4 janv. 2011

rendez vous...



J ai rendez vous avec la lune
Me croyez vous mes chers
De ma chair
L'an tendez vous

Annick


Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas
Le sang des saisons qui coule dans nos veines
s'il nous donne la vie nourrit aussi nos peines
les heures passent pour nous conduire au trépas

Le sang des saisons qui coule dans nos veines
aux rêves qu'il murit notre coeur se trompât
les heures passent pour nous conduire au trépas
hélas ! le temps perdu jamais ne nous ramène

aux rêves qu'il murit notre coeur se trompât
les pleurs et les regrets autant qu'il m'en souvienne
hélas ! le temps perdu jamais ne nous ramène
les bonheurs de jadis ont perdu leurs appâts

les pleurs et les regrets autant qu'il m'en souvienne
sont aussi vains que les tardifs mea-culpa
les bonheurs de jadis ont perdu leurs appâts
ce qui doit arriver sera quoiqu'il advienne

Amichel 



"Si le soleil et la lune se mettaient à douter, ils s'éteindraient sur-le-champ"

William Blake



♪♫♪♫♪♫
"Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
Chacun doit en faire autant.
La lune est là, la lune est là
La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
Pour la trouver il faut la nuit
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Papa dit qu'il a vu ça, lui..."
♪♫♪♫♪♫
Charles Trènet
envoyé par Odile



"Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles" 
Oscar Wilde



sous son grand voile
la lune danse nos rêves
l'instant est jovial

l'autre je



"La lune est le rêve du soleil"
Paul Klee
envoyé par Denise



Soleil d'hiver déguisé
L'espace d'un instant
En joli croissant
Ressemblant à son amie Lune
A peine voilée de brumes
Merveilleux duo
Dansant dans le ciel
Une lente valse brune

Christine



"C'était dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni,
la Lune,
Comme un point sur un i."
Alfred de Musset
Ballade à la lune.

 Claude


LUNE.

Lune funambule,
Lune noctambule,
Lune belle bulle,
Lune majuscule...

Tu voles au-dessus de mes rêves d’enfant,
Tu rôdes dans mes vieux dimanches, toute blanche,
Chahutant la brume avec tes ailes d’albâtre.

Moi, solitaire et nu dans ta nuit, gueux, manant,
Je te suis d’un regard volatil, je me penche,
Je singe, en tremblant, ton visage de plâtre.

Lune somnambule,
Lune qui bouscule,
Lune je bascule...
Mais lune, articule !

Chante un peu d’amour aux barbares sanglants,
Combien ils sont petits dans le jeu de la vie,
Même si nous gardons leurs crimes en mémoire...

Oh ! Je devine de l’espoir dans ton cœur franc,
Car la source de nos déboires se tarit,
Ta lumière, rayon de Paix, il faut la boire.

Lune, je te hume
Lune, toi qui fume.
Lune d’amertume,
Lune porte plume...

Il n’y a que les fous pour t’écouter la nuit,
Il est tard, les âmes justes sont dans leurs lits.
Qui viendrait se perdre dans un noir aussi froid

Pour regretter des draps tièdes, de doux ébats ?
Les maîtresses sont délicieuses amantes...
Dans ce silence il ne sert à rien que tu chantes !

letienne

____________ 

31 déc. 2010

A vous tous qui passez par là...


Explosion de lumière
Tel un feu d'artifice
Façon peinture à l'huile
Ou peinture à l'eau
Au pinceau ou au couteau,
Aucun problème,
L'année nouvelle
Sera toute belle
Et colorée !

Bonne année !



des jours soyeux
des jours lumineux
des jours créatifs
et imaginatifs
des jours inspirés
des jours murmurés
des jours ordinaires
et gorgés de lumière
des jours silencieux
des jours tendres et bleus
des jours colorés
et bavards et gais
des jours gourmands
des jours éclatants
des jours partagés
et d'amitié vraie


_______

27 déc. 2010

ranger la vaiselle...



la table se souvient
de la veillée partagée
elle repose enfin

les verres étincellent
après les lèvres déposées
ils portent la nuit belle

les assiettes de grâce
ont connu de beaux voyages
elles s'empilent en place



C'était la fête à la vaisselle
La belle et brillante vaisselle,
Celle de Noël...
Qui ne sert que quelque fois
Pour les bons repas !

Verres et assiettes
Empilés de belle manière
Avant le déjeuner...
Se virent bien embarrassés
Quand le repas fut terminé

Malédiction... !
Lave vaisselle en panne :
Il faut ressortir la lavette
Cachée tout au fond sous l'évier
Sans oublier les éponges et les torchons
Pour que tout redevienne net !

Et quand le travail est enfin terminé...
Il faut ranger le tout...
Sans rien casser !
Jusqu'à la prochaine fois !

Ah... là là,
La vaisselle et moi..... !


Bonheurs cristallins
les torchons font des étincelles
et dans la cuisine du petit matin
il faut ranger la vaisselle
une petite nostalgie s'éveille
et s'accroche aux transparences
il faut ranger les merveilles
assorties de nos espérances
les torchons s'activent et papotent
pour retenir encore un peu
les douceurs de Noël qui flottent
celles qu'on range avec les bougies bleues ...

Chris

La sortir sans la casser
s'en servir sans la briser
la laver sans la briser
et la ranger sans la casser.
Moi, la vaisselle, ça m'les brise !!!

Pour la table de fête
chacun s'apprête
dans l'armoire
bougies et bougeoirs
verres assiettes couverts
sont sortis à découvert
la vaisselle
étincelle
les mines sont réjouies
les yeux éblouis
le repas sera réussi
avec la famille réunie

Amichel


Ranger la vaisselle
Dans un petit vers
Bordé de par faim

Ecouter encore
Le miel et la flamme
La chaleur des mots
De l'homme et la femme

Sortir la vaisselle
Pour renouveler
Le bonheur précieux
de bien nous aimer


__________

20 déc. 2010

anges...


"Nous abritons un ange que nous choquons sans cesse, nous devons être les gardiens de cet ange."
 Jean Cocteau 



Les anges sont des êtres de vapeur et d'écume, ils n'ont pas de mains, ils n'ont pas de pieds, 
ils n'ont qu'un sourire incertain avec du blanc autour.
Daniel Pennac 

Anonyme "Dans chaque petite chose, il y a un ange."
Georges Bernanos
envoyé par Denise
chez Lali


CONTE pour LA NUIT DE NOEL..
(d'un vieux mécréant)

C’est le dernier jour de l’avent
La neige étend son manteau blanc
nul bruit ne trouble ce moment
Le fracas du monde s’arrête
pour célébrer l’avènement
Lou ravi dans la crèche en fête
Nous invite au recueillement

Un ange passe dans le silence…

Dans nos cœurs plus de violence
Vers l’infini notre âme fait voile
Aux chants divins nés des étoiles
Mais c'est un ange musicien!

Un ange passe dans le silence…

Il est promesse d’espérance
Il illumine l’obscur chemin
Où va errant l’aveugle pèlerin
Mais c'est un ange gardien !

Un ange passe dans le silence…

La joie remplace la souffrance
La paix règne à l’unisson
Pour célébrer un enfançon
Mais c'est un ange de mélodie !

Un ange passe dans le silence…

Il est témoin d’une présence
La nuit de Noël enfante le jour
Où la vie ne sera plus qu’Amour
Mais c'est un ange du paradis !

ALLELUIA

Amichel


Nuit de Noël
elles dansent sur le carreau
les lueurs célestes
 
Chris

 
Nuit de Noël
Nuit dedans son simple
Et en autisme
Son pas de trêve
Un docteur vu
Je suis infirmière
L'ongle arraché s'est infecté
Pas juste mon ange
Que ton destin
De pas ressentir
Quand tu as mal

Annick

__________

Supprimer

15 déc. 2010

la grande roue...



"Elément remarquable du patrimoine forain, cette grande roue de 19 mètres de haut a été présentée pour la première fois à l'exposition universelle 1900 de Paris, par les Etats-Unis. De son sommet, vous pourrez découvrir le village illumné et paré de ses habits de Noël. Un événement à ne manquer sous aucun prétexte !"

________________



La roue tourne
Et alors ?
Elle n’a pas que des crocs
Diront les optimistes
Inavouables masochistes
Aux baraques foraines
Il arrive parfois
Qu’on gagne le gros lot
Un bel ours en peluche
Une poupée Barbie
Du champagne tiédi
Et si l’on perd
Quelle importance ?
Allez ! Tournez manèges !
Plus haut ! Plus haut ! les balançoires
La mort nous fera rire
Ou peur peut être

Dans le train fantôme
Aux vénéneux frissons
Ivresse de l’horreur !

La barbe à papa
Nous colle au menton
On lancera des confettis
A la volée
Des concetti aux filles
Trop fardées
Les masques de carnaval
Cacherons notre triste figure
La vie est une fête
Qu’on se le dise !

Amichel


Allez viens
mettons nos cache-nez
et embarquons
il n'y aura qu'à se serrer
le ventre un peu tendu
les mains un peu se tordent
mais là haut,
dans le rose gauffré
il y aura nos rires
et nos yeux qui clignotent !

Chris


Le succès est comme une grande roue ; on ne peut vraiment apprécier la vue que l'on a d'en haut que si l'on redescend quelques fois.

Yvon Deveault
envoyé par Clo


Grande Roue illuminée
Au soleil du soir
Comme un tour de magie
Pour une ronde balade
Dans le ciel assombrit
A la rencontre des nuages
Juste avant la nuit

Christine

____________

9 déc. 2010

traces...


les sillons d'hiver
ne portent pas de graines
traces éphémères

l'autre je


Et la voûte étoilée s'accroche aux capuchons
Les gamins avancent, la lanterne à la main
leurs sabots crissent sur le blanc du chemin
et le Minuit Chrétien tintinabule sa chanson ...

Chris 

Un chemin sous la neige ,
entre des ceps de vigne
garde noire du froid ,
décor intemporel
de mémoire d'antan
de la marche à l'étoile
des santons des campagnes :
un chemin de noël
d'autrefois
qui nous hante
et qui revit ici ,
dans le silence blanc
et l'haleine gelée du vent



Amichel



Poudre de bois
Sur l'eau d'Yves
Erre
Tes pas d'homme

Servanne


Froid en octobre
Neige en novembre
Noël en décembre
Le chemin est tracé
Y'a plus qu'à suivre
Les pieds dans la poudreuse
Jusqu'à la fin de l'année
Que l'on vous souhaite heureuse !

Christine


"...Petit garçon, il est
l’heure d’aller se coucher.
Tes yeux se voilent,
Ecoute les étoiles,
Tout est calme, reposé,
Entends-tu les clochettes tintinabuler ?..

Allwright

_____________

5 déc. 2010

feux d'artifice...


         "J'aime tellement les feux d'artifice que quand je ne peux pas les voir à la télé, je les écoute à la radio."

Marc Escayrol


les jets de lumière
chantent et crépitent le ciel
les blés reviennent !

L'autreje


La vie
Dans ton feu d'artifices
Tu es ta petite lueur
De vie

Annick


les palmiers illuminés
par des éclairs d'orages
se balancent déchainés
en des transes de rages

Amichel


Palmiers de lumières
D'étoiles filantes
A l'assaut de la nuit
Retombent en poussière
D'étincelles brillantes
Bouquet final avant minuit

Christine


les étincelles ambrées épousent les courbes
c'est la danse électrique des palmes
et leurs zébrures habillent le noir

Chris

27 nov. 2010

ciel et nuages...



Ciel et nuages 

Dans le ciel du matin
Les nuages d'aurore
Lentement s'évaporent
Aux rayons du soleil
L'endormi au reveil
Ouvre des yeux sereins

Dans le ciel à midi
Le soleil s’engourdit
Les nuages voyagent
En robes d’organdi
L’air n’est pas à l’orage
Seul le vent a frémi

Dans le ciel du soir
De lourds nuages noirs
Peu à peu s’amoncellent
L’horizon s’assombrit
Les éclairs étincellent
L’oiseau cherche un abri

Dans le ciel de la nuit
Quand chantonne la pluie
A l’orgue mécanique
Sur les tuiles du toit
On se sent bien chez soi
Bercé par sa musique

Dans le ciel bleu des songes
Des nuages en coton
Gomment tous les mensonges
Des doutes qui se lèvent
Le dormeur à tâtons
Ecrit les mots qu’il rêve

Dans le ciel de tes yeux
Dont l’azur est jaloux
Tant leur bleu est si doux
Passent aussi des nuages
Oasis ou mirages
Je cherche leur aveu

Epais, dodus,
Filandreux, bien joufflus,
Cotonneux, moutonneux,
Entre cirrus et nimbostratus
Tout une famille de petits cumulus
Anime le bleu du ciel
Dans un ballet éternel.
Que deviendrai le ciel bleu
Si les nuages n'existaient pas ?

Christine


Un jour son ciel de vie
Se niche dans un nuage
Et se laisse serrer
Par l'épuisette du temps
Ravie de tellement
De sa prise en otage

Annick 


 Nous irons boire le ciel
tout piqueté de nuages
et sur le rose qui ruisselle
je mettrai un peu de bleu
dans la flaque qui danse
ton sourire réveille
la beauté des jours
blancs et cotonneux ...



« Les couleurs de la montagne se reflètent sur le vêtement,
La lumière d’automne raccompagne l’éclat du couchant.
Vent pur, le pin de lui-même bruit,
Aux gelées, les oies sauvages commencent à migrer.
Soies multicolores entassées sur les berges aux érables,
Brumes et nuées du couchant abondent au versant du mont bleu.
Errant çà et là, on fredonne seul en les contemplant,
Au crépuscule, on pousse la porte de branchages. »
Poème bouddhique .

envoyé par


Regarder le ciel
C'est sûr mon aimé
Tu voles là-haut dans les nuages.

Delphinium

__________

22 nov. 2010

douceur...



Il n'y a rien au monde de plus fort que la douceur

Han Suyin
_____________



Je dédie cette page à Chris qui possède, cette qualité délicate de la douceur, en plus de ses talents d'artiste et de poète !


___


Au creux de l'écrin
tout en douceur crémeuse
Chris nous tend la main

L'autre je


La plus grande douceur de la vie, c'est d'admirer ce qu'on aime.

Laure Conan

envoyé par Clo


Dans la douceur laiteuse
d'une fleur virginale
en son sein est tombée
une pépite d'or du soleil
les yeux aiment ces gourmandises
qui mettent le cœur à la bouche
pour un baiser

Amichel


Coeur de fruit coloré
Avec délicatesse,
Sans trop de vitesse,
Tournez la cuiller
Pour mélanger,
Sans l'écraser,
Ce dessert velouté !

Christine

____________

19 nov. 2010

vent...







"Voilà pourquoi j'ai voyagé à pied, par simple amour du vent et de la terre"

Henri Bosco


comme elle est douce
ta caresse de velours
viens contre ma bouche



Fils d'or emmêles
le vent sur nos visages
où s'en vont les blés ?



"N'oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux"

Khalil Gibran




Le vent est un gueux
qui s'amuse à chahuter
les roseaux frileux
aux houppes poudrées
qui se mirent dans l'eau
et le prennent de haut
avec l'air outré
de marquis de paille
giflés par un vent canaille



Le temps, c'est un peu comme le vent. Le vent, on ne le voit pas : on voit les branches qu'il remue, la poussière qu'il soulève. Mais le vent lui-même, personne ne l'a vu.

Jean-Claude Carrière



 Plumes et rubans
Flottent au vent
Comme bannières
Et panaches blancs


___________

15 nov. 2010

village...




S'enfuir dans un village pour en faire le centre du monde.

Jules Renard
envoyé par Clo



au creux du village
la roue du temps s'amuse
pierre n'a pas d'âge

L'autre je


du haut de la colline on voit
Les vignes rousses de l'automne
un clocher gardant le village
un ciel bas de sombres nuages
où la lumière bleue détonne
le cœur en a une certaine joie

Amichel



Pour rejoindre le village,
Ce n'est pas bien compliqué :
Suivre tout droit le Chemin d'Or,
Sans jamais d'un pied s'en écarter,
Cap sur le clocher,
Il faut bien viser...
"Vous êtes arrivés !"

 Christine


Vite courrir entre les rangées dorées ,
engranger de l'or dans les greniers ,.
aligner les flacons en degré
et contempler son trésor ,l'air satisfait

Françoise


 Viseur improvisé, mes mains autour des yeux
et l'automne prend de sublimes couleurs
le clocher se dresse, fier, et déchire un peu de bleu
le temps se fige, et les nuages courent sur les coeurs


______________

7 nov. 2010

le feu au lac ?



LE LAC D' ANNECY

Le lac tendu entre les arbres
Est comme une chemise bleue
Qu’on a pendue au fil de marbre
Que les monts attachent aux cieux.

Cela n’empêche pas les voiles
De se croire sur un vrai lac,
Ni le ciel de tourner les pages
De son livre rempli d’images.

Il est midi. Le monde dîne.
Des roseaux qu’on dirait tranquilles
Jaillissent, fusées de malice,
Les poules d’eau institutrices.

Elles ont appris, le matin,
Aux poissons qui viennent en classe
Une kyrielle de moyens
Pour tromper les pêcheurs sagaces

Et viennent se mêler aux cygnes
Qui, protégés par leur blancheur,
Parmi les barques tachées d’huile
Se promènent en grands seigneurs.

Maurice Carême
envoyé par Clo


le feu prenait les corps
il luisait en goutte
et l'eau lui apportait l'or

L'autreje 


Dans le lac incendié
par un soleil d'automne
les nuages ont mouillés
les ombres qui rayonnent

ce palais de sirènes
brille de mille feux
où dansent des phalènes
aux élytres soyeux

tableau peint par Monet
où l'eau et la lumière
et le ciel fusionnés
enchantent la matière

cette douce harmonie
indicible bonheur
berce la nostalgie
qui pleure en nos coeurs


Amichel


Vent de Folie
Sur les reflets
De langues de feu
En langues d'or
L'automne allume la mèche,
Illuminant le lac
De ses trésors !


Une lumière
Une seule
Et déjà
La larme
Se sèche
En couleurs


Annick





3 nov. 2010

défilé d'automne





Quand de la voiture
Confortablement installée,
Tu fixes avec intérêt
Paysage et belle forêt
Vitesse, filé et flou argenté
Font alors bon ménage
Et nous font profiter
Un peu de ton voyage !

Christine 


La splendeur du monde s'est enrichie d'une beauté nouvelle : la beauté de la vitesse.
Filippo Tommaso Marinetti
envoyé par
Clo


 défilé d'automne
j'attrape tes couleurs
et fuyons les monotones

L'autreje


Sous nos yeux éblouis
défilent les couleurs
tendres et chaudes
des sous bois en automne
dans la lumière rose et bleue
du matin
qui caresse les hauts futs sombres
où glissent
les coulées d'or du soleil
tandis qu'un « je ne sais quoi »
un « presque rien » de mélancolie
de nostalgie de vague à l'âme
tombe sur nos pensées
brume
où le cœur frissonne
avant l'engourdissement blanc
de l'hiver qui vient

Amichel 



Un sentiment de saison
Qui n'en fait qu'à sa mode
Car se déshabiller
Quand l'hiver se prépare
Il faut l'oser levivre

Annick

30 oct. 2010

Toussaint



Mort où est ta victoire :
un peu de poussière
et d'os blanchis ,
quand dans nos coeurs fidèles
le souvenir se vivifie
de ceux qui sont passés
dans nos vies ?
le soleil de mémoire
réchauffe leurs ombres errantes
de l'oubli
et nos fleurs nos larmes
le froid de leurs nuits
et qui sait
leurs âmes se consolent
en quelque paradis
anges gardiens
de nos folies !




"Les copines, les tontons
Tous ces anges à nous, nos divines affections.
Qu'on est long, qu'on est long
à dire les je t'aime qu'on pense quand ils s'en vont.

Extrait "Où s'en vont ?" de Michel Fugain


envoyé par  Clo


Je t'aime
De mon vivant
Et je le dis
Ma vie

Annick

___________

24 oct. 2010

se rapprocher...





S'éloigner de tout rapproche un peu de l'essentiel.

Loïck Peyron


 marcher dans la vigne
dans l'allée ouvrir mes bras
toucher l'heure divine

L'autreje 


Vigne d'automne
Fait le vin jaune
Qui détonne !

Vigne d'hiver
Fait le vin rouge
Un peu amer !
Christine


Tout contre
Bien plus près
Murmure moi
L'oreille
Ondule ma vie
La tienne

Annick 

________

17 oct. 2010

la prière de l'écureuil



Que l'automne vienne encore
avec ses bruns et ses ors
effleurer les yeux des enfants
qui en nous sommeillent
nous ouvrir le coeur en grand
devant l'écureuil et sa prière ...



L'ÉCUREUIL ET LA FEUILLE



Un écureuil, sur la bruyère,
Se lave avec de la lumière.



Une feuille morte descend,
Doucement portée par le vent .



Et le vent balance la feuille
Juste au dessus de l'écureuil;



Le vent attend, pour la poser,
Légèrement sur la bruyère,



Que l'écureuil soit remonté
Sur le chêne de la clairière



Où il aime à se balancer
Comme une feuille de lumière.


Maurice Carème
envoyé par Clo 

Supprimer
Blogger Un malin écureuil
Queue en panache
Ramasseur de noisettes
Ou autres pistachettes
Attend impatiemment
L'heure de l'apéro
Pour partager avec vous
Son fameux magot !
Et boire un bon coup
Dans le dernier pot à eau !

__________________

10 oct. 2010

souplesse...



"donner à notre vie la patience d'une oeuvre d'art, la souplesse des roseaux que la main du vent froisse"

Christian Bobin
Extrait de Le Huitième jour de la semaine

___________


 Lorsque souplesse
Rime avec jeunesse
Encore un effort
Trouver le réconfort...
Et du corps
Et de l'esprit
Dans le geste
Avec douceur
Bien accompli...


Pied pivotant, ramure légère, dansez jeunesse, au vent léger !
Admiratif, à votre pied, le chêne pensif s'est fait parquet.
(La Fontaine - Livre XXV, fable 36)

envoyé par Odile

30 sept. 2010

sur la pointe des pieds...



L'enfance est le sol sur lequel nous marcherons toute notre vie.

Lya Luft


Le génie est composé d'amour, d'enfance et encore d'amour.

Christian Bobin
envoyé par Clo


Ballerine, ballerine
Tu auras dansé ta vie sabots pointus
Anonyme, ballerine
Au fil de l'eau du temps perdu
Le Lac des Cygnes a bu ta vie
D'Ophélie


 Serge Lama
envoyé par Armando



La danse est une cage où l'on apprend l'oiseau
Claude Nougaro

Le problème avec les cours de danse c'est qu'il faut y aller aux heures de pointe
Laurent Ruquier


envoyé par Odile




Sur la pointe des pieds
on danse sur la terre
si on a le coeur gai
ou si le coeur se serre
ballet de vie de mort
d'une flute de pan
pour une âme et un corps
chorégraphie du temps
le chant de l'oiseau bleu
accompagne nos songes
et nous rend plus heureux
quand tout paraît mensonge
sur la pointe des pieds
on quittera la terre
laissant joies et regrets
richesses ou misères
des cailloux de la route
et de la vie si brève
écarte peurs et doutes
danse danse tes rêves
Sur la pointe des pieds
on danse sur la terre
si on a le coeur gai
ou si le coeur se serre

_____________________

27 sept. 2010

"vivre c'est danser, danser c'est vivre.."


Peut être Snoopy a-t-il lu Havelock Ellis. Danser est "le symbole suprême de la vie spirituelle. C'est l'art le plus élevé, le plus émouvant et le plus beau parce qu'il n'est pas une simple transposition ou abstraction de la vie: c'est la vie même." Snoopy acquiesce: "Pour ceux qui ont une juste compréhension des choses, la danse est la seule forme d'art pure."                                 
L'évangile selon Snoopy  
Robert L.Short







Un petit rat de l'Opéra
Trottinait, à tout petits pas, sur l'avenue de l'Opéra,
Une victoria, jaune cédrat,
Tirée par un cheval à poil ras, soudain, lui emboîta le pas;
Y'avait dedans un vieux galant
Qui retira son panama, lui murmura des mots tout bas.
Le petit rat ne répondit pas,
Pressa le pas, puis s'engouffra dans l'Opéra.

Un, deux, une, deux, trois, chassez et croisez
Mollet cambré, Mesdemoiselles! Un, deux...

Suzy Solidor
LE PETIT RAT
Paroles: Henri Kubnick, musique: Guy Lafarge, 1947

envoyé par Clo 



toute innocence
gracile légère princesse
pour un pas de danse


l'Autre je



la lumière du jour qui vient
danse au matin
Les étoiles dans la nuit
dansent aussi
les rires des aubépines en fête
dansent avec la vive alouette
les feuilles d'or qui frissonnent
dansent avec le vent d'automne
l'amour qui n'est que douceur
danse dans les cœurs
une poésie sans paroles
danse avec un corps qui s'envole

Amichel 


Trois petits pas
Un entrechat
Et s'en ira
Le petit rat


Oxygène

_____________________

23 sept. 2010

redescendre sur terre...



La vie est un voyage en parachute.

[Vicente Huidobro]
envoyé par Clo 


Je vais bientôt m'envoyer en l'air
pour aller au soleil sous d'autres cieux.
J'espère redescendre sur terre
et non sur mer.
Voyager en l'air n'est pas mon affaire,
mais pour voler si loin,
il n'y a pas mieux.
Point de parachute dans les oiseaux de fer,
mais des gilets de sauvetage
en attendant le retour sur terre.

Claude

 

1. Y avait un jour un magicien, qui rencontra sur son chemin
Un p'tit garçon comme y en a tant, le nez en l'air et les ch'veux d'vant.
Le magicien lui dit mon gars, tout ce que tu veux tu l'auras
Réfléchis bien avant d'choisir ce qui te ferait l'plus plaisir
Et le gamin lui répondit…

Refrain
Oh m'sieur oh m'sieur, ohohohohoh m'sieur
Dites-moi m'sieur, faites que j'sois un oiseau
Avec des ailes pour m'envoler là-haut,
Un bel oiseau planant avec des plumes, des pattes et même un bec
Dans la couleur et la douceur d'un arc-en-ciel
Ohoh ohoh ohohohohoh m'sieur,
Dites-moi m'sieur faites que j'sois un oiseau !

2. Le magicien lui dit ; mon gars tout ce que tu veux tu l'auras
Faut pas parler pour ne rien dire, réfléchis bien avant d'choisir
Ne voudrais-tu pas des trésors, être très riche, être très fort,
Ne voudrais-tu pas tout avoir, ne voudrais-tu pas tout savoir ?
Et le gamin lui répondit...

Refrain
Oh m'sieur oh m'sieur, ohohohohoh m'sieur
Dites-moi m'sieur, faites que j'sois un oiseau
Avec des ailes pour m'envoler là-haut,
Un bel oiseau planant avec des plumes, des pattes et même un bec
Dans la couleur et la douceur d'un arc-en-ciel
Ohoh ohoh ohohohohoh m'sieur,
Dites-moi m'sieur faites que j'sois un oiseau

Pour voir le monde pas plus gros qu'un pruneau
Pour m'endormir sur un nuage, entendre le soleil au passage
dire qu'il n'a jamais vu un aussi bel oiseau
Dites-moi m'sieur faites que j'sois un oiseau !

C'est ainsi que dans le ciel là-haut
Depuis ce jour y a un nouvel oiseau
Vous dire ce qu'il est devenu, vous dire si ça lui a plu
Je ne sais pas car jamais plus je ne l'ai vu.
Ce que je sais, c'est que moi j'ai, tout comme lui
Envie d'aller au paradis, très, très loin d'ici.

J.C. Darnal
 Supprimer
envoyé par Odile




"Parachute doré" Alain Souchon

envoyé par Amichel 

 
_____________________

19 sept. 2010

niche...




Pour être heureux, on a tous besoin d'une niche et d'une corde au cou

Jacqueline Remy 


Un Loup n'avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde.
L'attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l'eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le Loup donc l'aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu'il admire.
" Il ne tiendra qu'à vous beau sire,
D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, haires, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée :
Tout à la pointe de l'épée.
Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. "
Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ?
- Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse. "
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé.
" Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose.
- Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

La Fontaine
Les Fables  Livre 1

envoyé par Amichel




Le petit chien roux


Un petit chien roux
s'ennuyait beaucoup
Il alla trouver
un magicien
Pour lui raconter
sa vie de chien.

Je suis attaché
toute la journée
Sous un grand sapin
qui fait pleuvoir
Des pommes de pin
quel tintamarre !

Donnez-moi des ailes
comme une hirondelle
Et j'irai là-haut
dans le ciel bleu
Avec les oiseaux
couleur de feu.

Et le magicien
dit au petit chien :
Vas voir si le ciel
est toujours bleu
Vas jusqu'au soleil
si tu le peux

Le petit chien roux
ôta de son cou
Son collier de cuir
Et s'en alla
Japper de plaisir
Au bord du toit.

Mais tous les oiseaux
Qui chantaient la haut
n'avaient jamais vu
Voler un chien
Ils sont repartis
Dans le lointain.

Sur le bord du toit
Il faisait bien froid.
Le ciel du matin
Pleuvait sans bruit
Et le petit chien
Pleurait aussi.

Je n'veux plus voler
j'aime mieux marcher
Monsieur l'Enchanteur
Je vous en prie
Puisque je fais peur
A mes amis.

Le petit chien roux
Ne sait plus du tout
S'il a trop rêvé
Cette nuit là
Ou s'il a quitté
Sa niche en bois.


Mannick (paroles) et Jo Akepsimas (musique)
envoyé par Clo




Jolie niche ma foi,
Haute en plafond,
Très bien aérée,
Et plante verte
A l'entrée !
Déjà occupée
Et pas encore à louer !



Un chien gentil tout plein
mais qui n'aimait pas les chats
dormait toujours seul
dans sa niche en bois,
Mais, un jour d'hiver,
où il faisait très froid,
il accepta volontiers et pour la preière fois
d'accueilir dans son humble demeure
un petit chat qui cherchait
compagnie et chaleur.
Il faut dire que c'était le chat de la maison.
Le froid se faisant de plus en plus saisissant dans la saison,
le gentil chien fut invité à dormir à l'intérieur dans son grand panier d'osier.
Entre les grosses pattes de Pipo,
dormait aussi
le petit Mimi.

Claude

















12 sept. 2010

roses d'automne



On effeuille la marguerite
Pour tirer au sort nos amours
Mais la fleur que l’amour mérite
Est la rose au sang de velours

Sa vie si brève nous désarme
Et le soleil fane ses joues
Le vent lui fait verser des larmes
De sa beauté le temps se joue

Le cœur se blesse à ses épines
Et son parfum parfois rend fou
Qu’importe à celui qui devine
Que du bonheur elle est l’atout

Elle s’offre à qui la contemple
Et se donne au premier venu
Quand dans la rosée elle tremble
Au petit matin toute nue

La nuit dans un rayon de lune
Sa pourpre est caresse de soie
Au rêveur qui cherche fortune
La rose est un trésor de roi


La dernière rose sa première fois
Prend tout son temps
Déploie joli sa robe de soi
Pour sa toute toute première fois
A s'offrir nue dans son jardin

Annick 


douceur de la rose
chaque été un renouveau
le bouquet se pose


l'autreje


ose, toi, ô chose par excellence complète
qui se contient infiniment
et qui infiniment se répand, ô tête
d’un corps par trop de douceur absent,

rien ne te vaut, ô toi, suprême essence
de ce flottant séjour;
de cet espace d’amour où à peine l’on avance
ton parfum fait le tour.

Rainer Maria Rilke

envoyé par
Nina


"Une rose d'automne est plus qu'une autre exquise."
Agrippa d'AUBIGNE

envoyé par
Une fleur
pour un coeur
pour son odeur
pour du bonheur
pour le créateur
et pour son âme soeur

___________________

7 sept. 2010

Un vrai tic...





Un vrai tic, une obsession ! J'y suis retournée, à mon champ d'oseille. J'ai gagné un peu de netteté me semble-t-il mais le soleil était voilé donc pas de jolies transparences sur la première image mais toujours ces belles petites graines qu'Odile appelle des confettis et qui vont du vert tendre à toute la gamme de roses et de bruns selon leur maturité. Il a raison Gérard, la pra tique est sûrement la seule manière d'améliorer un tant si peu ses images. Et surtout, grâce à lui j'ai rencontré une nouvelle copinaute qui s'appelle Oxygène et qui mérite bien son nom ! Son blog est une bouffée de fraicheur, d'amitié, et de beaux voyages !

_______________

Ma bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!

Arthur Rimbaud
envoyé par Florian



Ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens
chante à tue tête
un gai va-nu-pieds
je vous offre
un riche
très riche présent
du blé
de l'oseille
de la monnaie du pape
de l'or
de l'argent
des diamants
le trésor des champs
des prés
ouvrez ouvrez
votre porte feuilles
braves gens

Amichel



Les fleurettes jouent à cache cache
se balancent, ondulent, vrillent
comme confettis sur leur branche
qu'un souffle de soleil éparpille ...

Chris




_______________

2 sept. 2010

brin d'oseille...


Je suis retournée au champ d'oseille et j'ai ramené une tique. J'ai enlevé la tique et gardé quelques graines illuminées, elles ne sont pas facile à attraper :-)

Gérard a fait un joli montage avec mon champ d'oseille

_________________



A la une :

Une petite bête en cours
qui monte qui monte
dans l'oseille
ça fait tiquer
mais quoi ?
Le monde sauvage est ainsi fait :
parasites
et salades mêlées

Amichel


Quelle idée ce tique
vouloir prendre une oseille
la photo fait clic

L'autre je


__________________

25 août 2010

amour en cage...



Le rossignol reste fidèle à sa compagne,
aussi longtemps qu'il est enfermé dans la même cage.

Will Cuppy


Annick a dit...

L'amour c'est tellement
D'aimer se vivre
Ses ailes déployées son vivre
L'amour son tout dedans
Au plus près
De belle intimité partagée

Annick


Qui délivrera ce bel oiseau
pour son cœur retrouvé
il est prêt chanter !

L'autreje


Dieu aima les oiseaux et inventa les arbres.
L'homme aima les oiseaux et inventa les cages.


Jacques Deval

envoyé par Nina


une petite merveille envoyée

par Gérard



L'Inventeur

" Il avait une gibus, une barbe fleurie
Et son laboratoire était un parapluie
Tout noir et aussi grand que les yeux des enfants
Qui le regardaient faire
Il était Inventeur et Génie solitaire
[…]
Il inventa un jour une cage à moineaux
Qui n'avait pas de porte, pas le moindre barreau
Il en était très fier et disait tout content
Que les oiseaux du ciel aiment mieux les barreaux
Quand ils sont transparents

Nous les gamins, on le regardait faire
On oubliait alors de jouer à la guerre
Nous les gamins les yeux pleins de mystère
On l'aurait bien suivi j'usqu'au bout de la terre "

Marc Ogeret

envoyé par Odile


Un oiseau
sur un mur rose
se pose
près
d'un cœur
en cage
sur un mur rose
qui n'ose
l'appeler ...
l'oiseau
couleur de jour
l'a délivré ...
ensemble
ils voient la vie en rose
et peut être
vous les rencontrerez

Amichel


Il se pourrait peut-être que pour
garder son amour,
la femme construise à son homme une cage
corfortable et jolie,
afin qu'il n'ait point envie d'en sortir
ni la nuit, ni le jour.
Ils y vivraient un amour
grand et sage,
et ce, pour toute la vie.
Car deux coeurs en cage
valent mieux que deux volages.
Ce serait une cage
qui ressemblerait à un nid d'amour.

Claude







Archives du blog