Boire jusqu'à plus soif À en devenir écarlate De bonne-heure je m'éclate Claire Fo
Merci merci à fifi pour ces perles de pluie ces pétales de rose le cœur réjoui alors en oublie un ciel si morose chantons sous la pluie ô gai vive la rose merci merci à fifi Amichel
Oourquoi tant de sinistrose si la rose sanglote morose au soleil de l'été à venir elle resplendira sans soupir Josette T
Le cœur à l’envers Elle offre tout un monde De pétales-lèvres De pétales-frous-frous A la pluie A ses gouttes-miroirs A ses gouttes-qui-glissent Rouge écarlate et Transparence du cristal Pour une symphonie Au rythme des averses. Maïté L
La danseuse de flamenco est fatiguée. Les castagnettes de l'averse, accompagnant le rythme effréné de ses pas, ont cessé. Le carmin de ses jupons est constellé de perles de pluie aussi rouges que le sang. Tilia
Rose d'amour Rouge passion Perles de pluie Rose émotion Un amour de rose. Claude
Sur le canal Saint-Martin glisse, Lisse et peinte comme un joujou, Une péniche en acajou, Avec ses volets à coulisse, Un caillebot au minium, Et deux pots de géranium Paul-Jean Toulet envoyé par Tilia
« Le visible ne suffit pas pour comprendre ce qui est vu (…) Le visible ne s'interprète qu'en référant à l'invisible » . Pascal Guignard envoyé par Marine D
Le poète s'en va dans les champs ; il admire. Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ; Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs. Celles qui des rubis font pâlir les couleurs. Celles qui des paons même éclipseraient les queues. Les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues. Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets. De petits airs penchés ou de grands airs coquets
Victor Hugo
Mine d'or au village Le colza a fleuri Tout baigne dans l'huile!
Feu vert ... le printemps a droit de pas-sage Feu jaune ....ralentir.... juste un avertisse-amant Feu rouge ....détour obligé du coté de l'amour....ah comme c'est charme-amant Claire fo
La vie a jailli de terre, jaune comme le soleil bienfaisant, rouge comme le sang de l'amour. Cri de joie ! Nanegrub
l'une en faisant comme si rien n'était un miracle,
l'autre en faisant comme si tout était un miracle"
A. Einstein
Le printemps est lui-même un miracle. Il surgit de presque rien, dans la grisaille Il ose à peine effleurer de sa touche Les jours qui allongent leur bout de nez. Mais lorsque paraissent les fleurs Lorsqu’un rose tendre, un blanc lumineux Pétillent sur les branches qui n’osent plus Se balancer dans le vent insistant De peur d’effaroucher leurs pétales, leurs étamines Alors le printemps est vraiment là : Pour nous humains qui l’attendons tant Il éclaire nos yeux, nos pensées Et nous donne la joie d’avancer.
un matin devant Fifi photographiant un canard se prenait pour un flamand sur une patte restant en équilibre d'une patineuse il sentait le calibre... Josette T
"
Tous les dragons de notre vie sont peut-être des princesses qui
attendent de nous voir beaux et vigoureux. Toutes les choses
terrifiantes sont peut-être des êtres délaissés qui attendent que nous
les secourions" Rainer Maria Rilke
"C'est une curiosité géologique très rare : des dunes de terre nues, aux couleurs différentes (brun, ocre, rose, orange, mauve...) Ce sont des cendres volcaniques mises à nu par l'érosion. Essaie-t'on de les mélanger, quelques heures plus tard elles sont séparées reprenant farouchement leur nuance primitive. L'auteur mauricien Edwin Michel dit sur cette terre : " C'est une symphonie de couleurs, un cri de poussière qu'exalte un envol d'étincelles". Ce phénomène naturel est le produit produit profondément décomposé et modelé par le ravinement de basaltes. Le climat chaud et humide a favorisé la décomposition du basalte à l'argile. L'hydrolyse (attaque chimique des minéraux par l'eau) étant totale, les éléments solubles tels que l'acide silicique et les cations sont lessivés ; il reste sur place une forte concentration de fer et d'aluminium qui constituent un sol ferrallitique. Les sesquioxydes de fer (Fe²O³) ont une couleur anthracite et rouge alors que que les sesquioxydes d'aluminium (AL²O³)ont des couleurs variant du bleu violacé au vert."
"Et puis, qu'est ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes...Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences..."
" Le
changement révolutionnaire n'est pas un surgissement cataclysmique mais
une succession interminable de surprises cheminant en zigzag vers une
société plus décente. Il n'est pas nécessaire de mener des actions
grandioses et héroïques pour participer au processus de changement. Des
actions modestes, multipliées par des millions d'individus, peuvent
changer le monde. (...) Un optimiste n'est pas nécessairement un joyeux
drille sifflotant bêtement au milieu du chaos. Garder l'espoir quand ça
va mal n'est pas faire preuve de romantisme aveugle. C'est miser sur le
fait que l'histoire humaine est l'histoire, non seulement de la cruauté,
mais aussi de la compassion, du sacrifice, du courage, de la bonté. Ne
voir que le pire c'est détruire notre capacité à faire quoi que ce soit.
(...) Dans la mesure où nous agissons, même en faisant des choses
minuscules, nous n'avons plus à attendre la grande utopie à venir.
L'avenir est une succession infinie de présents, et vivre maintenant
comme devraient vivre les êtres humains, au mépris de ce qu'il y a
d'hostile autour de nous, est en soi une victoire merveilleuse. "
"Il faut souffler sur quelques lueurs pour faire de la bonne lumière"
René Char
Les matinaux
Une faible lueur palpite à l'horizon Et le vent glacial qui s'élève redresse Le feuillage des bois et les fleurs du gazon ; C'est l'aube ! tout renaît sous sa froide caresse.
De fauve l'Orient devient rose, et l'argent Des astres va bleuir dans l'azur qui se dore ; Le coq chante, veilleur exact et diligent ; L'alouette a volé stridente : c'est l'aurore ! Paul Verlaine
envoyé par Tilia
Le foyer, la lueur étroite de la lampe ; La rêverie avec le doigt contre la tempe Et les yeux se perdant parmi les yeux aimés ; L'heure du thé fumant et des livres fermés ; La douceur de sentir la fin de la soirée ; La fatigue charmante et l'attente adorée ; De l'ombre nuptiale et de la douce nuit, Oh ! tout cela, mon rêve attendri le poursuit Sans relâche, à travers toutes remises vaines, Impatient mes mois, furieux des semaines ! Verlaine
envoyé par Josette T
Souffle du poète du matin au crépuscule une lueur d'espoir
Miss Yves
Un cri de lumière déchire les nues l'ombre se tapit dans les bois noirs