7 sept. 2010

Un vrai tic...





Un vrai tic, une obsession ! J'y suis retournée, à mon champ d'oseille. J'ai gagné un peu de netteté me semble-t-il mais le soleil était voilé donc pas de jolies transparences sur la première image mais toujours ces belles petites graines qu'Odile appelle des confettis et qui vont du vert tendre à toute la gamme de roses et de bruns selon leur maturité. Il a raison Gérard, la pra tique est sûrement la seule manière d'améliorer un tant si peu ses images. Et surtout, grâce à lui j'ai rencontré une nouvelle copinaute qui s'appelle Oxygène et qui mérite bien son nom ! Son blog est une bouffée de fraicheur, d'amitié, et de beaux voyages !

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Ma bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!

Arthur Rimbaud
envoyé par Florian



Ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens
chante à tue tête
un gai va-nu-pieds
je vous offre
un riche
très riche présent
du blé
de l'oseille
de la monnaie du pape
de l'or
de l'argent
des diamants
le trésor des champs
des prés
ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens

Amichel



Les fleurettes jouent à cache cache
se balancent, ondulent, vrillent
comme confettis sur leur branche
qu'un souffle de soleil éparpille ...

Chris




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2 sept. 2010

brin d'oseille...


Je suis retournée au champ d'oseille et j'ai ramené une tique. J'ai enlevé la tique et gardé quelques graines illuminées, elles ne sont pas facile à attraper :-)

Gérard a fait un joli montage avec mon champ d'oseille

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A la une :

Une petite bête en cours
qui monte qui monte
dans l'oseille
ça fait tiquer
mais quoi ?
Le monde sauvage est ainsi fait :
parasites
et salades mêlées

Amichel


Quelle idée ce tique
vouloir prendre une oseille
la photo fait clic

L'autre je


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25 août 2010

amour en cage...



Le rossignol reste fidèle à sa compagne,
aussi longtemps qu'il est enfermé dans la même cage.

Will Cuppy


Annick a dit...

L'amour c'est tellement
D'aimer se vivre
Ses ailes déployées son vivre
L'amour son tout dedans
Au plus près
De belle intimité partagée

Annick


Qui délivrera ce bel oiseau
pour son cœur retrouvé
il est prêt chanter !

L'autreje


Dieu aima les oiseaux et inventa les arbres.
L'homme aima les oiseaux et inventa les cages.


Jacques Deval

envoyé par Nina


une petite merveille envoyée

par Gérard



L'Inventeur

" Il avait une gibus, une barbe fleurie
Et son laboratoire était un parapluie
Tout noir et aussi grand que les yeux des enfants
Qui le regardaient faire
Il était Inventeur et Génie solitaire
[…]
Il inventa un jour une cage à moineaux
Qui n'avait pas de porte, pas le moindre barreau
Il en était très fier et disait tout content
Que les oiseaux du ciel aiment mieux les barreaux
Quand ils sont transparents

Nous les gamins, on le regardait faire
On oubliait alors de jouer à la guerre
Nous les gamins les yeux pleins de mystère
On l'aurait bien suivi j'usqu'au bout de la terre "

Marc Ogeret

envoyé par Odile


Un oiseau
sur un mur rose
se pose
près
d'un cœur
en cage
sur un mur rose
qui n'ose
l'appeler ...
l'oiseau
couleur de jour
l'a délivré ...
ensemble
ils voient la vie en rose
et peut être
vous les rencontrerez

Amichel


Il se pourrait peut-être que pour
garder son amour,
la femme construise à son homme une cage
corfortable et jolie,
afin qu'il n'ait point envie d'en sortir
ni la nuit, ni le jour.
Ils y vivraient un amour
grand et sage,
et ce, pour toute la vie.
Car deux coeurs en cage
valent mieux que deux volages.
Ce serait une cage
qui ressemblerait à un nid d'amour.

Claude







22 août 2010

à contre-jour...




"On ne peut rien enseigner à un homme,
on peut seulement l'aider à trouver la réponse à l'intérieur de lui-même"

Galileo Galilei


comme un champs de fleur
ton corps ondule sur mon cœur
et trouve le bonheur

L'autre je


A contre jour, belle nuit.
A contre nuit, mauvais jour.
Et pourtant si même
Je suis belle de nuit
quand mes nuits se font jours,
Je suis, le jour, toujours,
belle de jour
car mes jours ne sont jamais des nuits.
Je me demande tout de même,
si, en ce moment,
je ne suis pas à contre courant.

Claude


Le poète comprend la nature mieux que l'homme de sciences.

Novalis

envoyé par Nina


Tout est flou
Et pourtant se marche
Vers la lumière
Qui est en tout dedans

Annick

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17 août 2010

9 août 2010

"C'est ma fête..."


C'est ma fête, je fais ce qui me plaît
Ce qui me plaît
Ce qui me plaît
J'ai décidé
Ce soir de m'amuser

Richard Anthony

On est toujours à la fête
quand on fait la fête.
Même si ce n'est pas jour de fête,
ni même votre propre fête.
Il suffit d'avoir le coeur en fête
et l'âme à faire la fête.
Car la fête, c'est la fête !

Claude

TamTam
Sorcèle moi
En-mène moi
Dans tes airs toi
Gobe moi crue
Je me donne à toi

Dans cette danse
Rien que pour nous
Fête fêtons le nôtre
Temps hors du sol
Dans les airs nous

Annick

4 août 2010

ennui...



"Je m'ennuyais. Voilà comment ça a commencé.
Elle m'ennuyait, voilà comment ça a fini."

A. Dumas fils



dans un corps à corps
le chien saute l'obstacle
le repos d'abord

L'autre je


Il y a entre nous tout de même une différence :
toi, tu t'ennuie avec moi, et moi, je m'ennuie sans toi


lya Ilf
envoyé par Nina


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16 juil. 2010

Poésie 1...








Poésie 1
"La poésie me rend libre
Elle est la discussion avec mon âme
Ma soeur, ma gabardine, mon gilet pare-balles
Elle est cette manière d'accueillir le monde
Quand déjà il me transperce
Depuis la première seconde
Elle est la rondeur de mes pleurs
Le saillant de ma rage
Elle lève l'enclume de mes défaites
Canalise mes trajectoires inquiètes
Tape sur l'épaule de ma nostalgie
Quand viennent les soirs de fête
Elle est la réponse invisible
Au désordre amoureux
Au désordre dans mes yeux
Où dans un enclos ouvert
Je choisis quelques mots
Pour prendre l'air"

Extrait du recueil: "En marchant" de Juliette Mouquet poétesse et chanteuse
En vente à la librairie Klerber,Broglie et Chapitre 8 à Strasbourg
Dédicace musicale de l'auteur
Venez découvrir les dates et les chansons
sur son site



Le dit du poète
—————–
**Il faut de tout
**Pour faire un monde

Des loups des agneaux
Des mouettes des vautours
De la pluie du soleil
De la neige du feu
Des orages des fleurs
Du silence de la musique
Le ciel la mer
La source la pierre
Une chanson du vent
Une caresse un regard d’enfant
Des étoiles des rêves
De la douceur de la tendresse

**Il faut tout cela
**Et bien plus encore

Des couchants des aurores
Des larmes des rires
Des fêtes des colères
Du lait du sang
De la joie de la souffrance
La vie la mort
Un homme une femme
**Il faut un cœur
**Pour dire ce monde
Pour sa beauté et pour ses ombres
Pour le pain partagé la main tendue
Pour l’innocence bafouée
Pour l’espoir pour la détresse
Pour la révolte pour la prière
Pour le chagrin pour le bonheur
Pour l’amour pour la solitude

**Il faut si peu
**Un souffle d’âme

Pour saluer le jour après la nuit
Contre le bruit et la fureur
Sauver l’harmonie du chaos
Seulement quelques mots
Écrits
Avec la plume blanche
Des ailes d’un ange

****Il faut
****Des poètes


Amichel
Le sang des saisons


Ma vie
Mon moi
Ma mienne
En tout dedans
Je te vis
Et tu souffles
Tes chuchotis
Que ma plume écrit
Sur la page blanche
Pour la fleurir
Ma vie
Dans mon regard qui aime
Saisir ce qui est bel
La paix l'amour de vie
La vie dans ses états
De tendre poésie
Son bien plus rude aussi
La vie dans tous ses sens
Me vivre

Annick

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12 juil. 2010

Lire "En marchant"...


En marchant
je lis
les fables folles des herbes
les couleurs du vent
rose à l'aurore
doré à midi
de velours bleu la nuit
les appels moqueurs du merle
les prophéties des corneilles
les blagues des grenouilles
qui s'esclaffent au bord de l'étang
les hiéroglyphes des cygnes
qui écrivent sur l'eau du lac
les aventures des nuages nomades
les rires des enfants qui jouent
les baisers des amants à l'ombre des saules pleureurs
les regrets des uns les espoirs des autres
tapis dans leur cœur
la peur du lièvre agile
la ruse du renard roux
la force patiente des pierres
et le silence bruissant de mots
du rêveur esseulé
en marchant
je lis
dans le livre grand ouvert
de la vie

Amichel


Je lis en marchant tout en marchant en lisant,
et je marche en lisant tout en lisant en marchant.
Je lis et marche en même temps,
et je marche et lis du même coup,
tout en faisant attention
de ne pas me rompre le cou.

Claude


Je marche mes mots
Qui courent ma tête libre
Envolée belle sur le chemin
Douceur du thym
Rouges des groseilles
Des herbes le foin le romarin
Un oiseau chante
Doux volatile
Déjà mon crâne il lit ses mots

Annick





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6 juil. 2010

crayon...


"Etre écrivain c'est errer dans l'espace avec un crayon" Pascal Quignard



Crayon à l'oreille
ou crayon au bout des doigts,
il dessine une fleur
ou un gros soleil,
quand il est crayon de couleur,
ou écrit un brouillon
quand il est crayon de bois.
Il glisse sur la feuille blanche
des livres et des poèmes,
des textes de chansons,
des notes noires et blanches
ou tout simplement "Je t'aime".
Quand le crayon est à l'oreille,
il est à portée des doigts,
pour dessiner ou écrire tout
et n'importe quoi.

Claude



Le crayon
c'est un bâton magique
qui nous permets de nous exprimer
Bâton de la parole
Bâton du dessin
Bâton de l'écriture.

Jawah


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30 juin 2010

"les chemises de l'archiduchesse..."


elles sèchent en paix
les bras ballants gonflés d'air
les chemises d'antan


L'autre je


Près du tas de bois
de trousse-chemises
l'archiduchesse fut surprise
bien qu'elle fut déjà promise
par un garde chasse aux abois
qui la vit sans chaussettes assise
près du tas de bois
de trousse-chemises
ce qui s'en suivit
du garde chasse surpris
de l'archiduchesse
l'un sans chausse
l'autre sans chemise
jamais on ne saura
on ne retiendra
que les chaussettes de l'archiduchesse
étaient sèches archi sèches
quand on la trouva
près du tas de bois
de trousse-chemises

Amichel

Les pâquerettes ferment les yeux
Toutes étourdies d'en voir autant
Sur le fil long ce fil si grand
Que ventile la vie comme elle se vit

Annick

23 juin 2010

se donner la main..



Je voudrais changer les couleurs du temps,
Changer les couleurs du monde.
Les mots que j'entends seront éclatants
Et nous danserons une ronde,
Une ronde brune, rouge et safran
Et blonde.

(Guy Béart
envoyé par Ceciel

"sens à décoder" je n'ose comprendre
ce serait donc vrai :
Elles dansent elles dansent
au grand sabbat du samedi soir
les balais sont bien cachés
Belzébuth n'ose se montrer
elles dansent elles dansent
mais comment fifi
a-t-elle pu les photographier
serait-elle aussi un peu …...?
ce mot là ne doit être prononcé !
Oh!non!Jamais !
;>))

Amichel

Donne donnons nous la main
Et dansons la lumière
Dans son milieu
Cette invisible
A n'y voir bien
Que dans la prunelle
De chaque oeil
Pour grimper sa luciole
Qui mène son chemin
A le danser en route

Annick


Une ronde de fleurs
dont les pétales volent au vent et aux mouvements dansants
Une ronde d'encore jeunes et joyeux coeurs
dont les âmes sont restés des enfants
pour le plaisir des danseuses amies
et de celles et ceux qui les regardent, ravis.

Claude


17 juin 2010

Il est l'heure de rentrer...








Les piquets se font doux
Les arbres belles dentelles
Elles avancent paisibles
Le lait dans leurs mamelles
Elles ont mangé la vie
Qu'elles vont redonner
Aux petits êtres sur terre
Le ciel les accompagne
Emu devant elles
Elles pleines de vies

Annick


Il est l'heure de rentrer
le soleil à l'horizon décline
les arbres doucement s'incline
les bêtes reviennent des champs
dans l'or en fusion du couchant
elles vont en silence vers l'abreuvoir
un angélus embaume l'air du soir
la fatigue du labeur prend ses aises
la violence du jour avec elle s'apaise
Il est l'heure de rentrer
dans un calme à la douceur feutrée

Amichel


Je reste sans voix, presque sans mots
pour dire que c'est tout simplement beau.
Tout est noir sur ce ciel rouge/orangé
Clôtures, bêtes à cornes et arbres majestueux,
et pourtant tout est d'une grande beauté
et ce matin, j'ai le regard heureux.

Claude

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme.

Arthur Rimbaud
envoyé par Nina



Il est l'heure de rentrer
mais garde encore un peu ma main dans la tienne
que ta chaleur me grimpe au coeur, encore
et fasse vibrer le rose et l'or
quand les silences du soir s'en viennent
nous murmurer qu'il faut rentrer ...

Chris
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14 juin 2010

l'homme et son cheval...



Complice dans le travail suffit sa peine
Ils marchent
Les yeux en sol
En pieds du ciel
Ensemble ils avancent
L'un chaussé de bottines
L'autre de ses sabots
Un sans rennes semble plus libre
Mais l'est-il plus vraiment
La liberté est rare sur cette terre
En responsable Humain né ainsi fait
De ses semailles à ouvrager

Annick

Le cheval n'est-il pas le meilleur et le plus bel ami de l'homme.
Qu'il soit pour le meilleur
compagnon de randonnée,
ou pour le pire bête de somme.
Qu'il soit bête de sport
ou simplement au pré,
pour un repos mérité,
afin que l'amiité qui unit la bête à l'homme
puisse continuer un certain temps encore.
N'y a t-il pas plus bel animal
au Pré, en plein galop, qu'un cheval !

Claude


Seul le cheval, seuls ces grands yeux d'enfant, cette profusion de soie, me manquent.

Eugénio de Andrade

envoyé par Nina


"Le génie est un cheval emballé qui gagne la course" a dit Cocteau. Soit.
Mais ne jamais espérer le génie. Avoir l'ambition basse: être un bon artisan,
un serviteur irréprochable.
Avoir une piètre idée de soi-même, mais une haute idée de ce que l'on sert.

Henri Gougaud


on aura du, vin bio
ils sont dans les vignes ...
les chevaux


Amichel

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7 juin 2010

Cuvée 2010...





les fleurs champêtres
au matin dansent les champs
la cuvée est faite

l'autre je



Vers le clocher
qui garde le village
les coquelicots et les bleuets
s'en vont en procession
à travers champs
ils chantent dans les blés
de joyeux hosannas
un parfum de douceur
monte dans l'air et le ciel
de printemps
des vagues d'herbes folles
roulent et s'abandonnent
aux caresses
du vent
« la vie est là
simple et tranquille »
dans la campagne
loin de la ville

Amichel


De bien jolis et gentils coquelicots
au larges pétales
en compagnie de fins bleuets
dans un champ de verdure.
Que c'est beau !
Sont absentes quelques marguerites sauvages,
qui avec le bleu et le rouge
donne un clin d'oeil patriotique à la nature.
Ce serait tout aussi beau !
Cela me rapelle les champs de blé de mon enfance. L'or était coloré de bleu, de blanc et de rouge.
Que c'était beau !
Les coquelicots ont aussi un côté gourmand quand ils sont bonbons. Ceux qui, petit fille, me faisait la langue rouge.
Que c'était bon !

Claude



Je me couche mon sol

Je m'envole mon ciel


Le clocher marque le temps
Mes yeux sont nettoyés de tant
L'instant se vit sa grâce
Et laisse de belles traces


En tout Là
Tu vois Là
Approche
Mon coeur palpite
De toi

Annick

Coquelicots de mon enfance
vous êtes revenus
comme une grande blessure
enflammer l'herbe folle
qui galope sur les talus sauvages...

vous accompagnez notre marche
d'une touche légère
et d'un sourire de sang...
O coeurs libres et offerts
au milieu des blés mûrs
qui bruissent comme l'océan
sous les careses de l'air...

vous êtes la promesse et le rêve
de la saison de feu
incarnant le frisson
de cette couleur vive
qui surprend la prairie
allongée sous le jour...

Coquelicots mes amis
ne craignez rien
j'aime trop votre visage
tourbillons d'oriflammes
qui traversent la plaine
d'un rire incandescent
pour serrer
vos tiges fragiles
entre mes doigts curieux...

O que de souvenirs
et que d'images tendres
m'appellent et me lient
à cette fleur délicate
dont l'éphémère beauté
refuse en expirant
nos prisons de cristal!


Victor Varjac

envoyé par Nina
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2 juin 2010

dans tous ses états...











"L'optimisme, c'est voir la vie à travers un rayon de soleil" Carmen Sylva


La fleur de colza
qu'abeille baisa
inonde d' or
liquide trésor
les grands champs
où court le vent
dans les cieux
chante le bleu
l'herbe soyeuse
devient rieuse
et les ombelles
se font belles

Amichel



le soleil se pose
la terre lui ouvre ses bras
le jaune se repose

l'autre je


Et la vie trempe ses pinceaux
dans l'or, le vert et le bleu
et offre à nos matins heureux
des couleurs en cadeaux ...

Chris



Comme la campagne est jolie
Mon amour
Viens donne moi la main
Et courons

Annick
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31 mai 2010

le bonheur est dans le pré...


Le bonheur est dans le pré ...

Le bonheur est dans le pré
Rien ne presse ne cours pas
Prend le temps de respirer
D’écouter son cœur qui bat

Le bonheur est dans le pré
Le ciel bleu l’a ramené
Et le gui l’a couronné
Dans les arbres il va nicher

Le bonheur est dans le pré
Et la vache qui rumine
Lui donnera tout son lait
Qu’est ce donc qui te chagrine ?

Le bonheur est dans le pré
Dans les odeurs délicates
D’un rosier du temps passé
Où l’amour de vivre éclate

Le bonheur est dans le pré
C’est une fleur sans pareille
Que l’on la cueille à la rosée
Dans le matin qui s’éveille
Le bonheur est dans le pré
Si tu veux mon cœur ma belle
Dans tes mains je le mettrai
Avec un bouquet d’ombelles

Le bonheur est dans le pré
Dans l’herbe et le serpolet
Tu le verras folâtrer
Danser rire et cabrioler

Le bonheur est dans le pré
L’attraper ne suffit pas
Il faut savoir l’apprivoiser
Et le bercer dans ses bras

Le bonheur est dans le pré
Ecoutez ma ritournelle
Ne soyez gens tristes ou inquiets
Du printemps c’est l’hirondelle
Le sang des saisons
Amichel

Pour sûr, un pré plein de bonheur, pour les yeux et pour le coeur.
Jolies fleurs pour le regard et l'âme mais pas pour les ânes !
Claude



21 mai 2010

en-cas...


"Dans les temps anciens, il y avait des ânes que la rencontre d'un ange faisait parler"
Victor Hugo


triste un peu
un âne brait dans le silence
en mâchouillant des chardons bleus
un ange passe et se pose
et à son oreille chuchote :
ô mon ami ,que ta douceur me plaît !
mais pourquoi cet air morose ?
on me dit sot dit l'âne
en soupirant à fendre l'âme
aux cancres mes oreilles servent de bonnet
on se moque de moi
c'est infâme dit l'ange courroucé
c'est là ma pauvre destinée ,dit l'âne fataliste
mon ami crois en ta bonne étoile ,dit l'ange
...mais un homme pressé s' approche
et tirant sur la longe de l'animal docile :
-allons Marie il faut partir sans tarder
l' âne vous portera ,j'irai à pied .
-mais oui,Joseph partons ,que l'enfant vive !
L'âne partit léger sans sentir son fardeau .

Amichel


15 mai 2010

ombelles





"La lumière a quelque chose de véritablement unique.
Outre qu'elle donne vie et couleurs au monde, elle traduit cette bienheureuse moralité:
partager ne signifie pas toujours répartir en divisant, mais bien faire prospérer en multipliant."

François Garagnon



un souffle de vie
le pissenlit est ravi
l'ombelle s'envole

l'autre je


j'en ai soufflé des tant
sur les chemins de vie
et puis ce singulier
qui me donne la main
sur mon chemin précieux
j'en prends soin c'est certain
pour que ses petites étoiles
me brillent toute ma vie
et l'éclairent mon chemin

qui se marche doucement
pour pas trop perdre de miettes
si riches et si volatiles
je le serre bien fort
si délicatement
mon tendre pissenlit
dans ma besace mienne

Annick

Au souffle des anges s'envolent les aigrettes
des pissenlits entre les vignes où le raisin murit
soleil de neige dont le gai printemps sourit
et qu'ivre de rosée chante la vive alouette

fins duvets de rêves dispersés à tout vent
par des enfants rieurs de voir ces fins cheveux
qui dans les matins bleu montent tourbillonnant
et qui sont de nos jeux les souvenirs heureux

Amichel



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10 mai 2010

parade amoureuse...








Honni soit qui mal y pense !
ou le cauchemar de Darwin.**

Le paon amoureux fait de ses plumes caudales une roue aux splendides couleurs et se faisant,le fier Artaban, découvre son derrière .
Mais amoureux de qui ? d'une femelle ? que nenni !
c'est après son Léon qu'il crie et lui montre de quoi lui faire envie.!
Mais la nature est ainsi faite que c'est une Léone qui répond à son cri .

**(en) Letter 2743 — Darwin, C. R. to Gray, Asa, 3 Apr [1860 [archive]], Darwin Correspondence Project. « The sight of a feather in a peacock's tail, whenever I gaze at it, makes me sick! »

Amichel


Mais comment résister
Devant telle beauté
Bien que parfois son jour
Le bel peut être vilain

Alors c'est à distance
Que la tête cogite
Pour savoir si l'approche
Ou le retrait laissera

En belle vie

Annick

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5 mai 2010

pendant que les uns se donnent de la peine pour élever leurs enfants...


d'autres se pavanent et font leur cinéma...

Je suis retournée voir les cigogneaux. Ils ont grandi un peu, ils sont à trois maintenant et il reste deux oeufs...J'ai pu observer le relai du mâle et de la femelle pour couver. Il faisait froid. Vu les manches courtes et les lunettes de soleil, vous vous en doutez la deuxième photo n'a pas été prise aujourd'hui, mais la semaine dernière :-)

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29 avr. 2010

les bébés cigognes naissent-ils dans les choux ?



Pas du tout !


Et ne pas marcher sur les oeufs, surtout !

Il a fallu patienter un peu, pour voir réuni tout ce petit monde ! Le mâle et la femelle se relaient pour la durée de l'incubation qui est de 30 à 34 jours. Pour ceux qui sont intéressés:"oiseaux.net", un joli site pour en savoir plus et pour entendre les cigognes craquetter, claquetter ...
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Dans le ciel passent les cigognes
ailes d'aube
aux franges de nuit
porteuses de vie
l'espoir renaît et le cœur cogne
l'hiver s'en va vienne l'été
avec des cris de nouveaux nés
et tout en haut des cheminées
quand dans leur nid retrouvé
de leur bec rouge elles craquettent
c'est un peu le vert printemps
qui joue des claquettes
les cigognes sont de retour
et avec elles les beaux jours

Amichel


et mettre au plus haut le nid
et l'attention et la patience
entre leurs pattes rubis
délicatement, la vie avance ...

Chris

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26 avr. 2010

allons au paturage...

Tu viens ?

J'arrive !


On y va !

Ma copine Maïté m'a gentiment prêté son image pour compléter ma petite histoire. Nous sommes toujours à l'Ecomusée d'Alsace, vous l'avez deviné.




Cet âne n'est pas si bête
mieux vaut être deux
pour faire des galipettes
ou de champêtres jeux

Amichel


Tant qu'à faire
Pour se vivre
Ô temps
Le partager à deux
Son espace

En se ruminant bel tendre
De l'herbe fraiche
A le croquer son brin
De belle sève vivante

Annick

23 avr. 2010

Cochon !



Ecomusée d'Alsace à Ungersheim clic

Si vous passez en Alsace, n'hésitez pas, surtout par beau temps. Cet écomusée est un lieu de découvertes pour petits et grands, et au fil des saisons toute la vie s'y renouvelle. C'est un lieu paisible et beau ! Je vous montrerai un peu au fil des prochaines images. Vous l'avez deviné, j'aime ce lieu !

"En 1971, quelques étudiants mulhousiens se mettent au service de l'habitat rural menacé. Ils réhabilitent de vieilles maisons pour en faire des gîtes ou des logements sociaux, et en démontent d'autres promises à la démolition. L'association Maisons paysannes d'Alsace commence ainsi une « collection », et cherche pour elle un site d'accueil. Ce sera, sur la commune d'Ungersheim (Haut-Rhin), une friche industrielle n'offrant ni bâtiment ancien, ni paysage attrayant, ni potentialités touristiques.

Trois ans plus tard, dix maisons sont reconstruites. Grâce à une subvention du conseil général et aux aides bénévoles, une dizaine d'autres sont mises en chantier, et le musée ouvre en juin 1984. Le succès est immédiat : 75 000 visiteurs en six mois. En 1989, la superficie de l'écomusée passe de dix à une centaine d'hectares avec l'acquisition du carreau Rodolphe aux Mines domaniales de potasse. Localité nouvelle sur la carte de l'Alsace, le « village » d'Ungersheim compte maintenant soixante-dix constructions, où passent chaque année 400 000 visiteurs." Encyclopédie Universalis"


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Un p'tit groin de folie
pour voir la vie en rose
cochon qui s'en dédie
mieux vaut gai que morose

dans l'cochon tout est bon
des côtes aux oreillles
sa queue en tire bouchon
ouvre les dives bouteilles


Amichel


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17 avr. 2010

le cerisier...



Hanami*


Au printemps un dimanche
un cerisier en robe blanche

qu'un souffle amoureux déshabille

tel un voyou moqueur de filles
la gouaille cachant l'émotion

un merle siffle avec jubilation

tandis qu'une tourterelle lilas
roucoule doucement près de là

les fleurs au vent s'éparpillent

et tombant se mêlent aux jonquilles
nous deux tendrement enlacés

contemplant cette virginale beauté

Au printemps un dimanche
un cerisier en robe blanche

c'est un matin plein de surprises
tes lèvres ont un goût de cerises

Amichel
Le sang des saisons



Le hanami (花見 ; littéralement, « regarder les fleurs ») est la coutume traditionnelle japonaise d’apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier (sakura).


Elle se balance légère
Ses pétales la voilent
Pure douceur
Belle intimité
La fleur du cerisier

Bien avant bien avant
D'être croquée joues rouges

Annick

Le cerisier bel élégant
Flirte sa fleur
En sève douce tendre
Qui la vit

Annick



15 avr. 2010

clics et chuchotements...

Touche à touche son oeil
La fleur belle se danse
Elle prend la pause douce
Se rentre son flash posé

Annick

8 avr. 2010

"de fleurs, de fruits, de feuilles et de branches" pour l'ami Amichel et pour Nina !




le blanc se marie
au rose les joues rouges
nos papilles sourient



L'autre je



Au printemps de quoi rêvais-tu?
Vieux monde clos comme une orange,
Faites que quelque chose change,
Et l'on croisait des inconnus
Riant aux anges
Au printemps de quoi rêvais-tu?

Au printemps de quoi riais-tu?
Jeune homme bleu de l'innocence,
Tout a couleur de l'espérance,
Que l'on se batte dans la rue
Ou qu'on y danse,
Au printemps de quoi riais-tu?

Au printemps de quoi rêvais-tu?
Poing levé des vieilles batailles,
Et qui sait pour quelles semailles,
Quand la grève épousant la rue
Bat la muraille,
Au printemps de quoi rêvais-tu?

Au printemps de quoi doutais-tu?
Mon amour que rien ne rassure
Il est victoire qui ne dure,
Que le temps d'un Ave, pas plus
Ou d'un parjure,
Au printemps de quoi doutais-tu?

Au printemps de quoi rêves-tu?
D'une autre fin à la romance,
Au bout du temps qui se balance,
Un chant à peine interrompu
D'autres s'élancent,
Au printemps de quoi rêves-tu?

D'un printemps ininterrompu

Jean Ferrat

envoyé par Nina


Printemps

Ange de l’annonciation
Saluant la belle saison
Quand le printemps revient d’exil:
C’est l’hirondelle sur un fil

Les aigrettes des pissenlits
Les glycines en grappes jolies
Et les pêchers de vignes roses:
C’est du bonheur qui se repose

Les blanches fleurs des cerisiers
Les bourgeons tendres des rosiers
Un feu brûlant dans le ciel bleu:
C’est le soleil des amoureux

Les baisers naissent sur les lèvres
Et les cœurs vendangent la fièvre
Dont la vie boit le vin nouveau:
C’est la sève du renouveau

Amichel


Mon doigt caresse doux délicat
La soie du bel Printemps
Un chagrin pleure l'âme aimante
Et les couleurs et les beautés
Raniment un peu la choquée de vie

Annick


Il y aura du rouge qui bat sous la peau tambour
Il y aura du rose, sur les joues, tendre
et puis quelques sourires, et la douceur en contour
et quelques branches pour accrocher les rêves qui tremblent

Chris




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