépare
Il faut l'oser levivre
Annick
30 oct. 2010
Toussaint
un peu de poussière
et d'os blanchis ,
quand dans nos coeurs fidèles
le souvenir se vivifie
de ceux qui sont passés
dans nos vies ?
le soleil de mémoire
réchauffe leurs ombres errantes
de l'oubli
et nos fleurs nos larmes
le froid de leurs nuits
et qui sait
leurs âmes se consolent
en quelque paradis
anges gardiens
de nos folies !
"Les copines, les tontons
Tous ces anges à nous, nos divines affections.
Qu'on est long, qu'on est long
à dire les je t'aime qu'on pense quand ils s'en vont.
Extrait "Où s'en vont ?" de Michel Fugain
envoyé par Clo
Je t'aime
De mon vivant
Et je le dis
Ma vie
Annick
___________
24 oct. 2010
se rapprocher...
S'éloigner de tout rapproche un peu de l'essentiel.
Loïck Peyron
marcher dans la vigne
dans l'allée ouvrir mes bras
toucher l'heure divine
L'autreje
Vigne d'automne
Fait le vin jaune
Qui détonne !
Vigne d'hiver
Fait le vin rouge
Un peu amer !
Christine
Tout contre
Bien plus près
Murmure moi
L'oreille
Ondule ma vie
La tienne
Annick
________
18 oct. 2010
17 oct. 2010
la prière de l'écureuil
Queue en panache
Ramasseur de noisettes
Ou autres pistachettes
Attend impatiemment
L'heure de l'apéro
Pour partager avec vous
Son fameux magot !
Et boire un bon coup
Dans le dernier pot à eau !
10 oct. 2010
souplesse...
Extrait de Le Huitième jour de la semaine
Lorsque souplesse
Rime avec jeunesse
Encore un effort
Trouver le réconfort...
Et du corps
Et de l'esprit
Dans le geste
Avec douceur
Bien accompli...
Pied pivotant, ramure légère, dansez jeunesse, au vent léger !
Admiratif, à votre pied, le chêne pensif s'est fait parquet.
(La Fontaine - Livre XXV, fable 36)
envoyé par Odile
30 sept. 2010
sur la pointe des pieds...
Le génie est composé d'amour, d'enfance et encore d'amour.
Christian Bobin
envoyé par Clo
Ballerine, ballerine
Tu auras dansé ta vie sabots pointus
Anonyme, ballerine
Au fil de l'eau du temps perdu
Le Lac des Cygnes a bu ta vie
D'Ophélie
La danse est une cage où l'on apprend l'oiseau
Claude Nougaro
Le problème avec les cours de danse c'est qu'il faut y aller aux heures de pointe
envoyé par Odile
on danse sur la terre
si on a le coeur gai
ou si le coeur se serre
ballet de vie de mort
d'une flute de pan
pour une âme et un corps
chorégraphie du temps
le chant de l'oiseau bleu
accompagne nos songes
et nous rend plus heureux
quand tout paraît mensonge
sur la pointe des pieds
on quittera la terre
laissant joies et regrets
richesses ou misères
des cailloux de la route
et de la vie si brève
écarte peurs et doutes
danse danse tes rêves
Sur la pointe des pieds
on danse sur la terre
si on a le coeur gai
ou si le coeur se serre
27 sept. 2010
"vivre c'est danser, danser c'est vivre.."
Un petit rat de l'Opéra
Trottinait, à tout petits pas, sur l'avenue de l'Opéra,
Une victoria, jaune cédrat,
Tirée par un cheval à poil ras, soudain, lui emboîta le pas;
Y'avait dedans un vieux galant
Qui retira son panama, lui murmura des mots tout bas.
Le petit rat ne répondit pas,
Pressa le pas, puis s'engouffra dans l'Opéra.
Un, deux, une, deux, trois, chassez et croisez
Mollet cambré, Mesdemoiselles! Un, deux...
LE PETIT RAT
Paroles: Henri Kubnick, musique: Guy Lafarge, 1947
la lumière du jour qui vient
danse au matin
Les étoiles dans la nuit
dansent aussi
les rires des aubépines en fête
dansent avec la vive alouette
les feuilles d'or qui frissonnent
dansent avec le vent d'automne
l'amour qui n'est que douceur
danse dans les cœurs
une poésie sans paroles
danse avec un corps qui s'envole
Amichel
Trois petits pas
Un entrechat
Et s'en ira
Le petit rat
Oxygène
23 sept. 2010
redescendre sur terre...
[Vicente Huidobro]
envoyé par Clo
Je vais bientôt m'envoyer en l'air
pour aller au soleil sous d'autres cieux.
J'espère redescendre sur terre
et non sur mer.
Voyager en l'air n'est pas mon affaire,
mais pour voler si loin,
il n'y a pas mieux.
Point de parachute dans les oiseaux de fer,
mais des gilets de sauvetage
en attendant le retour sur terre.
Claude
1. Y avait un jour un magicien, qui rencontra sur son chemin
Un p'tit garçon comme y en a tant, le nez en l'air et les ch'veux d'vant.
Le magicien lui dit mon gars, tout ce que tu veux tu l'auras
Réfléchis bien avant d'choisir ce qui te ferait l'plus plaisir
Et le gamin lui répondit…
Refrain
Oh m'sieur oh m'sieur, ohohohohoh m'sieur
Dites-moi m'sieur, faites que j'sois un oiseau
Avec des ailes pour m'envoler là-haut,
Un bel oiseau planant avec des plumes, des pattes et même un bec
Dans la couleur et la douceur d'un arc-en-ciel
Ohoh ohoh ohohohohoh m'sieur,
Dites-moi m'sieur faites que j'sois un oiseau !
2. Le magicien lui dit ; mon gars tout ce que tu veux tu l'auras
Faut pas parler pour ne rien dire, réfléchis bien avant d'choisir
Ne voudrais-tu pas des trésors, être très riche, être très fort,
Ne voudrais-tu pas tout avoir, ne voudrais-tu pas tout savoir ?
Et le gamin lui répondit...
Refrain
Oh m'sieur oh m'sieur, ohohohohoh m'sieur
Dites-moi m'sieur, faites que j'sois un oiseau
Avec des ailes pour m'envoler là-haut,
Un bel oiseau planant avec des plumes, des pattes et même un bec
Dans la couleur et la douceur d'un arc-en-ciel
Ohoh ohoh ohohohohoh m'sieur,
Dites-moi m'sieur faites que j'sois un oiseau
Pour voir le monde pas plus gros qu'un pruneau
Pour m'endormir sur un nuage, entendre le soleil au passage
dire qu'il n'a jamais vu un aussi bel oiseau
Dites-moi m'sieur faites que j'sois un oiseau !
C'est ainsi que dans le ciel là-haut
Depuis ce jour y a un nouvel oiseau
Vous dire ce qu'il est devenu, vous dire si ça lui a plu
Je ne sais pas car jamais plus je ne l'ai vu.
Ce que je sais, c'est que moi j'ai, tout comme lui
Envie d'aller au paradis, très, très loin d'ici.
J.C. Darnal
envoyé par Odile
envoyé par Amichel
19 sept. 2010
niche...
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
" Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
" Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.
envoyé par Amichel
Le petit chien roux
Un petit chien roux
s'ennuyait beaucoup
Il alla trouver
un magicien
Pour lui raconter
sa vie de chien.
Je suis attaché
toute la journée
Sous un grand sapin
qui fait pleuvoir
Des pommes de pin
quel tintamarre !
Donnez-moi des ailes
comme une hirondelle
Et j'irai là-haut
dans le ciel bleu
Avec les oiseaux
couleur de feu.
Et le magicien
dit au petit chien :
Vas voir si le ciel
est toujours bleu
Vas jusqu'au soleil
si tu le peux
Le petit chien roux
ôta de son cou
Son collier de cuir
Et s'en alla
Japper de plaisir
Au bord du toit.
Mais tous les oiseaux
Qui chantaient la haut
n'avaient jamais vu
Voler un chien
Ils sont repartis
Dans le lointain.
Sur le bord du toit
Il faisait bien froid.
Le ciel du matin
Pleuvait sans bruit
Et le petit chien
Pleurait aussi.
Je n'veux plus voler
j'aime mieux marcher
Monsieur l'Enchanteur
Je vous en prie
Puisque je fais peur
A mes amis.
Le petit chien roux
Ne sait plus du tout
S'il a trop rêvé
Cette nuit là
Ou s'il a quitté
Sa niche en bois.
Jolie niche ma foi,
Haute en plafond,
Très bien aérée,
Et plante verte
A l'entrée !
Déjà occupée
Et pas encore à louer !
Un chien gentil tout plein
mais qui n'aimait pas les chats
dormait toujours seul
dans sa niche en bois,
Mais, un jour d'hiver,
où il faisait très froid,
il accepta volontiers et pour la preière fois
d'accueilir dans son humble demeure
un petit chat qui cherchait
compagnie et chaleur.
Il faut dire que c'était le chat de la maison.
Le froid se faisant de plus en plus saisissant dans la saison,
le gentil chien fut invité à dormir à l'intérieur dans son grand panier d'osier.
Entre les grosses pattes de Pipo,
dormait aussi
le petit Mimi.
Claude
12 sept. 2010
roses d'automne
La dernière rose sa première fois
Prend tout son temps
Déploie joli sa robe de soi
Pour sa toute toute première fois
A s'offrir nue dans son jardin
Annick
douceur de la rose
chaque été un renouveau
le bouquet se pose
l'autreje
ose, toi, ô chose par excellence complète
qui se contient infiniment
et qui infiniment se répand, ô tête
d’un corps par trop de douceur absent,
rien ne te vaut, ô toi, suprême essence
de ce flottant séjour;
de cet espace d’amour où à peine l’on avance
ton parfum fait le tour.
Rainer Maria Rilke
envoyé par
Nina
"Une rose d'automne est plus qu'une autre exquise."
Agrippa d'AUBIGNE
envoyé par
Une fleur
pour un coeur
pour son odeur
pour du bonheur
pour le créateur
et pour son âme soeur
7 sept. 2010
Un vrai tic...
Un vrai tic, une obsession ! J'y suis retournée, à mon champ d'oseille. J'ai gagné un peu de netteté me semble-t-il mais le soleil était voilé donc pas de jolies transparences sur la première image mais toujours ces belles petites graines qu'Odile appelle des confettis et qui vont du vert tendre à toute la gamme de roses et de bruns selon leur maturité. Il a raison Gérard, la pra tique est sûrement la seule manière d'améliorer un tant si peu ses images. Et surtout, grâce à lui j'ai rencontré une nouvelle copinaute qui s'appelle Oxygène et qui mérite bien son nom ! Son blog est une bouffée de fraicheur, d'amitié, et de beaux voyages !
Ma bohème
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
Arthur Rimbaud
envoyé par Florian
Ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens
chante à tue tête
un gai va-nu-pieds
je vous offre
un riche
très riche présent
du blé
de l'oseille
de la monnaie du pape
de l'or
de l'argent
des diamants
le trésor des champs
des prés
ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens
Amichel
Les fleurettes jouent à cache cache
se balancent, ondulent, vrillent
comme confettis sur leur branche
qu'un souffle de soleil éparpille ...
Chris
2 sept. 2010
brin d'oseille...
Je suis retournée au champ d'oseille et j'ai ramené une tique. J'ai enlevé la tique et gardé quelques graines illuminées, elles ne sont pas facile à attraper :-)
_________________
Une petite bête en cours
qui monte qui monte
dans l'oseille
ça fait tiquer
mais quoi ?
Le monde sauvage est ainsi fait :
parasites
et salades mêlées
Amichel
Quelle idée ce tique
vouloir prendre une oseille
la photo fait clic
L'autre je
25 août 2010
amour en cage...
Le rossignol reste fidèle à sa compagne,
aussi longtemps qu'il est enfermé dans la même cage.
Will Cuppy
Annick a dit...
L'amour c'est tellement
D'aimer se vivre
Ses ailes déployées son vivre
L'amour son tout dedans
Au plus près
De belle intimité partagée
Qui délivrera ce bel oiseau
pour son cœur retrouvé
il est prêt chanter !
Dieu aima les oiseaux et inventa les arbres.
L'homme aima les oiseaux et inventa les cages.
Jacques Deval
L'Inventeur
" Il avait une gibus, une barbe fleurie
Et son laboratoire était un parapluie
Tout noir et aussi grand que les yeux des enfants
Qui le regardaient faire
Il était Inventeur et Génie solitaire
[…]
Il inventa un jour une cage à moineaux
Qui n'avait pas de porte, pas le moindre barreau
Il en était très fier et disait tout content
Que les oiseaux du ciel aiment mieux les barreaux
Quand ils sont transparents
Nous les gamins, on le regardait faire
On oubliait alors de jouer à la guerre
Nous les gamins les yeux pleins de mystère
On l'aurait bien suivi j'usqu'au bout de la terre "
Marc Ogeret
envoyé par Odile
Un oiseau
sur un mur rose
se pose
près
d'un cœur
en cage
sur un mur rose
qui n'ose
l'appeler ...
l'oiseau
couleur de jour
l'a délivré ...
ensemble
ils voient la vie en rose
et peut être
vous les rencontrerez
Il se pourrait peut-être que pour
garder son amour,
la femme construise à son homme une cage
corfortable et jolie,
afin qu'il n'ait point envie d'en sortir
ni la nuit, ni le jour.
Ils y vivraient un amour
grand et sage,
et ce, pour toute la vie.
Car deux coeurs en cage
valent mieux que deux volages.
Ce serait une cage
qui ressemblerait à un nid d'amour.
22 août 2010
à contre-jour...
on peut seulement l'aider à trouver la réponse à l'intérieur de lui-même"
Galileo Galilei
comme un champs de fleur
ton corps ondule sur mon cœur
et trouve le bonheur
L'autre je
A contre jour, belle nuit.
A contre nuit, mauvais jour.
Et pourtant si même
Je suis belle de nuit
quand mes nuits se font jours,
Je suis, le jour, toujours,
belle de jour
car mes jours ne sont jamais des nuits.
Je me demande tout de même,
si, en ce moment,
je ne suis pas à contre courant.
Claude
Le poète comprend la nature mieux que l'homme de sciences.
Novalis
envoyé par Nina
Tout est flou
Et pourtant se marche
Vers la lumière
Qui est en tout dedans
Annick
_____________________
17 août 2010
9 août 2010
"C'est ma fête..."
Ce qui me plaît
Ce qui me plaît
J'ai décidé
Ce soir de m'amuser
Richard Anthony
-
On est toujours à la fête
quand on fait la fête.
Même si ce n'est pas jour de fête,
ni même votre propre fête.
Il suffit d'avoir le coeur en fête
et l'âme à faire la fête.
Car la fête, c'est la fête ! - Claude
-
-
TamTam
Sorcèle moi
En-mène moi
Dans tes airs toi
Gobe moi crue
Je me donne à toi
Là
Dans cette danse
Rien que pour nous
Fête fêtons le nôtre
Temps hors du sol
Dans les airs nous - Annick
4 août 2010
ennui...
"Je m'ennuyais. Voilà comment ça a commencé.
Elle m'ennuyait, voilà comment ça a fini."
A. Dumas fils
dans un corps à corps
le chien saute l'obstacle
le repos d'abord
L'autre je
Il y a entre nous tout de même une différence :
toi, tu t'ennuie avec moi, et moi, je m'ennuie sans toi
lya Ilf
envoyé par Nina
_____________________
Archives du blog
- ► 2015 (89)
- ► 2013 (137)
- ► 2012 (108)
- ► 2011 (84)
- ► 2009 (87)
C’est le dernier jour de l’avent
La neige étend son manteau blanc
nul bruit ne trouble ce moment
Le fracas du monde s’arrête
pour célébrer l’avènement
Lou ravi dans la crèche en fête
Nous invite au recueillement
Un ange passe dans le silence…
Dans nos cœurs plus de violence
Vers l’infini notre âme fait voile
Aux chants divins nés des étoiles
Mais c'est un ange musicien!
Un ange passe dans le silence…
Il est promesse d’espérance
Il illumine l’obscur chemin
Où va errant l’aveugle pèlerin
Mais c'est un ange gardien !
Un ange passe dans le silence…
La joie remplace la souffrance
La paix règne à l’unisson
Pour célébrer un enfançon
Mais c'est un ange de mélodie !
Un ange passe dans le silence…
Il est témoin d’une présence
La nuit de Noël enfante le jour
Où la vie ne sera plus qu’Amour
Mais c'est un ange du paradis !
ALLELUIA
Amichel
Nuit de Noël
elles dansent sur le carreau
les lueurs célestes
Nuit dedans son simple
Et en autisme
Son pas de trêve
Un docteur vu
Je suis infirmière
L'ongle arraché s'est infecté
Pas juste mon ange
Que ton destin
De pas ressentir