23 sept. 2010

redescendre sur terre...



La vie est un voyage en parachute.

[Vicente Huidobro]
envoyé par Clo 


Je vais bientôt m'envoyer en l'air
pour aller au soleil sous d'autres cieux.
J'espère redescendre sur terre
et non sur mer.
Voyager en l'air n'est pas mon affaire,
mais pour voler si loin,
il n'y a pas mieux.
Point de parachute dans les oiseaux de fer,
mais des gilets de sauvetage
en attendant le retour sur terre.

Claude

 

1. Y avait un jour un magicien, qui rencontra sur son chemin
Un p'tit garçon comme y en a tant, le nez en l'air et les ch'veux d'vant.
Le magicien lui dit mon gars, tout ce que tu veux tu l'auras
Réfléchis bien avant d'choisir ce qui te ferait l'plus plaisir
Et le gamin lui répondit…

Refrain
Oh m'sieur oh m'sieur, ohohohohoh m'sieur
Dites-moi m'sieur, faites que j'sois un oiseau
Avec des ailes pour m'envoler là-haut,
Un bel oiseau planant avec des plumes, des pattes et même un bec
Dans la couleur et la douceur d'un arc-en-ciel
Ohoh ohoh ohohohohoh m'sieur,
Dites-moi m'sieur faites que j'sois un oiseau !

2. Le magicien lui dit ; mon gars tout ce que tu veux tu l'auras
Faut pas parler pour ne rien dire, réfléchis bien avant d'choisir
Ne voudrais-tu pas des trésors, être très riche, être très fort,
Ne voudrais-tu pas tout avoir, ne voudrais-tu pas tout savoir ?
Et le gamin lui répondit...

Refrain
Oh m'sieur oh m'sieur, ohohohohoh m'sieur
Dites-moi m'sieur, faites que j'sois un oiseau
Avec des ailes pour m'envoler là-haut,
Un bel oiseau planant avec des plumes, des pattes et même un bec
Dans la couleur et la douceur d'un arc-en-ciel
Ohoh ohoh ohohohohoh m'sieur,
Dites-moi m'sieur faites que j'sois un oiseau

Pour voir le monde pas plus gros qu'un pruneau
Pour m'endormir sur un nuage, entendre le soleil au passage
dire qu'il n'a jamais vu un aussi bel oiseau
Dites-moi m'sieur faites que j'sois un oiseau !

C'est ainsi que dans le ciel là-haut
Depuis ce jour y a un nouvel oiseau
Vous dire ce qu'il est devenu, vous dire si ça lui a plu
Je ne sais pas car jamais plus je ne l'ai vu.
Ce que je sais, c'est que moi j'ai, tout comme lui
Envie d'aller au paradis, très, très loin d'ici.

J.C. Darnal
 Supprimer
envoyé par Odile




"Parachute doré" Alain Souchon

envoyé par Amichel 

 
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19 sept. 2010

niche...




Pour être heureux, on a tous besoin d'une niche et d'une corde au cou

Jacqueline Remy 


Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
" Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
" Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

La Fontaine
Les Fables  Livre 1

envoyé par Amichel




Le petit chien roux


Un petit chien roux
s'ennuyait beaucoup
Il alla trouver
un magicien
Pour lui raconter
sa vie de chien.

Je suis attaché
toute la journée
Sous un grand sapin
qui fait pleuvoir
Des pommes de pin
quel tintamarre !

Donnez-moi des ailes
comme une hirondelle
Et j'irai là-haut
dans le ciel bleu
Avec les oiseaux
couleur de feu.

Et le magicien
dit au petit chien :
Vas voir si le ciel
est toujours bleu
Vas jusqu'au soleil
si tu le peux

Le petit chien roux
ôta de son cou
Son collier de cuir
Et s'en alla
Japper de plaisir
Au bord du toit.

Mais tous les oiseaux
Qui chantaient la haut
n'avaient jamais vu
Voler un chien
Ils sont repartis
Dans le lointain.

Sur le bord du toit
Il faisait bien froid.
Le ciel du matin
Pleuvait sans bruit
Et le petit chien
Pleurait aussi.

Je n'veux plus voler
j'aime mieux marcher
Monsieur l'Enchanteur
Je vous en prie
Puisque je fais peur
A mes amis.

Le petit chien roux
Ne sait plus du tout
S'il a trop rêvé
Cette nuit là
Ou s'il a quitté
Sa niche en bois.


Mannick (paroles) et Jo Akepsimas (musique)
envoyé par Clo




Jolie niche ma foi,
Haute en plafond,
Très bien aérée,
Et plante verte
A l'entrée !
Déjà occupée
Et pas encore à louer !



Un chien gentil tout plein
mais qui n'aimait pas les chats
dormait toujours seul
dans sa niche en bois,
Mais, un jour d'hiver,
où il faisait très froid,
il accepta volontiers et pour la preière fois
d'accueilir dans son humble demeure
un petit chat qui cherchait
compagnie et chaleur.
Il faut dire que c'était le chat de la maison.
Le froid se faisant de plus en plus saisissant dans la saison,
le gentil chien fut invité à dormir à l'intérieur dans son grand panier d'osier.
Entre les grosses pattes de Pipo,
dormait aussi
le petit Mimi.

Claude

















12 sept. 2010

roses d'automne



On effeuille la marguerite
Pour tirer au sort nos amours
Mais la fleur que l’amour mérite
Est la rose au sang de velours

Sa vie si brève nous désarme
Et le soleil fane ses joues
Le vent lui fait verser des larmes
De sa beauté le temps se joue

Le cœur se blesse à ses épines
Et son parfum parfois rend fou
Qu’importe à celui qui devine
Que du bonheur elle est l’atout

Elle s’offre à qui la contemple
Et se donne au premier venu
Quand dans la rosée elle tremble
Au petit matin toute nue

La nuit dans un rayon de lune
Sa pourpre est caresse de soie
Au rêveur qui cherche fortune
La rose est un trésor de roi


La dernière rose sa première fois
Prend tout son temps
Déploie joli sa robe de soi
Pour sa toute toute première fois
A s'offrir nue dans son jardin

Annick 


douceur de la rose
chaque été un renouveau
le bouquet se pose


l'autreje


ose, toi, ô chose par excellence complète
qui se contient infiniment
et qui infiniment se répand, ô tête
d’un corps par trop de douceur absent,

rien ne te vaut, ô toi, suprême essence
de ce flottant séjour;
de cet espace d’amour où à peine l’on avance
ton parfum fait le tour.

Rainer Maria Rilke

envoyé par
Nina


"Une rose d'automne est plus qu'une autre exquise."
Agrippa d'AUBIGNE

envoyé par
Une fleur
pour un coeur
pour son odeur
pour du bonheur
pour le créateur
et pour son âme soeur

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7 sept. 2010

Un vrai tic...





Un vrai tic, une obsession ! J'y suis retournée, à mon champ d'oseille. J'ai gagné un peu de netteté me semble-t-il mais le soleil était voilé donc pas de jolies transparences sur la première image mais toujours ces belles petites graines qu'Odile appelle des confettis et qui vont du vert tendre à toute la gamme de roses et de bruns selon leur maturité. Il a raison Gérard, la pra tique est sûrement la seule manière d'améliorer un tant si peu ses images. Et surtout, grâce à lui j'ai rencontré une nouvelle copinaute qui s'appelle Oxygène et qui mérite bien son nom ! Son blog est une bouffée de fraicheur, d'amitié, et de beaux voyages !

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Ma bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!

Arthur Rimbaud
envoyé par Florian



Ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens
chante à tue tête
un gai va-nu-pieds
je vous offre
un riche
très riche présent
du blé
de l'oseille
de la monnaie du pape
de l'or
de l'argent
des diamants
le trésor des champs
des prés
ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens

Amichel



Les fleurettes jouent à cache cache
se balancent, ondulent, vrillent
comme confettis sur leur branche
qu'un souffle de soleil éparpille ...

Chris




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2 sept. 2010

brin d'oseille...


Je suis retournée au champ d'oseille et j'ai ramené une tique. J'ai enlevé la tique et gardé quelques graines illuminées, elles ne sont pas facile à attraper :-)

Gérard a fait un joli montage avec mon champ d'oseille

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A la une :

Une petite bête en cours
qui monte qui monte
dans l'oseille
ça fait tiquer
mais quoi ?
Le monde sauvage est ainsi fait :
parasites
et salades mêlées

Amichel


Quelle idée ce tique
vouloir prendre une oseille
la photo fait clic

L'autre je


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