26 juil. 2012

"ah la jolie vigne..."







Vigne

De petits grains bleutés en petits grains dorés
La vigne donnera aux vendanges d’automne
Des grands crus savoureux aux arômes fruités
Ou des petits vins clairs aux touches polissonnes.

Les feuilles au fil des jours prendront des teintes rousses
Et leurs chaudes couleurs entourant le raisin
D’un beau velours rubis lui feront une housse
Tel un bijou posé au fond d’un bel écrin.

J’aime à les regarder ces petits grains oblongs
Qui prennent tour à tour des couleurs dégradées
Selon qu’ils sont trop verts ou à maturation
Et dont le goût en bouche est en subtilités.

Ambrés ou couleur d’or et de cuivre mêlés
Très sucrés sur la langue ils charment le palais.
Plus acides ils annoncent un petit vin léger
Qui tourne tant les têtes qu’on le nomme vin gai.

Copyright Marie LC, 25 septembre 2006



Au vent d'anges
Vendanges
L'automne pour parure
ne pouvait rêver mieux
que ce plaisir des dieux
la grappe opulente et mure
dans un coeur de verdure
chaque grain sans pareil
est un petit soleil
un or liquide à boire
qui coule du pressoir
sublime liqueur
alchimique bonheur
charnel et goûteux royaume
de saveurs de senteurs d'arômes
qui en bouche explosent
indicible métamorphose
trésor du vieux patriarche
ce bon Noé de l'arche
féeries
inouïes
divin
vin
Amichel 




Les vendanges

Hier on cueillait à l’arbre une dernière pêche,
Et ce matin, voici, dans l’aube épaisse et fraîche,
L’automne qui blanchit sur les coteaux voisins.
Un fin givre a ridé la pourpre des raisins.
Là-bas, voyez·vous poindre, au bout de la montée,
Les ceps aux feuilles d’or, dans la brume argentée ?
L’horizon s’éclaircit en de vagues rougeurs,
Et le soleil levant conduit les vendangeurs.
Avec des cris joyeux, ils entrent dans la vigne ;
Chacun, dans le sillon que le maître désigne,
Serpe en main, sous le cep a posé son panier.
Honte à qui reste en route et finit le dernier !
Les rires, les clameurs stimulent sa paresse !
Aussi, comme chacun dans sa gaîté se presse !
Presque au milieu du champ, déjà brille, là-bas,
Plus d’un rouge corsage entre les échalas ;
Voici qu’un lièvre part, on a vu ses oreilles ;
La grive au cri perçant fuit et rase les treilles.
Malgré les rires fous, les chants à pleine voix,
Tout panier est déjà vidé plus d’une fois,
Et bien des chars ployant sous l’heureuse vendange,
Escortés des enfants, sont partis pour la grange.
Au pas lent des taureaux les voilà revenus,
Rapportant tout l’essaim des marmots aux pieds nus.
On descend, et la troupe à grand bruit s’éparpille,
Va des chars aux paniers, revient, saute et grappille,
Prés des ceps oubliés se livre des combats.
Qu’il est doux de les voir, si vifs dans leurs ébats,
Préludant par des pleurs à de folles risées,
Tout empourprés du jus des grappes écrasées !
Victor de Laprade (vers 1860)
envoyé par Denise 


 "La bouche encore teintée des raisins qu'il a bus,
Le front chargé des fruits d'une heureuse vendange,
Et penché sur son char, le dieu vainqueur du Gange
Du plus riche des mois nous verse les tribus."
A.BERTIN, les Amours
envoyé par Claude 


Trois grains de raisin
Renard les aimerait bien
Encore un peu "Verts"
Christine




23 juil. 2012

en prison...


" Le coeur a ses prisons que l' intelligence n'ouvre pas.."
M. Jouhandeau


Si le bonheur est dans le pré
point de clôture
qu'il aille libre à l'aventure
par le chemin des écoliers
ainsi mon cœur , les coquelicots
les graines et les mots
autant en emporte le vent
autant en renvoie l'écho

Si le bonheur est dans le pré
mon cœur suivant les coquelicots
saura bien le trouver
la fleur de l'amour
l'amour de la fleur
mènent au bonheur
n'enfermez pas les coquelicots
n'enlevez pas au cœur ses mots

Si le bonheur est dans le pré
n'y mettez pas de barbelés
les coquelicots sont cœurs fragiles
et veillent avec des mots vigiles
sur la liberté des champs
sur la fraternité des chants
sur l'herbe menue les grands espaces
pour que jamais ne s'effacent
le sang de vie des coquelicots
la vie les rires et les sanglots
Amichel


mamy_abc

Le bonheur est dans le pré
Rien ne presse ne cours pas
Prends le temps de respirer
D’écouter ton cœur qui bat
Le bonheur est dans le pré
Le ciel bleu l’a ramené
Et le gui l’a couronné
Dans les arbres il va nicher
Le bonheur est dans le pré
Et la vache qui rumine
Lui donnera tout son lait
Qu’est ce donc qui te chagrine ?
Le bonheur est dans le pré
Dans les odeurs délicates
D’un rosier du temps passé
Où l’amour de vivre éclate

Le bonheur est dans le pré
C’est une fleur sans pareille
Que l’on  cueille à la rosée
Dans le matin qui s’éveille
Le bonheur est dans le pré
Si tu veux mon cœur ma belle
Dans tes mains je le mettrai
Avec un bouquet d’ombelles

Le bonheur est dans le pré
Dans l’herbe et le serpolet
Tu le verras folâtrer
Danser rire et cabrioler
Le bonheur est dans le pré
L’attraper ne suffit pas
Il faut savoir l’apprivoiser
Et le bercer dans tes bras
Le bonheur est dans le pré
Ecoutez ma ritournelle
Ne soyez gens tristes ou inquiets
Du printemps c’est l’hirondelle
Amichel 


Que de lignes pour pêcher le bonheur du jour !
Le champ fait vert ou bien barrage mais il est miné
Quadrillé, surveillé aux solides barrières.
Le coquelicot y croit dur comme fer car chez les fleurs
Il n’y a de frontières qu’à la mauvaise saison.
Lui si gracile s’élève et s’appuie nonchalamment.
Il réveille les graminées, les herbes faisant rideau
Tapisserie, coutures d’été aux graines partagées.
Quelques clochettes plus loin, quelques boutons
Couvent rouges pétales de braises fermières.
Coquelicot, il faut bien le nommer du bout des lèvres
Carminer nos pensées, sans nuire à sa fragilité
Saisir son éclat, dans nos souvenirs, l’installer ;
Le cadre ainsi posé, ouvrir un des carrés
Et de la cage de verdure libérée, laisser s’envoler
Vermillon, papillon, senteurs d’été, vermillon
Pirate des prés, éclaboussure de liberté.
Maïté/Aliénor


19 juil. 2012

écrire...








Cartes postales-affiches pour la manifestation annuelle du "Plaisir d'écrire" organisée par le Crapt-Carrli
 au TNS à Strasbourg. Cartes réalisées à partir de textes de participants.

"Le "Plaisir d'Ecrire" soutient l’accès à l’écrit pour tous en encourageant et valorisant les pratiques d'écriture et de lecture auprès d’un large public en Alsace."

 ____



"Ecrire pour ne pas mourir,
écrire, sagesse ou délire,
écrire pour tenter de dire,
dire tout ce qui m'a blessée,
dire tout ce qui m'a sauvée,
écrire et me débarrasser.
Ecrire pour ne pas sombrer,
écrire, au lieu de tournoyer,
écrire et ne jamais pleurer,
rien que des larmes de stylo
qui viennent se changer en mots
pour me tenir le coeur au chaud."
Anne Sylvestre



" Ecrire, c’est une façon de parler sans être interrompu" 
Jules Renard


Petite mère Léonie
tu as l'âge
de ton sourire
merci
Yanis Pétros


Ecrire
Comme on s'agrippe à la vie
Ecrire pour mettre le puzzle en place
Ecrire pour retenir la chanson
le bonheur de l'instant
Faire comme l'oiseau
Aller plus haut...


Rien que des lettres
Les unes au bout des autres
Tout l'art étant...
De les placer dans le bon ordre
Est-ce cela ECRIRE ?
Christine 


Je me souviens du jour où tu m'as tu ton nom
Tu étais dans le puits et moi je me cachais
Cultivant des crevettes avec mon âme-son
Je frelonnais chansons qui n'avaient queue
Mi-tête !
Reviendras-tu un jour du fin fond des puisettes
Mon amie mon amour ?

Véronica


16 juil. 2012

noir et blanc...


ou noir et blond...


Gris les pavés lustrés par la pluie.
Noir, noir et blanc, noir et bleu si pâle 
le chic dans un été en demi-teint.
Maïté/Aliénor


Dans une ville nouvelle
Nous porterons nos pas
Six pieds sur terre on aura
Le poil en tête, quelque soit l'âge !
Qu'il soit de soie ou bien de blés
Le bulbe court ou long ou gras !
Qu'importe au vent, quand on voyage
La vie est belle !
Véronica

4 juil. 2012

petite pause...


à plus tard...


Pêcher tranquille dans son coin
Et pour tromper sa faim
Tartiner son guignon de pain
De beurre de soleil
Et de confiture d’aurore

Pêcher tranquille dans son coin
Dans le mitan du fleuve
Où des bancs de rêves argentés
Flottent dans le silence bleu
Comme poissons dans l’onde

Pêcher tranquille dans son coin
Pour oublier des heures grises
Les arêtes et les amers
Et savourer la chair du jour
Dans une douceur calme
Et les parfums des vents du large
....
Pêcher tranquille dans son coin
Partir dans le sillage
Des nuages
Vers une mer de poésie
Suivre la danse des mots
Dauphins qui plongent
Dans la page


Suspension, interruption momentanée d’une action.
Faire une pause, de longues pauses.
Il fit deux ou trois pauses en chemin.
La procession fit une pause en tel endroit.
Dans un long travail, il faut des petites pauses de temps en temps.
Simone


Et pendant la pause...
Qui va mordre à l'hameçon
Et tirer sur le bouchon ?

Petite pause,
grands effets.
On se repose,
car en effet,
on se pose pour une pause
qui s'impose.
On y fait
tout autre chose.
Et cela fait de l'effet
de faire une pause.

Fifi rêve au bord de l'eau
Abritée sous son chapeau
Toute heureuse et trouve la vie bè-elle
Tandis que flotte son bouchon
Elle sifflote une chanson
Pon, pon, pon, en taquinant le goujon

Installée sur un pliant
Elle surveille patiemment
Le bouchon qui danse au fil de l'on-onde
Même si ell' n'prend pas d'poisson
Ell' n' trouve jamais le temps long
Pon, pon, pon, en taquinant le goujon

Je crois qu'au fond de son cœur
Fifi, au milieu des fleurs
A trouvé le secret du bonheur !

Pon, pon, pon, en taquinant le goujon...
Odileb


1 juil. 2012

hampes blanches





"Le parfum de l'orchidée
Aux ailes des papillons
Embaume"
Basho
envoyé par Denise 


En promenade du dimanche,
Les communiantes en robes blanches,
Se tiennent deux par deux
Et vont à la queue leu leu.
Font aussi grande révérance
Et partage leur fragrance.
S'envoleront bientôt
Parmi les oiseaux....
Claire Fo


Garde-moi sous ta hampe
Légère et lumineuse
Toi ma petite lampe
Aérienne et mielleuse
Véronica 




charade
elle a la valeur du silence
de l'orient l'énergie
du hasard les clés
Amichel


ORCHIDEE
Tu ne peux avoir été créée,
Que par les doigts d'une fée.
Te ramasser, c'est te profaner,
Et abimer ta beauté
Cependant si belle à regarder,
Je ne peux que m'incliner,
Devant celui qui ta élevée.
Orchidée, chère orchidée,
Quelle fleur, plus belle serait mieux parée,
De mille couleurs irisées,
Aux milliers de saveur parfumée,
Oh bien aimée orchidée,
Tu me fais rêver.
Simone


Si belles
presque irréelles
dans leur lumineuse pureté
savoir sans rien dire
capter leur singularité...
Saravati

28 juin 2012

élan...




"Pour exister, il faut naître, sortir de l'ombre, faire un pas vers. Sans cet élan, il n'y a pas d'existence"
Christiane Singer



" La seule histoire est l' histoire de la musique...une danse dans la lumière de la lune.."
Georges Balanchine



S'envoler
Sans voler
Sur la pointe du pied
À la pointe du coeur
Pointer le ciel...



On dirait une fleur
Dans l’attente d’éclore
Qui va s’ouvrir
Et se mettre à danser
Sur une musique de printemps
Si fragile et si souple
Qu’elle ne craint pas le vent
Et qu’elle embaume par sa grâce
Le temps qui passe et lasse
Cueillant les heures en bouquet
Qu’elle offre sans rien demander
Une danseuse de Degas
Sur le vif et sans tralala
Une ballerine à croquer
Une souris pour entrechats
Amichel






C'est tout d'abord un rêve du loin temps de l'enfance
Elle a vu quelque part ces jolis corps qui dansent
Ces étoiles brillant au firmament du ciel
Ces grandes ballerines qui s’envolent irréelles.

Elle ne sait pas alors que ces belles sylphides
Qu’elle voit si gracieuses et si désincarnées
Avant d’en arriver aux papillons nacrés
Ont tout d’abord été fragiles chrysalides.

Elle ne sait pas encore que pour être danseuse
Il faut souffrir beaucoup et beaucoup travailler
Des heures et des heures de barre et de jetés
D’entrechats et d’essais sur pointes douloureuses.

Les pieds ensanglantés le dos parfois cassé
Le corps qui crie aux larmes et voudrait arrêter
On doit tenir debout s’armer de volonté
Que l’on soit petit rat étoile ou coryphée.

Mais la petite fille qui regarde l’étoile
Et voit tant de beauté de souplesse et de grâce
Ne voit qu’un corps qui danse enveloppé de voiles
La perfection totale éclatant dans l’espace.

Elle ne voit que le tulle et les chaussons nacrés
Qui soulevés de terre lui semblent s’envoler
Elle ne voit que le trouble de la jolie Gisèle
Qui entre dans la tombe dans un bruissement d’ailes.

Elle ne voit que le cygne gracile et enlacé
Par les bras de l’amour qui l’élèvent de terre
Elle ne sait pas encore que pour tous ces portés
Il a fallu souffrir parfois jusqu’à l’enfer.

Elles brillent en effet ces grandes ballerines
Par la grâce des gestes qui les rendent si belles
J’en ai rêvé aussi j’aurais aimé comme elles
Défier l’apesanteur et m’envoler divine.


Ensemble nous avons appris
Bien mieux que dans un livre.
Ensemble nous avons compris
Qu'il faut aimer pour vivre.
Simone 


"Une danse est un poème."
Denis Diderot
envoyé par Denise


La danse est le plus sublime, le plus émouvant, le plus beau de tous les arts, parce qu'elle n'est pas une simple traduction ou abstraction de la vie ; c'est la vie elle-même.
Havelock ELLIS
envoyé par Claude


« La danse, mieux qu'aucun autre des arts, peut nous livrer l'essentiel des mythes. »
 Maurice Béjart 
envoyé par Amandine

25 juin 2012

bzzzz...



Une cuite de cent heures!!!Mais c'est un marre-à-taons!!!!
É-ta-mine alors?
Quoi?Que je me miel de mes affaires!!!!
....Si on ne peut plus fleur-rire.....



Un excellent buzz sur le net :
une ouvrière de pollen emploi
en pleine activité


« Imitons l'abeille, elle fait de grandes randonnées, sans perdre son objectif. »
Louis-Marie Parent
envoyé par Amandine


Soyons les boutineuses de nos petites vies
travaillons art d'âme en !
Véronica


En vol stationnaire
Choisir son atterrissage
Pour gagner sa croûte
Christine



Un rayon m'ensommeille
La si petite abeille
Zonzonne à mon oreille
Disant monts et merveilles
Au goût de miel...
Marine D


La Généalogie du Miel
N'importe pas à l'abeille -
Le trèfle, à tout coup, est pour elle
Aristocratie 


Emily Dickinson, 

Quatrains et autres poèmes brefs, 
NRF, Poésie Gallimard  

envoyé par Miss Yves 

 

22 juin 2012

"ensemble c'est tout..."


La course contre le temps...

Les nues-âges passent
S'éparpillent mes jours
Volent mes amours....

Le temps d'une course folle....

Le ciel est la cour de récré
où des oiseaux par milliers
jouent comme des écoliers
vivant notre désir secret 
 Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite.  Henry Ford
envoyé par Amandine


"La noce des oiseaux

Les arbres se sont habillés de couleurs pastels,
Jonquilles, crocus ont bravé la fraîcheur du temps,
Que déjà, les oiseaux publient leurs noces dans le ciel.
Neiges et froidures sont parties : " vive le Printemps ! "

Immense symphonie, où des millions de fleurs,
Se mélangent en un jour, aux bourgeons de velours
D'un coup de baguette magique : le ciel sort ses couleurs
Pour éblouir nos yeux, il devient troubadour.

Dans un ballet de cabrioles fantastiques
Les oiseaux dansent, s'accouplent et préparent leur nid,
Guidés par une force invisible et mystique,
Leur chant monte en hommage : au Maître de Symphonie.

Les oiseaux se sont embrassés sur les branches,
Et des angelots coquins ont ajusté leurs flèches...
Etrange ! tout ce que le Printemps en un jour change !

Les arbres se sont habillés de couleurs pastels,
Tandis que sous leurs branches les amoureux de mèche,
Se content fleurette quand roucoulent les tourterelles.
Jean-Claude Brinette
envoyé par Denise


Oiseaux
à l'encre de Chine
Calligramme secret
Tania



En pointillés
Ils s'éVertuent
à piquer le ciel
et ne trouveront
de repos que repus
à la nuit tombée.
ensemble, tous,
bien serrés
ripailles
Ciel bleu
nuées bavardes
aux aguets.
Maïté Aliénor


L'oiseau vole.
L'enfant le regarde.
Il agite ses bras, jouant avec le vent
Mais son corps ne bouge pas.
Pourtant, l'enfant s'élève quand même.
Ses pieds touchent encore le sol
mais son coeur est déjà dans les nuages.
Il rejoint l'oiseau et tous deux volent de concert,
traversant le temps et les paysages,
chevauchant des chevaux de lumière,
sculptant des déesses de brume,
navigant sur l'aurore,
Jouant avec les rires de Morphée...
"A table!" dit la mère.
L'enfant atterrit.
Mais l'oiseau continue de voler..
Florant Mercadier
envoyé par NBC 


Ensemble nous avons marché
Marché le long des sentes.
Ensemble nous avons glané
Des fleurs au creux des pentes.

Ensemble, ensemble,
Notre devise est dans ce mot.
Ensemble, tout semble plus beau !
Simone



17 juin 2012

de toutes les couleurs...




On m'envoie au champ, c'est pour y cueillir
On m'envoie au champ, c'est pour y cueillir
Je n'ai point cueilli, j'ai cherché des nids

Au chant de l'alouette je veille et je dors
J'écoute l'alouette et puis je m'endors.....
Gilles Gosselin
Au chant de l'alouette




"Rencontre avec le printemps
Ce matin
Au détour du chemin
Je rencontrai le Printemps.
Vêtu comme un marquis, il avait mis
Des fleurs à son chapeau
Des fleurs à son manteau
Et même sur son dos.
Les unes blanches semées de rouge
D'autres mauves
Et d'autres rouges et d'autres bleues.
Quelle joie c'était pour mes yeux!
Et je lui dis " Tu es merveilleux"
Et il me regardait
Et il riait, et il riait !
Et ses yeux étaient comme deux fleurs de lumière
Parmi toutes ces fleurs printanières.
Et il s'en fut sur le chemin
En chantant quelque chansonnette.
En sautant un peu sur un pied
Et puis un peu sur l'autre pied,
Comme font les enfants joyeux
Quand ils s'entraînent à quelque jeu.
Et je le vis disparaître au loin,
Avec des fleurs sur son manteau
Avec ses fleurs sur son chapeau.
Et il a ainsi parcouru le monde
Pimpant, joyeux et tout fleuri
Et le monde entier lui a souri."
Henriette Ammeux-Roubinet
envoyé par Denise




oh j'aime ta palette
de soeurs !
Elles prennent toute la place ...
Ma geste tu heureuse mens

Elles sont là
En fouillis gracieux
S’entremêlent
Se balancent au tempo des vents
Elle disent :
« La nature peut encore gagner ».
D’un coup de plumeau
Elles peignent leur beauté …
Alors la faux s’arrête
Pour parfaire leur réalité !
Saravati 




Jachère fleurie
parée de coloris
nous voilà surpris
devant tes bouquets
de vaste prairie.
Que dit le coquelicot
en faisant le beau?
Que dit le bleuet
qui jamais ne disparaît?
Que disent les statices
Qui tout en haut se hissent?
C'est le vent qui nous donne le la
C'est l'été qui nous fait si délicats.
Maïté Aliénor


Salade de fleurs
Sur tapis de verdure
Si jolie jolie
Christine


" Donne au vent un bouquet cueilli sur ton visage en fleurs ,
et je respirerai l' odeur des sentiers que tu foules . "
Hams al-Din Muhammad Hafiz
envoyé par Mathilde


Chaleur
envies de salades
et de joies qui pleurent

Yanis Pétros


Odile m'offre et vous offre sa rencontre coup de coeur, avec le bleu-phacélie:


Bleu-phacélie au "Logis vendéen de Chaligny"...
(Sainte Pexine, près de Chantonnay - 85)

Le Jardin de Chaligny, classé "Jardin Remarquable", est implanté autour d'un authentique logis vendéen construit en 1639, parfaitement restauré par son propriétaire actuel, Monsieur Alain Durante. Le tracé des plans respecte scrupuleusement la configuration des lieux à l'époque napoléonienne. Le jardin comprend une partie ornementale, une partie jardin fruitier, un potager, ainsi qu'une orangerie. Privé, ce jardin est ouvert exceptionnellement à la visite du public lors des "Rendez-vous au Jardin" (le 1er week-end de juin) ou à l'occasion de concerts de grande qualité donnés au Logis (musique baroque).


En 2007, le jardin ornemental avait réservé un grand espace à un ensemencement spectaculaire de phacélie : immense prairie bleue dans laquelle étaient ménagées des allées tondues bien ras pour la circulation, avec, en bordure, une splendide collection d'agrumes en bacs. Au soleil de l'après-midi, des milliers d'abeilles bourdonnantes peuplaient cet espace odorant aux propriétés hautement mellifères.








Alain Durante, le maître des lieux, est un érudit, passionné d'histoire, d'architecture, de botanique, de musique et de Beau... ;

un humaniste et esthète qui se plaît à partager ses connaissances avec les visiteurs. A la nuit tombée, la propriété s'anime d'une nouvelle vie avec des illuminations de photophores disséminés sur tout le parcours et la musique distillée par les fenêtres entr'ouvertes de la demeure.





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