17 déc. 2012

lumière de Bethléem








La lumière de Bethléem est un évènement scout chrétien, qui se déroule chaque année quelques jours avant Noël (troisième samedi de l’Avent), et qui consiste à partager et à se transmettre en relais une lumière allumée dans la grotte de la nativité.
Origine
 « La Lumière de Bethléem démarre en 1985 en Autriche. Un jeune scout se rend dans la grotte de la nativité, à Bethléem, pour y allumer une lumière et la ramener à la cathédrale de Vienne. Cette lumière y est attendue par des centaines d’autres scouts qui la partagent et l’emportent avec eux dans leur pays. A travers toute l’Europe et le bassin méditerranéen, la lumière se propage, signe de paix. Cette initiative autrichienne est relayée par de nombreux mouvements européens de scoutisme qui se sont faits "porteurs de lumière" depuis de nombreuses années. » 


Mères veilleuses
Lumière
Prions 
Prions pour eux



Tout sans-chaîne...
Éclairer le lent-terne
Faire lumen-châle-heure
Transe-porter la paix

...passeurs de lumière
de l'étoile des rois
et des bergers
pour l'amour et la paix ...

Amichel

16 déc. 2012

pénombre et reflets...


Quand la nuit tombe et quand un coup d'oeil par la fenêtre réunit voilages, branches enneigées et reflets...

Lueur d'espoir dans la nuit noire..
Feu de joie au fond des bois...

Les enfants vont rêver
Vision bleutée
À pas feutrés,
Le père Noël va passer...

Claire Fo


Nuit de neige

La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.
Guy de Maupassant
envoyé par Denise


Voilages feutrés
Vers le jardin sous la neige
S'évadent les songes
Miss Yves

13 déc. 2012

anges musiciens...







Un billet que je dédie à Claude qui aime les anges


Un ange passe dans le silence…

Dans nos cœurs plus de violence
Vers l’infini notre âme fait voile
Aux chants divins nés des étoiles
Mais c’est un ange musicien !

Un ange passe dans le silence…

Il est promesse d’espérance
Il illumine l’obscur chemin
Où va errant l’aveugle pèlerin
Mais c’est un ange gardien !

Un ange passe dans le silence…

La joie remplace la souffrance
La paix règne à l’unisson
Pour célébrer un enfançon
Mais c’est un ange de mélodie !

Un ange passe dans le silence…

Il est témoin d’une présence
La nuit de Noël enfante le jour
Où la vie ne sera plus qu’Amour
Mais c’est un ange du paradis !
 Michaelangelo


" L' ange est le musicien du silence de Dieu..."
Dominique Ponnan
envoyé par Mathilde


"Les anges musiciens

Sur les fils de la pluie,
Les anges du jeudi
Jouent longtemps de la harpe.
Et sous leurs doigts, Mozart
Tinte, délicieux,
En gouttes de joie bleue
Car c’est toujours Mozart
Que reprennent sans fin
Les anges musiciens
Qui, au long du jeudi,
Font chanter sur la harpe
La douceur de la pluie."
Maurice Carême
envoyé par Amichel


L'envol des anges

L'ombre est bleu et la nuit palpite d'ors tremblants
Dans l'azur, on croit voir flotter des voiles blancs
Qui frémissent au souffle onduleux du mystère.

Les longs voiles traînants des anges de la terre
Qui montent vers les cieux, sans fin, sans bruit, en une
Ascension dont l'essor tremble au clair de lune.

N'entends-tu pas dans l'infini, battre leurs ailes ?
Les étoiles, au chant des sphères éternelles,
Palpitent dans le vent de ces ailes rythmées,

Qui lentement, parmi les ombres embaumées,
Et le soleil immense et bleu de toutes choses,
Eventent le silence et font pâmer les roses.
Fernand Gregh
envoyé par Denise


« J'ai vu un ange dans le marbre et j'ai seulement ciselé jusqu'à l'en libérer. »
 Michel-Ange
envoyé par Béa


Tout à fait dans mes cordes!
Jouer en vire-tu-oses de la musique i-magie-n'erre....
J'admire!
Claire Fo


Connais-tu les secrets du petit ange blond
Aux rondes joues d'enfance
Aux boucles en cascade
Du joli page vénitien
L'escarboucle en ses yeux
Espiègles et souriants
Tel un gracieux Tintoretto
De la Renaissance italienne

Il a gardé l'image
Parfaite et rayonnante
D'un précieux cadeau de la vie
Bien rangé et pour toujours
Dans la boîte à plaisir
Dans la boîte à sourire
Dans la boîte à bonheur
Et dans mon coeur
Marine D 


La pierre vibre
du bout de l'ongle
sourire fragile
vers un autre monde
Marie-Josée


La blanche neige

Les anges les anges dans le ciel
L'un est vêtu en officier
L'un est vêtu en cuisinier
Et les autres chantent

Bel officier couleur du ciel
Le doux printemps longtemps après Noël
Te médaillera d'un beau soleil
D'un beau soleil

Le cuisinier plume les oies
Ah! tombe neige
Tombe et que n'ai-je
Ma bien-aimée entre mes bras
Apollinaire, Alcools
Miss Yves


Préparer Noël
Notes égrenées dans le ciel
Musique céleste

 Christine


Le silence chante
et la voix des anges
pénètre mon coeur

Josette  
 

11 déc. 2012

noir et blanc...


Comment appeler son chat

C'est un art délicat, que d'appeler son chat :
Le baptiser n'est pas un simple passe-temps.
Je ne travaille pas du chapeau, croyez-moi,
Mais sachez-le, un chat a trois noms différents.
Un chat a, tout d'abord, son nom de tous les jours,
Comme Pierre ou Jean-Paul, Aglaë, Pompadour,
Comme Sylvain ou Luc, Chat-fouuré, Cyprien...
Tous sont des noms sérieux, pour chats bien de chez nous.
Mais un chat a besoin, il faut que ça se sache,
D'un vrai nom personnel, un nom plus majestueux.
Sans ce nom, il ne peut pas redresser sa queue,
Affirmer sa fierté, hérisser ses moustaches.
Des noms de cette sorte, en veux-tu, en voilà,
Comme Méta-Mhétyl. Ouitchi, Kalikola...
Mais par-dessus tout ça, il reste encore un nom,
C'est le nom que jamais nul ne peut deviner,
C'est le nom dont jamais nul ne saura le nom,
LE CHAT QUI LE CONNAIT ne veut le révéler...
Thomas Stearns Eliot


Un petit chat métis
Attendait près d'un banc
Le regard à l'automne
Véronica 


Mise au ban?
Sol-y-terre..
Statue quo!
Claire Fo


Chat Chouchen promène sa langueur
Et je l’envie parfois
Ses mimiques empreintes de douceur
Font ma joie

Chouchen ce félin si gracieux
A des manières que j’admire
Je suis fascinée par ses yeux
Là où l’innocence se mire

Il gratte à la vitre, impatient
Sans attendre, il me faut ouvrir
Il sait bien ce petit chenapan
Que je suis là pour obéir…

Il vient envahir mon espace
Tandis que je cherche une rime
Petit témoin du temps qui passe
De nos si doux moments intimes

Chat Chouchen promène sa langueur
Et je l’envie parfois
Ses mimiques empreintes de douceur
Font ma joie
Marine D


Sa Majesté le chat assis tout près d'un banc
Attendait en offrant son joli poitrail blanc
Mais qu'attendait-il donc, ce matou bien confiant
Peut-être une souris ou simplement le vent.

Les chats aiment sentir le vent sur leurs moustaches
Qui leur transmet les sons et odeurs des sous-bois
Et celui-ci aimait jouer à cache-cache
Avec les feuilles d'or qui craquaient sous son pas.
© Marie LC, 13 décembre 2012  


Comment l'appeler ?
Felix est un peu commun
Whisky trop coquin
Disons Nez blanc
Ou Yin & Yang ?
Tania

9 déc. 2012

crèche...


Noël revient...
Qui nous donnera le droit d'espérer ?...
Espérer et faire, est-ce si différent ?...
Naître et faire naître est un travail...
Espérer est une randonnée longue et escarpée...
Gilbert Adler


Il était une FOI...
Est-ce Dieu possible...

Il y a bien longtemps
Naissait un enfant
Comme on était fier...
Il était la Lumière!
Naître sur la paille,
N'être qu'un feu de paille.
Il apportait la PAIX...
Qu'est-ce qu'on en a fait!!!

On croit qu'il reviendra
Nous prendre dans ses bras...
Lui le Roi des rois
Descendu ici-bas.
Claire Fo


Le ciel est noir, la terre est blanche ;
- Cloches, carillonnez gaîment ! -
Jésus est né ; - la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.


Pas de courtines festonnées
Pour préserver l'enfant du froid ;
Rien que les toiles d'araignées
Qui pendent des poutres du toit.


Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l'échauffer dans sa crèche
L'âne et le boeuf soufflent dessus.


La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s'ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le choeur des anges
Chante aux bergers : " Noël ! Noël ! "
Théophile Gauthier
envoyé par Denise 


La Vierge à la crèche
Alphonse DAUDET
Recueil : "Les Amoureuses"

"Dans ses langes blancs, fraîchement cousus,
La vierge berçait son enfant-Jésus.
Lui, gazouillait comme un nid de mésanges.
Elle le berçait, et chantait tout bas
Ce que nous chantons à nos petits anges…
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.

Étonné, ravi de ce qu’il entend,
Il rit dans sa crèche, et s’en va chantant
Comme un saint lévite et comme un choriste ;
Il bat la mesure avec ses deux bras,
Et la sainte vierge est triste, bien triste,
De voir son Jésus qui ne s’endort pas.

« Doux Jésus, lui dit la mère en tremblant,
« Dormez, mon agneau, mon bel agneau blanc.
« Dormez ; il est tard, la lampe est éteinte.
« Votre front est rouge et vos membres las ;
« Dormez, mon amour, et dormez sans crainte. »
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.

« Il fait froid, le vent souffle, point de feu…
« Dormez ; c’est la nuit, la nuit du bon dieu.
« C’est la nuit d’amour des chastes épouses ;
« Vite, ami, cachons ces yeux sous nos draps,
« Les étoiles d’or en seraient jalouses. »
Mais l’enfant-Jésus ne s’endormait pas.

« Si quelques instants vous vous endormiez,
« Les songes viendraient, en vol de ramiers,
« Et feraient leurs nids sur vos deux paupières,
« Ils viendront ; dormez, doux Jésus. » Hélas !
Inutiles chants et vaines prières,
Le petit Jésus ne s’endormait pas.

Et marie alors, le regard voilé,
Pencha sur son fils un front désolé :
« Vous ne dormez pas, votre mère pleure,
« Votre mère pleure, ô mon bel ami… »
Des larmes coulaient de ses yeux ; sur l’heure,
Le petit Jésus s’était endormi."
envoyé par Amichel 


L'enfant sourit
Entre le boeuf et l'âne gris
L'univers s'illumine
Douceur d'un soir
Sur la terre...
Marine D


Les rois mages

Les rois mages marchaient ne sachant le chemin,
Qui pourrait les mener jusqu’au petit berceau,
Où dormait comme un ange cet enfant renouveau,
Le sauveur de la terre le sauveur des humains.

Une étoile brilla tout à coup dans la nuit,
Qu’ils suivirent attentifs jusqu’à cette humble étable,
Et tout près de Marie et Joseph attendris
Ils se sentirent emplis d’un bonheur ineffable.

Jésus enfant choisi c’est à toi que l’on doit,
De fêter chaque année ce beau jour de Noël,
Qui fait briller les yeux des enfants attendris,
Comme brillent éclatantes les étoiles du ciel.

Dans le cœur de chacun même des incroyants,
Ce soir-là quelque chose se passe et nous dépasse,
Le monde tout à coup semble rempli de grâce,
Et redevient uni l’espace d’un instant.

Petit enfant qui rêve en attendant Noël,
De sapins de bonbons tu oublies trop souvent,
Que l’amour et la joie sont aussi essentiels,
A la vie que jouets bonbons ou bien présents.

C’est beau pour nous les grands quand au matin venu,
Tu découvres soudai, au pied du vert sapin
Ces paquets en rubans si longtemps attendus
Mais penses un peu aussi à tous ceux qui ont faim.

Qui n’ont pas comme toi, la chance d’un bon lit,
Et de pouvoir s’asseoir près de table garnie.
Qui vivent dans le froid et souvent la misère,
En ce soir de Noël pensons à tous nos frères.
© Marie LC, 8 décembre 2005

5 déc. 2012

la nuit tombe...


La nuit tombe
Flûte ! j'ai oublié d'aller chez Positif Coiffure
Me faire couper les tifs
Restructurer ma hure
Pour rester positif !


Bien lunés!
Par une nuit sans lune...malgré ce désastre du ciel,
Chacun avec sa chacune...sous des astres artificiels,
comme des somnambules...damoiseaux et damoiselles,
marchent les noctambules...paradis inconditionnels,
sous les brillants funambules...c'est la fête annuelle!


"" O Nuit, selon sa vie, tout homme qui vieille
Inspire ton horreur ou ta sénénité,
Et donne à jamais à celui qui sommeille
Le rêve qu'il a mérité.""
Sully Prudhomme
envoyé par Claude 


La nuit s'illusionne
dans la rue piétonne
de tant de lumières
qui brillent sur terre
les passants vont viennent
privés des veillées anciennes
dans la frénésie triste
des noëls autistes
les santons sont dans la crèche
les pauvres sont dans la dèche
dans une ronde folle les boules
étincellent et tourneboulent
la nuit tombe
et le jour meurt
Amichel 


Poussières d'étoiles
Font danser les rues d'hiver
Remonte ton col

La nuit tombe
et vole en mille éclats
Les passants
Bras-dessus, bras-dessous
s'avancent sous les globes
terrestres, lunaires
La nuit n'est pas noire
mais bleue
Noël approche
faites vos voeux.

2 déc. 2012

quelle heure est-il ?



_ Quelle heure est-il ?
Madame sort, dîne ...

_ Il est cinq heures
Monsieur, beau, mord ...

_ Monsieur Baume or ? Madame Sort ding ?
_ M'entendez-vous en haut du ring ?
_ Il est trop tôt pour les corps beaux !
_ N'attendez plus !

_ Mais que fait-il, Madame Sardine ?
_ Le maquereau, Monsieur Mots Rue !

"Avez-vous jamais rencontré quelqu'un qui se soit demandé pourquoi les aiguilles d'une horloge tournent dans un sens et non dans le sens contraire ?"
Paulo Coelho

D'yeux du ciel!

L'horloge d'or...
les yeux ouverts dort.
Surveille les passants,
c'est son passe-temps.
Coiffée d'un abat-jour,
fait un aller-retour.
De lent nuit certain
jusqu'au petit mat-teint...
Sonne cinq heures
Réveil en choeur!
Déjà le jour
Allez on court!
Le temps file où...
C'est un sacré filou!
Claire Fo


Le clocher de ses yeux ronds
nous regarde furibond
semblant dire: «hâtez vous!»
le temps passe plus que prou
les aiguilles sont des ciseaux
qui coupent la vie en morceaux
avec son chapeau pointu
c'est un sorcier qui s’évertue
à donner l'heure aux passants
qui vont et viennent insouciants
tristes gais ou mécontents
avides de l'or du temps
qui illumine ses horloges
là où hélas la mort loge
Amichel 


Oeil à facettes
Eclair la nuit
Curieuse pendulette
miracle d'horloge rit
Saravati


Il est 5 heures...
Le clocher s'éveille
Il est 5 heures...
Je n'ai pas sommeil !
Christine


Le fantôme de la nuit
se hisse sur les toits
chapeau pointu
regard phosphorescent
au son de la cloche
le derviche tournant
se joue des heures
des minutes et du temps
bon an, mal an
Maïté Aliénor

29 nov. 2012

éclairer...



« Nous cheminons au milieu des arbres du bien et du mal - à la recherche de la lumière. »
 Stanislaw Jerzy Lec
envoyé par Béa


Là où tu caches ton rêve Herberth,
Court vite te mettre au vert.
Toi l'allumeur de mots roses,
Laisse là l'humeur morose.
Vois dans la lumière blanche
Mille feux-follets qui dansent,
Brillants capteurs de lune
Pour journée d'infortune...

Le réverbère

Une petite fille qui avait son jardin à elle y avait planté des ampoules électriques dans l'espoir (un bien petit espoir) qu'il y pousserait des fleurs lumineuses ou peut-être, elle ne savait trop sous quelle forme, simplement de la lumière. Comme il n'y poussait rien au bout de plusieurs semaines, elle n'insista pas davantage et finit par oublier la chose. Elle avait grandi d'ailleurs pendant ce temps.
Quinze ans après, alors qu'elle arrivait parfois, avec bien des conditions difficiles, à être encore une petite fille, elle se rendit à son ancien jardin.
D'abord elle n'en reconnut rien. Une rue passait par là. Il y avait des maisons plus loin. Ici tout près, à peine un petit coin de parc. Mais à deux pas d'un vieil orme qu'elle avait bien connu, à la place exacte de son jardin, avait poussé très haut et fleurissait pour la nuit toute proche, un réverbère.
Gilles Vigneault
envoyé par Denise 



l'allumeur de réverbère
éclaire bien des mystères

Rêve
herbe
erre

dans les bois
le cœur se serre
sur l'herbe erre
la biche aux abois
que des chiens en rêve
poursuivent sans trêve

rêve
herbe
erre

dans les bois
le rêve erre à l'aise
et l'herbe l'apaise
les oiseaux des rêves
dans le cœur s'élèvent

rêve
herbe
erre

promenons nous dans les bois
où erre le loup des rêves
quand le jour s'achève
dans les forêts d'autrefois

l'allumeur de réverbère
éclaire bien des mystères
Amichel


Dans le velours et le damas de l’automne
Sourit le réverbère.
Haut perché et gagnant le feuillage
Il éclaire le mystère.
Vertes et rousses sensations
Impressions flamandes
L’automne s’étire au pied des arbres
Sous le réverbère
Qui de sa flamme, blanche mèche
Réveille les drapés, les voilages,
Les branches sans cesse agitées.
Maïté Aliénor

28 nov. 2012

ma boule...





Bientôt je ferai la boule
Pour décorer petit sapin
En nid de verre, elle sera poule
Pour des coqs et ...
Ce sera bien
Tôt Noël ! 


Les villes nous font rêver
Avec leurs sapins de fêtes
Qui brillent doux, rondeurs de mère
Nos yeux d'enfants émerveillés
Amidonnent leur coeur pour l'hiver


Le sapin ne perd pas la boule
les lutins dans l'herbe se roulent
puis accrochent les cadeaux
de rameau en rameau
Noël qui vient sera beau
dans son blanc manteau 

Je perds la boule
Je me chamboule
Et je m'enroule
En serpentins
Qui vont et viennent
Tels des lutins
Qui me préviennent
Des beaux festins
Ornés de boules
Pleins de cadeaux
Et de gâteaux
J'en perds la boule !!!
Marine D

25 nov. 2012

le ciel ce matin...


"Les nuages nagent comme des enveloppes géantes, comme des lettres, que s'enverraient les saisons."
Ismaïl Kadaré


Ciel que j'aime
Ciels zébrés,
Ciels griffés de lisières
Ciels noyés de lumière
Ciels bleus brodés de gris
Battus d'ailes furtives
Noirs d'orage
Fureurs violacées...
Ciels roses du matin
Riches de promesses...
Marine D 


C'est un ciel de mousquetaires
en garde! nuages couleur de terre
Toutes épées tirées
lames entrecroisées
Le matin s'est déchiré!
Maïté Aliénor


Chasser les nuages noirs...
Jusqu'au trésor caché....
Trouver la vie X-citante!
Claire Fo 


Un ciel menaçant
Une éclaircie se dessine
L'oeil du cyclone
Christine

21 nov. 2012

le jour se lève...



"Il est un moment à chaque aube où la lumière est comme en suspens;
un instant magique où tout peut arriver. La création retient son souffle."
Douglas Adams 


« L'aurore aux doigts de rose »
ainsi que dit le vieil Homère
se lève et notre coeur se serre
d'aimer tant de beauté on n'ose
car d'un si grand bonheur on craint
que les dieux ne se montrent jaloux
et que le jour soit au regret contraint
pour nous punir d'un ciel si doux
Amichel 



Lorsque le jour se lève c'est un autre rêve qui commence,
et à chaque jour succède un jour plus clair,
à chaque éblouissement un nouvel éblouissement...
Louis Gauthier
envoyé par Denise 
         
        
Chasser lent-nuit
D'un doux baiser
Sur ta peau lisse
   Rosir de plaisir...
Claire Fo 


Le jour se lève
la nuit s'achève
l'aurore teint le ciel en rose
au loin un oiseau vole et se pose
ouvre ses ailes agiles
un air vif lave le cœur des soucis
et des songes par l'angoisse noircis
Le jour se lève
la nuit s'achève
sur le miroir de l'eau de l'étang
les canards glissent indifférents
aux bruits et aux rumeurs du vent
et s’ébrouent dans le soleil levant
Le jour se lève
la nuit s'achève
c'est un moment de grâce fragile
où la vie endormie immobile
s'éveille avec l'aube rouge du sang
qui coule dans les veines du temps
Le jour se lève
la nuit s'achève
Amichel

              
"La confusion morose
Qui me servait de sommeil
Se dissipe dès la rose
Apparence du soleil.
Dans mon âme je m'avance
Tout ailé de confiance:
C'est la première oraison!
À peine sorti des sables,
Je fais des pas admirables
      Dans les pas de ma raison ...
        Paul Valéry
envoyé par Marie-Paule  



"Rose d'un seul rêve
au chant ouvert
au parfum clos
Tu ne mourras point."
François Cheng


En toi naît la douceur et le bleu
La rumeur du silence
sur les lèvres duquel
se dessine la brume.
je l'étire, je la hume
je l'effleure du doigt
Je la pointe à la ligne
du levant au temps de l'instant.
Maïté Aliénor

 
« Le matin, c'est la jeunesse du jour.
Tout y est gai, frais et facile.
Il ne faut pas l'abréger en se levant tard. »
Arthur Schopenhauer
envoyé par Simone  
 
  

17 nov. 2012

attraper la lumière...



« Que serait la lumière sans les êtres qui la perçoivent ? » 
 Philippe Montillier

Le photographe
Se fait tout petit 
C'est beau !
Véronica


"Le bonheur, quel qu'il soit, apporte air, lumière et liberté de mouvement."
Friedrich Nietzsche
envoyé par Denise 


" Que serait la lumière sans les êtres qui la perçoivent ? »
J'ai tendance à penser l'inverse :
Que seraient les êtres sans la lumière ?
Que cette lumière soit la lumière du soleil ou la lumière de l'intelligence .

Par contre , je dirais , dans la même direction de Montillier :
Que seraient les choses sans un être qui les perçoit ?
Une chose , pour une personne , ne prend de sens que dans la mesure où elle est perçue .
Un beau paysage n'a pas de sens pour l'aveugle qui est devant lui .
Jean


Jouer à cache-cache
avec l'ombre et la lumière
l'oiseau va sortir
Miss Yves 


attraper la lumière
comme une prière
pour que jamais
ne vienne la nuit
même à genoux
même accroupie
garder le moindre rai.
Maïté Aliénor 


En tes yeux la lumière
En mon coeur ton sourire
Fulgurances et soupirs
Attraper le soleil
Marine D


« Ne voit la lumière que celui qui est éclairé. »
Réda Hadjouti
envoyé par Clo 


14 nov. 2012

dans l'eau...


J'ai pour toi un lac quelque part au monde
Un beau lac tout bleu
Comme un oeil ouvert sur la nuit profonde
Un cristal frileux
Qui tremble à ton nom comme tremble feuille
A brise d'automne et chanson d'hiver
S'y mire le temps, s'y meurent et s'y cueillent
Mes jours à l'endroit mes nuits à l'envers.

J'AI POUR TOI UN LAC
Gilles Vigneault


Le soir plein de lueurs et de miroirs,
Le soir, sur les étangs et la forêt d'automne,
S'enténèbre soudain et soudain resplendit,
Tandis que les grands vents, avant la nuit,
Au long des routes monotones,
Rentrent lassés de l'infini.
Emile Verhaeren

Echo système

-"ôte toi de là ,vieille branche,c'est mon tour !",dit Narcisse ,
à l'arbre qui se mirait dans l'eau .
-"je veux bien te faire un fleur" ,répondit l'arbre.
Amichel 


L'ARBRE ET SON MIROIR

Quelques rides en surface
Et tout à coup
Tout son reflet est flou...
C'est fou !
Christine


11 nov. 2012

se dépouiller...


Je te couvrirai d'or
parce que tu t'endors...
Je me dépouille
sur ta dépouille...

Jour de froidure
pour Dame Nature...
Fini lit vert
Arrive l'hiver..


Une branche sur l'oiseau
Chantait en perdant ses feuilles
L'automne tenait l'archet
Du violon qui gémissait
Dans le vent venu de l'ouest
Murmurant des choses tristes
Et l'oiseau pleurait tout seul
Fleurissant le sombre ormeau
De ses larmes en corolles
De cristal et d'or nouveau
Et la branche et le moineau
Dans la brume pure et grise
Ont marié leur nostalgie
Au mystère de la nuit.
Raïssa Maritain


"Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi"...
Prévert


Leur or à terre s’amoncelle
le vent d'automne chante l'oubli
la vie s'effeuille en ritournelle
avec la douceur de la pluie
et tristement nous ensorcelle
le temps s'en va le temps s'enfuit
mais il suffit d'une étincelle
pour ranimer un coeur contrit 
Amichel 


Jaune lumière
Pointillisme au naturel
Les arbres pleurent
Christine

Feuille après feuille
d'or l'arbre se déshabille
trésor à nos pieds
Josette

Se parer d'or fin
Puis dépouiller le viel homme
Pour renaître à soi
Miss Yves


Mille et un sequins
Dernier cadeau de l'automne
A qui va passer
Miss Yves


Arbres aux cent écus
aux cent feuilles-cœurs
Jaunes parures couleur paille
Lutte pour un restant de verdure
L'automne en tremble
L'automne au bouleau
L'automne ginko biloba
Et tralala ça durera ce que ça durera.
Maïté Aliénor 


Automne aux feuilles d’or dans le vent du hasard
Échevelé
Automne au teint vermeil, aux cils dans le brouillard
Entremêlés
Automne évanescent diffusant ta lumière
Mordorée
La fin est sur tes mains une mélancolie
Entrelacée
Le terme est pour demain, je vois que tu souris
Sans te lasser
© marine Dussarrat
 

8 nov. 2012

arc-en-ciel...








Genèse 9/12-13
Et Dieu dit : C’est ici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous,
et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours:
j’ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre.

" Émeraude -bleu azur
Jaune-rouge-orangé

Couleurs de la lumière
Couleurs de la matière

Épousailles sans nom
De la chair et du sang

Passion brève d' un soir
Brulée entre oeil-main

Orangé-rouge-jaune
Bleu azur-émeraude

Arc en ciel retourné
À la nue d' origine

Qui seul sait dire en rêve
La saveur des couleurs

Qui sait dire en noir et blanc
L' indicible point gris .

François Cheng - À l' orient de tout-
envoyé par Mathilde 



De sa cage de nuages et de pluie
Un bel oiseau s’est évadé
pour se poser sur les doigts du soleil

Bleu indigo violet
Vert jaune orangé rouge

Plus un enfant ne bouge
Le bel oiseau a déployé
Ses plumes sur le ciel

Robert Besse
envoyé par Denise


Rouge comme un soleil du Mexique
Orangé comme le lion d'Afrique
Jaune comme les girafes magiques
Vert comme un sorbert de Jamaïque
Bleu comme les vagues du Pacifique
Indigo comme un papillon des tropiques
Violet comme les Volcans de Martinique.

Qui donc est aussi fantastique,
Est-ce un rêve ou est-ce véridique?
C'est dant le ciel magnifique
L'arc aux sept couleurs magiques.
Mymi Doinet

envoyé par Marie-Paule 


Ciel de l'arc
Bel
Tu donnes le signe
à Maison témoin
En tour de
Bab
Aile
Véronica


En suivant le chemin coloré
où scintille la pluie
quand le soleil brille....
J'ai trouvé ta maison
coiffée d'une or-éole!
Ça respire l'art-mon-nid
quand tu m'ouvres ta porte...
Claire Fo 


Si tu vois un arc-en-ciel
c'est après la pluie
de la lumière le miel
qui rend la vie moins amère
plus gai l'ennui
et supportable la misère
ses couleurs
chantent au cœur
arche d' alliance
entre l'univers infini
et l'amour fou de la vie
Si tu vois un arc-en-ciel
jouis de ce don immatériel
Amichel


L'Arc-en-ciel

Le bel astre du jour dans le sein de l'orage
Nous forme tout-à-coup ce lumineux tableau,
Et, tout-à-coup, aussi, le couvrant d'un rideau,
Il dérobe à nos yeux son inconstant ouvrage.

De ce peintre brillant, la toile est le nuage ;
Ses rayons réfléchis lui servent de pinceau ;
Il prend pour ses couleurs, l'or, l'azur, le feu, l'eau,
Et la vapeur commence à finir cette image.

Fragiles ornements, éclat faible et trompeur,
Passagères beautés, filles de la vapeur,
De faux biens d'ici-bas vous peignez l'inconstance.

Par les mêmes couleurs et par les mêmes traits,
Vous imprimez la crainte, et donnez l'espérance,
Vous annoncez la guerre, et vous marquez la paix.
- Laurent DRELINCOURT -
(1626 - 1681)
envoyé par Miss Yves


La maison sous globe
Frôlée par les plis d'Iris
Quel trésor caché


Couleurs irisées
Logis devenu îlot
Sous l'arche d'Alliance


Comme un bibelot
Kitsch où les flocons voltigent
Maison dans sa bulle
Miss Yves


Par dessus les toits,
l'arc en ciel passe
Il a un pied sur un bois,
l'autre sur celui d'en face
Cergie





4 nov. 2012

maison ...



Dans les maisons la lumière...

Dans les maisons la lumière par instants
Vient des étangs qui creusent le vallon
Entre les blés, les sapins et les vignes

Des éclats de soleil comme des éclats de vitre.

Eugène Guillevic
envoyé par Denise


La maison se dessine
Blanche et imperméable
Dans les lignes de l'eau
Cette mise en abîme
Je toiture en voisine
La flottille du beau
Véronica


Je divague parfois
à l'orée du grand bois...
J'y vois le fantôme noyé
de ma maison rêvée...
car y vivre sans toi
ne donne plus de joie...

ou...version moins mêle-en-colique:

car y vivre sans toit
me donne pluie de joie!
Claire Fo 


La maison a franchi les roseaux et s'en est allée dans l'eau.
Elle a la peau ridée, la porte sens dessus dessous
On y vient à pied, couvert de gouttes d'eau
Quand sa jumelle se dresse sur le coteau.
Maïté Aliénor 


Nichée sa tendre douce
Elle se mire sa vie
Et poursuit son courant
Annick 


Blanche demeure
Derrière la dentelle des branches
Se reflétant avec grâce
Dans l'étang tout proche
Elle attend , elle espère
Ouvrir portes et fenêtres
Aux rires et aux cris des enfants
Marine D 


une maison au bord de l'eau
pour entendre chanter la rivière
tout près d'un bois ,d'un boqueteau
pour entendre chanter les oiseaux
et ouvrir ses volets à la lumière
Amichel


Presque les pieds dans l'eau, la jolie maison blanche
Se mire et se prélasse au fil du doux courant
Une fenêtre s'ouvre à travers quelques branches
Pour attirer vers elle le regard des passants.

On doit y être bien, on doit sur sa pelouse
Dîner tranquillement le soir d'été venu
Mais l'automne la pare de jolies teintes rousse
Et dépose autour d'elle un tapis tout moussu.

Marie LC, 6 novembre 2012


De l'autre côté
de l'eau aux reflets troublants
qui habite là
Miss Yves


2 nov. 2012

unique...


La feuille des forêts

La feuille des forêts

Qui tourne dans la bise
Là-bas, par les guérets,
La feuille des forêts
Qui tourne dans la bise,
Va-t-elle revenir
Verdir la même tige ?

L'eau claire des ruisseaux
Qui passe claire et vive
A l'ombre des berceaux,
L'eau claire des ruisseaux
Qui passe claire et vive,
Va-t-elle retourner
Baigner la même rive ?
Jean Moréas 



Mon Canada
la tête en bas!

Puisses-tu retrouver un jour
la fierté de tes atours
En ce moment oubliée
dans quelques détours...

Marie-Josée


Ne tient qu'à un fil
A bout de souffle et de sève
La feuille en novembre

Miss Yves 


Encore un automne sombre, encore une feuille qui se déposera un instant sur ton jardin embrumé et qui pourrira, transpercée par la pluie.
L’âge mûr, le lieu du non-retour, sinon dans l’esprit, tes sensations s’estompent à la tombée du jour, mais ta douleur soudain attisée, au gré du vent qui en abuse, s’éveille et te tenaille.   Saravati


31 oct. 2012

reflets...


"Le reflet est pour les couleurs ce que l'écho est pour les sons."
Joseph Joubert
envoyé par Denise 


le vieil or d'automne se reflète
dans un ciel d'eau qui s'y prête
belles couleurs d'une palette
où la lumière du jour se projette 

Amichel



« Regarder en poésie, c’est se donner droit au revers des images.
L’eau qui s’ouvre aux reflets de ce monde et les prolonge infiniment, l’eau qui va sans cesse est sœur de poésie. »
Andrée Chedid

 Textes pour un poème.


Reflets zig-zag
Le cœur s’y prend
Le regard s’y perd
Reflets mêlés
Tissés serrés
Cousus de fils
D’automne
De cimes
Où l’envers tressaille
Venant caresser
L’or, le bleu
Le bronze
Vibrant
Grelottant
La petite musique
Du temps.

Maïté/Aliénor




29 oct. 2012

Héra fait des siennes...


Et hop !


Héra secoue sa proie...un chiffon déterré


 Gentil chien ! :-)




Quelle rigolade ! Quel bonheur !
Tu as bien raison Héra
Ta maîtresse te chant couinera après !

Du mois de Septembre au mois d'août
Faudrait des bottes de caoutchouc
Pour patauger dans la gadoue

Une à une les gouttes d'eau
Me dégoulinent dans le dos
Nous pataugeons dans la gadoue

Vivons un peu sous le ciel gris-bleu
D'amour et d'eau de pluie
Et puis mettons en marche les essuie-glaces
Et rentrons à Paris

Ça nous changera pas d'ici
Nous garderons nos parapluies
Et nous retrouverons la gadoue

Il fait un temps abominables
Heureusement tu as ton imperméable
Et ça n'empêche pas la gadoue

Il fallait venir jusqu'ici
Pour jouer les amoureux transis
Et patauger dans la gadoue

Vivons un peu sous le ciel gris-bleu
D'amour et d'eau de pluie
Et puis mettons en marche les essuie-glaces
Et rentrons à Paris

L'année prochaine nous irons
Dans un pays où il fait bon
Et nous oublierons la gadoue....


Ce qu'elle est argile cette Hera!
Elle cas-moufles ses pattes en gris souris?
C'est du propre!

Claire Fo


"On a tous un p'tit côté canard
Aussitôt que l'on voit une mare
Non seulement on ne l'évite pas
Mais on y va tout droit patauger dans la joie

La gadoue la gadoue la gadoue
C'est jamais que de la terre et de l'eau
La gadoue la gadoue la gadoue
Ca fait shplof ça fait flock c'est trop beau"
Gérard Lenorman 

envoyé par Odile 


Tant pis !
Faites entrer le chien couvert de boue
Tant pis pour ceux qui n’aiment ni les chiens ni la boue
Faites entrer le chien entièrement sali par la boue
Tant pis pour ceux qui n’aiment pas la boue
Qui ne comprennent pas
Qui ne savent pas le chien
Qui ne savent pas la boue
Faites entrer le chien
Et qu’il se secoue
On peut laver le chien
Et l’eau aussi on peut la laver
On ne peut pas laver ceux
Ceux qui disent qu’ils n’aiment pas les chiens
A condition que …
Le chien couvert de boue est propre
La boue est propre
L’eau est propre aussi quelquefois
Ceux qui disent à condition que…
Ceux-là ne sont pas propres
Absolument pas.
Jacques Prévert

envoyé par Denise



Il est rentré
Tout crotté
Tout salopé
Il est joyeux
Très heureux
Il a gagné
Le cocotier
Héra le gentil chien
Plein d'entrain !

Marine D


Un bon bain de boue
Grande toilette annoncée
Héra sera belle

Christine

25 oct. 2012

s'arrêter au feu...



S'arrêter au feu .

Ok, moi je m'orange
La tête dans le guidon
La tête bien allant vers
Les colles buissonnières !
Véronica


Avec mon p'tit vélo
Et mon chapeau
Je fend la bise
Je me grise
Dans la rue Hirondelle
A tire d'aile !


Poser son vélo
Avec ou sans feu orangé
Pour marcher à pied

Christine 


Brassens

"Quand j'offris pour étrennes une bicyclette à Marinette
La belle la traîtresse avait acheté une auto...
Avec mon petit vélo, j'avais l'air d'un con ma mère
Avec mon petit vélo, j'avais l'air d'un con ." 




Le petit vélo
Paroles et musique : Jean Bériac

"J'ai un petit vélo qui tourne dans ma tête
Et qui ne veut jamais, jamais s'arrêter
Il est peint en triste comme un jour de fête
Mais il ne veut jamais, jamais m'emmener
Et ce petit vélo qui tourne dans ma tête
J'ai dû taper dessus pour le démonter
Je l'ai mis au garage de ma petite planète
Attendant un ange pour le réparer.
Mais depuis ce jour-là, faut pas croire qu'il dorme
Car lorsque je rencontre une fleur d'été
Sans que je dise rien, les morceaux se recollent
Et mon petit vélo se remet à tourner

J'ai un petit vélo qui tourne dans ma tête…
J'ai un petit vélo qui tourne dans ma tête…"



Juliette

"Un petit vélo rouillé
Dans un grincement sordide
Prend un chemin embrouillé
Et pédale dans le vide
Il va roulant sur la jante
De plus en plus déglingué
Traçant d’une roue méchante
Un cercle vicieux et vicié
Pour n’pas le voir zigzaguer
Je crains qu’il ne soit trop tard
J’ai sur mes deux yeux crevés
La rustine des idées noires
Ainsi vont mes nuits sans toi
A le regarder tourner
En comptant du bout des doigts
Ses tours de piste obstinés"


envoyés par Amichel


Passager évincé
petit vélo
prend un repos
bien mérité!

Marie-Josée 




24 oct. 2012

côté jardin...



J'ai agrandis l'image à 950 pixels. Si vous n'avez pas l'image en entier vous pouvez la réduire en actionnant la touche Ctrl en même temps que la roulette centrale de la souris et ainsi réduire à votre guise. 
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« Comment peut-on ne pas adorer les cloîtres, ces lieux tranquilles, fermés et frais, inventés, semble-t-il, 
 pour faire naître la pensée pendant qu’on va à pas lents sous les longues arcades mélancoliques ?"
Guy de Maupassant


Les cloîtres se ressemblent
J'aime m'y promener
Et goûter le silence d'un jardin ordonné
Les cloîtres se ressemblent
Crois-tu en leur sacré ?
Véronica 


Cloîtres silencieux, voûtes des monastères,
C'est vous, sombres caveaux, vous qui savez aimer !
Ce sont vos froides nefs, vos pavés et vos pierres,
Que jamais lèvre en feu n'a baisés sans pâmer.
Alfred de Musset

Mon impression à moi, que je garde,
est le désir d'être de plus en plus retiré du monde
et dans un cloître d'études et d'oubli.
Sainte-Beuve

envoyé par Claude


Des lieux où se pose l'esprit
Il est bon d'y retrouver le silence
Simplement laisser errer la pensée
Recentrer son êtr
e
...
Marine D


Croquis de cloître

En automne, dans la douceur des mois pâlis,
Quand les heures d'après-midi tissent leurs mailles,
Au vestiaire, où les moines, en blancs surplis,
Rentrent se dévêtir pour aller aux semailles,

Les coules restent pendre à l'abandon. Leur plis
Solennellement droits descendent des murailles,
Comme des tuyaux d'orgue et des faisceaux de lys,
Et les derniers soleils les tachent de médailles.

Elles luisent ainsi sous la splendeur du jour,
Le drap pénétré d'or, d'encens et d'orgueil lourd,
Mais quand s'éteint au loin la diurne lumière,

Mystiquement, dans les obscurités des nuits,
Elles tombent, le long des patères de buis,
Comme un affaissement d'ardeur et de prière.
Émile Verhaeren 

envoyé par Denise

 

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