1 sept. 2013

nénuphars...



Le nénuphar: radeau de la grenouille
Sylvain Tesson


Si j'étais grenouille
Le nénuphar m'emporterait
Vers des îles bleues
Ouvrant avec pudeur sa corolle au doux rose
Le nénuphar se dresse et se mire dans l'eau
Le temps soudain alors s'arrête et prend la pose
Tout est paix et silence et s'ouvre un jour nouveau

Focales 


Sur la nappe d'eau
céladon fanal rosé
façon Tiffany

Miss Yves


La fifille à Fifi
Est bien fille de sa mère !
Elle aime la photo
et l'aime haut pour nous plaire !

Véronica 


Fleurs de Giverny
Mémoire du grand Monet
Nymphéas

Oxygène


Nénuphars:
Feuilles brodées au point d’eau
posées sur voile à fleur de peau.
Leurs calmes corolles s’ouvrent peu à peu
dévoilant leur cœur généreux.
Le temps s’immobilise
Dans une lumière exquise.

Maïté Aliénor


30 août 2013

danse...



En dansant la balinaise
ne danse pas la « javanaise »
mais remercie les dieux
des pieds des mains des yeux
là-bas danse l'amour sacré
de la vie avec grâce et beauté 

Fleurs de frangipanier
sur le haut de sa tête
vous dansez pour un dieu
qui sourit
votre parfum subtil
enivre déjà la nuit.
Elle danse...

Enitram 


La danse sublime le corps
pour en faire
l'espace d'un instant
un pur objet de beauté
à contempler

Marie-Josée


Parée comme une reine
D’or et de soierie,
De bijoux finement ciselés,
Et de pierreries colorées
Sous le poids de la couronne
Elle sourit souveraine.
Fleurs couleur vanille et fuchsia
et doux pompons donnent le la
Sous l’œil du dragon millénaire.
Esquissant lentement, comme illuminée
De l’intérieur, sa danse sacrée
En l’honneur de la Déesse-Mère
Sur elle pourrait se poser
Un oiseau venu apporter son chant
De grâce et de féminité.
Du bout de ses doigts recourbés
Les yeux définitivement scellés
Elle vibre tandis que se mêlent
Les sons frappés et les flûtes enchanteresses.

Maïté Aliénor 


" Pour moi, entrer en mouvement, c’est entrer en méditation."
Béjart
envoyé par Mathilde



23 août 2013

petites fleurs...


Si les fleurs
Qui bordent les chemins
Se fanaient toutes demain
Je garderais au cœur


Celle qui
S'allumait dans tes yeux
Lorsque je t'aimais tant
Au pays merveilleux
De nos seize printemps
Petite fleur d'amour
Tu fleuriras toujours
Pour moi

Quand la vie
Par moment me trahit
Tu restes mon bonheur
Petite fleur

Sur mes vingt ans
Je m'arrête un moment
Pour respirer
Ce parfum que j'ai tant aimé

Dans mon cœur
Tu fleuriras toujours
Au grand jardin d'amour
Petite fleur...

{Break}

Dans mon cœur
Tu fleuriras toujours
Au grand jardin d'amour
Petite fleur...

Fernand Bonifay






Fleurs de Mec-à-dames
Fleurs bleues dans l'âme
Ciseleuses de la rue
Fées clochettes ingénues....
Oublier la grisaille
Attendrir les canailles...


Clochettes à l'écoute
Campanule des trottoirs
Fière et redressée
Garde toujours espoir

Christine


Frêle campanule
qui fais le mur la coquine
l'été te transporte
...........
En clochettes mauves
se dilue l'azur du ciel
le mur s'en étonne
...............................
Campanule fine
lançant au ciel quelques notes
don pour le passant

Miss Yves


Allo le vent ?
Je vous reçois quatre à quatre
Dans mes pavillons cardinalement pointés
Quelle est votre tube de l’été
Pour faire danser
Sur leurs fines gambettes,
Des petites fées
Les bleues clochettes ?

Maïté Aliénor


Etoile de Marie,
étoile du marin,
étoile de Bethléem
ou étoile d'Italie,
petite campanule,
tu nous fais rêver
et nous fais passer
le mur du son ! 

Enitram

19 août 2013

savoir se détendre...



"Dans la vie, le plus sûr des amis,
Le premier à vous accueillir, le premier à vous défendre,
Celui dont le coeur honnête appartient pour toujours à son maître,
Qui travaille, se bat, vit et respire pour lui seul."
George Gordon, Lord Byron


Mon chien est athée, il ne croit plus en moi.
 François Cavanna


une vie de chien :
la manche en attrape-coeur

le chien noir :
braves gens soyez charitables
un p'tit os svp pour remettre mon amie sur pied !
le chien blanc :
à vot'bon coeur je ne tiens plus sur mes pattes !


sentant...ou cent ans?

Sale à faire!!!
Blanche-neige s'est rendormie!
Son beau prince ne veut plus l'embrasser!

Claire Fo 


Bilou sur le dos
En attente des chatouillis
Ya pas d'gêne !

Marine D

17 août 2013

danser...


La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante
Jacques Prévert


festive-été!!!
Dansez...dans ses petits souliers
Le corps sage dans son plus beau corsage
Ensorcelée...son sort scellé
Cœur à cueillir comme chœur des chants

Claire Fo


Le poète a dit
Pour embellir la vie
La femme est un bouquet

Marine D


Rouge de plaisir
Découpage et repassage
léger cotillon

Miss Yves


 " Un petit verre de vin d' Alsace , c' est comme une robe légère , une fleur de printemps , c' est le rayon de soleil qui vient égayer la vie..."
Christian Dior

envoyé par Mathilde



Le rouge: interview de Michel Pastoureau par Dominique Simonet
envoyé par Miss Yves



Lever le pied
Pour montrer son ourlet
Volent cotillons
Au son des flonflons :
Panty en dentelle
Pour la demoiselle
Jupon ajouré
D’un blanc immaculé
Comme le chemisier brodé ;
Tablier dansant
Et petit nœud d’antan
Vous m’en direz tant !
Jupe rouge en bombasin
Coiffe à grand nœud mutin
Et la cocarde tricolore
Voilà rassemblés tous les trésors !

Maïté Aliénor


Le costume alsacien

envoyé par Maïté Aliénor


14 août 2013

maternité...







Cocon bleuté
Bras si enveloppants
La mère et l'enfant


«L'asile le plus sûr est le sein d'une mère.»
 Jean-Pierre Florian 
envoyé par Denise


Nimbé d'azur
Un moment de tendresse
Rien que toi et moi
Oxygène


Si on devait dessiner l'intelligence,la plus fine fleur de la pensée,on prendrait le visage d'une jeune mère,n'importe laquelle...
Les jeunes mères ont affaire avec l’invisible.
Christian Bobin 
envoyé par La Licorne


Descendu du ciel
par des degrés invisibles
l'azur nous transporte

Miss Yves



"Le bleu la couleur qui ne fait pas de vague"
envoyé par Miss Yves


Bleu symbole
la mère et l'enfant
Bleu symbole de l'élévation
de la pureté virginale
Bleu de courbes arrondies
sur l'enfant resplendit
Bleues les lignes de la tente
dans ce paysage céleste
où Chagall s'adosse
et prend appui. 

Maïté Aliénor


12 août 2013

les dessous...













Il est pas mal
Le mâle
Mais a t-il seulement
des idées folkloriques ?
Sûr aimant
Sûr aimant !


Des dessous qui laissent voir
Mille choses blanches et roses
Dans un frou-frou de satin, de linon
Sous ma guêpière et mes longs jupons

Quelle joie pour un amant
D'écarter lentement ces embûches
Ces fanfreluches, noeuds, lacets, rubans
Pompons, et la guêpière et les longs jupons

chanté par Yvette Giraud
(paroles de Jacques Plante)


envoyé par Tilia


Semaine du blanc
Fête du rouge et du noir
percale et linon

Miss Yves

9 août 2013

tout à coup...



Voir et écouter Pierre Fraenkel sur Arte:

c'est ici


et son espace facebook:

ici




ah!l'or !
émoi émoi
fi!fi!

La muse
ment

comme scie
qu'homme tchat

chant de piaf
tout est dit

faux
pas croire

les ânes rient
des sots

la moor
c'est du land art

à l'une rousse
tant plut vieux

jeu voix
pour entendre

chaud pain
pour la faim



Toutakou
Je vois rouge
TuMeDi
DéMoKour
JéMacé
TonDiskour
Kapito
BeLaMi?

Marine Lou 



Je t'ai vu dans ton des-lire!
Oui beau "m'as-tu vue",
Je t'ai jeté un coup d'oeil
Pourvoyeur pour voyeurs!
L'ivre-leurre de mes-sages...
À voir...ou ne pas avoir
été au pied du mur.....

Claire Fo




Toutakou vivait dans la forêt
il ne voyait plus les grands arbres
ni les crocodiles
ni les lionnes furieuses
ni la panthère adroite
ni les singes rigolos
Mais Toutakou
tu me regardes
MOI !!!!!

Enitram


6 août 2013

petit chat..



"Vivre c'est naître lentement.
Il serait un peu trop aisé d'emprunter les âmes toutes faites"
A. de Saint-Exupéry



Tu avais déjà conscience de ton destin.
De la troupe tu t'étais éloignée
les pattes croisées noblement
sur la terre grise.
Et moi, j'aurais voulu savoir
les méandres de ta pensée
mais autant interroger la pluie
sur sa raison d'être ...


Le chat

De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé, pour l'avoir
Caressée une fois, rien qu'une.

C'est l'esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?

Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,

Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.
Charles Baudelaire


Poème du chat

Quand on est chat on n’est pas vache
on ne regarde pas passer les trains
en mâchant les pâquerettes avec entrain
on reste derrière ses moustaches
(quand on est chat, on est chat)

Quand on est chat on n’est pas chien
On ne lèche pas les vilains moches
parce qu’ils ont du sucre plein les poches
on ne brûle pas d’amour pour son prochain
(quand on est chat, on n’est pas chien)

On passe l’hiver sur le radiateur
à se chauffer doucement la fourrure

Au printemps on monte sur les toits
pour faire taire les sales oiseaux


On est celui qui s’en va tout seul
et pour qui tous les chemins se valent
(quand on est chat, on est chat)

Jacques Roubaud


Litanie pour mes chats d'autrefois

Minouche, Missette,Minette
Missy, c'est l'amie de Colette

Minouche 1, Minouche 2, Minouche 3
Dynastie de mes chats , mes rois

Aniouchka, Minouchka, c'est quoi, cha ?
"la deux chevaux", surnom pour un pauvre chaton
Que n'a pas sauvé le biberon

Cendrine, Zibeline,période grise, c'est nouveau
Comme qui dirait rose ou bleue pour Picasso

Hannibal, dit "Babal"
Sauvage et noir, sauvé d'un soupirail
Et qui pourtant avec Eliott cohabita
S'accordèrent pourtant bien mieux que chien et chat

Et à la mort de mon Toutou,
Noir et blanc, mon gentil Cachou

C'est Tout.
Miss Yves


Pattes croisées c’est d’un chic !
Ça fait très collet-monté !
Chez nous le hic
C’est qu’on ne se laisse jamais aller !
On écoute la conversation
On joue au penseur philosophe
Venez donc à la maison
A l’heure des croquettes ou du kougloff !

Maïté Aliénor



5 août 2013

papillon...





Cuivré fatigué
Sur tanaisie se repose
Instant suspendu


La pauvre fleur disait au papillon céleste

La pauvre fleur disait au papillon céleste :
- Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t'en vas !

Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !

Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !

Mais non, tu vas trop loin ! - Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes pieds.

Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t'en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !

Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !
Victor Hugo


papillon cuivré
au fil joli à Fifi
un instant stoppé


Joli papillon
voltigeant sur les fleurs
Joli papillon
connais-tu ton bonheur ?


Papillon de bronze
inconscient dans la lumière
Flore en or se change 

Miss Yves


Le papillon

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté!
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté!

Alphonse de LAMARTINE
"Nouvelles méditations poétiques"

envoyé par Miss Yves


1 août 2013

moissonner...



Ciel bleu
Nuages blancs/gris
Et nuages Gris/blancs,
Arbres, collinette,
Clocher au loin
Herbe verte
A faire du foin,
Très beau décor
Pour du chaume
Et des roundballers d'or.
Claude 


nous n'irons plus flâner
les coquelicots sont fauchés

les blés sont moissonnés
les silos plein de grains
la paille enroulée
le champ à l'éteule livré

chant de nostalgie
le tire-lire de l'alouette
éveille le souvenir
des travaux et des jours
des étés d'autrefois
les moissonneurs s'endorment
au tableau de Van Gogh
à l'ombre des gerbes en meule

nous n'irons plus flâner
les coquelicots sont fauchés 

Amichel



Les meules de foin

Tout le sol tondu ras des solitudes plates
Dans un indéfini recul, toujours plus loin,
S'étale montueux de ses meules de foin
Où saigne le soleil croulé qui se dilate.

Solennelle, pompeuse, avec la nuit qui poind,
D'un morne extasié, leur masse rouge éclate,
Puis, blêmissant, devient l'horizon spectre, et joint
La ligne des cieux blancs de sa cime écarlate.

Stagnant dans l'air croupi, ces meules en sommeil,
Lentement, goutte à goutte, ont tari le soleil
De ses pourpres de sang dont la dernière est bue.

Maintenant, la hideuse et moite obscurité
Comble, débosse, fond, brouille l'immensité
Qui bâille l'ombre informe où s'engloutit la vue.
Maurice Rollinat

envoyé par Denise


Autrefois cubiques
tout en rondeur aujourd'hui
déroulant le temps

Miss Yves 


Les meules de foin
depuis Van Gogh et Monet
se voient d'un oeil neuf
.........................
Les meules de foin
depuis Monet ou Van Gogh
fête pour les yeux
.............................
Moisson de lumière
depuis Van Gogh et Monet
mirage des meules
........................
Foin des durs travaux
roundballers dans la lumière
posent pour Fifi

Miss Yves


Enroulements et tangage des vallons,
le ciel sur la scène des moissons
accroche ses nuages à l'horizon
pour peindre l'été bleu gris et blond.

Maïté Aliénor


Deux amoureux batifolent ... :

_ Viens ici que je te moissonne !
_Quel ballot çui-là ! ;(

Véronica 

 

30 juil. 2013

chemin...



Mon chemin tourne en rond
Il revient toujours
Au point magique du départ
Où est la fin
Où est la naissance ?


Sans en voir la fin
dans le chemin ombragé
les pensées cheminent

Miss Yves 


"J'étais au milieu de la forêt, il y avait deux chemins devant moi, j'ai pris celui qui était le moins emprunté, et là, ma vie a commencé."
Robert Frost

envoyé par Denise


Ce n'est pas l'aviron
qui nous mène en rond
mais le petit chemin
qui nous entraîne
au loin

Enitram 


"Ne cherche pas le chemin du bonheur, car le bonheur c'est le chemin"
Anonyme
envoyé par Dédé


Au début de sa vie
il n'était que sente
S'enfonçant dans les taillis
Puis, petit à petit
La sente s'est élargie,
Est devenue joli sentier
Où il fait bon se promener
De sentier à chemin,
Il n'y a qu'un pas
Que le marcheur arpentera
Tout guilleret dans le sous-bois
Mais le chemin
Au loin s'élargit.
La route aussi...

Christine


Un chemin
pour se perdre
dans ses pensées
un chemin
pour se retrouver
dans la paix
un chemin
d'ombre et lumière
pour rêver
un chemin
d'odeurs de bruissements
pour se vivifier
un chemin
que l'on prend
pour aller et revenir
un chemin
selon son cœur

Amichel

27 juil. 2013

un peu de fraîcheur...

 

 

Le vieux saule

Quand l’été nonchalant prend la main de l’automne
S’abandonnant à sa douce mélancolie
Quand dans le vent léger les fleurs des champs frissonnent
Nous irons embrasser la rose et l’ancolie
Avant que leur beauté ne se fane et s’oublie
Avant que le ciel bleu passe au gris monotone

Nous nous reposerons sur le banc près du saule
Dont la chevelure qui se mire dans l’eau
S’agite lentement quand la brise la frôle
L’arbre alors semble avoir de douloureux sanglots
Qui ouvrent dans nos cœurs de nostalgiques échos
Tu poseras ta tête au creux de mon épaule

Des beaux jours des moissons gardons le souvenir
Et laissons nous griser par le vin des vendanges
Car en toute saison on trouve du plaisir
Soit au vol de l’alouette ou aux chants des mésanges
Soit quand tombe en hiver tout le duvet des anges
L’amour qui nous unit est gage d’avenir

Amichel


 
Soleil ondoyant
il ne pleure plus le saule
vigueur de l'été


..Je me suis allongée le long de son ombre
et j'ai attendu le coucher du soleil,
le regard porté par l'eau qui se ride,

j'ai frissonné légèrement
bercée par tant de beautés...

Den


"L'arbre est le lien entre les mondes souterrain et céleste. Arbres, éternels efforts de la terre pour parler au ciel qui l'écoute."
Rabindranath Tagore

envoyé par Denise 




" Plus on s'approche de la lumière,  plus on se connait plein d'ombres " 
Christian Bobin
envoyé par Mathilde


Laisse-toi porter par le courant
L'eau est claire et le ciel entrecoupé de nuages blancs
laisse la fraicheur devenue tienne
jusqu'au prochain orage ...

Saravati 




25 juil. 2013

"Traverser une forêt"



Vous pouvez écouter " Traverser une forêt"
un texte court de Roger-Pol droit, lu par Martine Bressan

Et vous pouvez accéder à son site en cliquant sur: 



Qu'est-ce que la forêt ?
La forêt, c'est une mer
sur laquelle qui,où …

Qu'est-ce que la forêt ?
La forêt, c'est une ville
d'où,qui,dans laquelle …

Qu'est-ce que la forêt ?
La forêt, c'est un ciel
dans lequel,faute de ,comme si …

Qu'est-ce que la forêt ?
La forêt, c'est la forêt .
dit par Svetlana Geier


Traverser la forêt
pour voir tout en vert
et surtout
entendre le silence.

Enitram


A la lisière des pins
Retentit l'appel de la nuit
J'avance sans y croire
Sans y voir
L'univers s'entrouvre
J'irai vers cette lumière
Qui m'aveugle
Qui me noie
Dans tout ce vert
Auréolé du couchant
Qui transfigure
Et m'emporte
Pour une autre vie...

Marine Lou


Vert tout vert de peur
traversant à vive allure
la forêt des contes

Miss Yves


22 juil. 2013

sous le ciel bleu...



"À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés"
Aragon
"Un front qui s'appuie
A moi dans la nuit
Deux grands yeux ouverts
Et tout m'a semblé
Comme un champ de blé
Dans cet univers"

Aragon
envoyé par Miss Yves



Blés d'or
sous ciel d'été
Moissons joyeuses
Battage en fête
Grains au grenier
Moulin à eau
Epis après,
Farine et bon pain.

Claude 





"Les bons mots sont comme le blé dans les champs: ils moissonnent le pain du bonheur quotidien."
Michel Bouthot

envoyé par Denise


Dans les blés chauds
cuits et recuits
sous juillet tardif
le ciel bleu se mire
et se régale enfin ...

Saravati


La brise s'est tu
dans les blés mûrs
Et bientôt
je verrai tes yeux bleus
perdus
dans l'immensité du bleu
d'un ciel sans fin...

Enitram 




Quand le soleil
Dore les blés
Et que les coeurs
De joie enfarinés
Jouent les meuniers
Le pain du jour
Plein de saveur
A un goût d'amour
Sans pareil

Amichel


19 juil. 2013

"le sang des saisons..."

 PRINTEMPS
L'herbe dans les prés qui repousse
Un ruisseau qui court sous la mousse
Une symphonie de corolles
Un merle siffle et caracole

Les baisers fous sur les lèvres
Les désirs ardentes fièvres
La mer où la vague s'amuse
Les serments les rires qui fusent

La timidité des violettes
Les enfants soufflant des aigrettes
C'est le bonheur auquel je crois
Qu'il fasse chaud qu'il fasse froid 
 
ETE
Le ciel qui à flots ensoleille 
Le bourdonnement des abeilles
Les fruits rouges du cerisier
Chanson dans un panier d'osier

Les tourterelles et les moineaux
Les saules aux longs cheveux dans l'eau
Les grands envols de flamants roses
Le délicat parfum des roses

L'or des blés mûrs sur champs d'azur
Les sources fraîches aux rires purs
C'est le bonheur auquel je crois
Qu'il fasse chaud qu'il fasse froid

AUTOMNE
La terre grasse et les labours
Les nuages gris d'un ciel lourd
La forêt habillée de flammes
La mélancolie dans les âmes

Le raisin qu'on foule au pressoir
Un hululement dans le soir
Le chasseur guetteur à l'espère
Le coeur meurtri qui désespère

Les pommes au verger cueillies
La vie au temps qui passe et fuit
C'est le bonheur auquel je crois
Qu'il fasse chaud qu'il fasse froid

HIVER
Les noirs corbeaux aux arbres nus
Le vent qui rage tant et plus
Le duvet d'ange de la neige
Dans le jardin le perce-neige

Le bois qui crépite dans l'âtre
Le cri du loup la peur du pâtre
L'appel des cloches de minuit
La joie des étoiles la nuit

Ton souffle léger dans mon cou
Qui chasse les cauchemars fous
C'est le bonheur auquel je crois
Qu'il fasse chaud qu'il fasse froid   

Amichel     


"Le sang des saisons" est l'autre texte choisi par Martine Bressan dans le recueil du même nom de notre poète Amichel. Vous pouvez l'écouter en cliquant sur "Le sang des saisons" Vous pouvez accéder au recueil d'Amichel comme toujours en cliquant sur le lien à la fin de son poème

Une fois n'est pas coutume, j'ai emprunté à Wikipédia deux photos pour compléter "les saisons" celle d'un  MERLE NOIR et aussi celle d'une  VIOLETTE 


15 juil. 2013

bleu...



Plus étroits que ceux du sang et de la famille  sont les liens de l'amitié
Jean Boccace




abbot et costello
vont en auto
non à "Mégara dans les jardins d'Hamilcar"
mais en almicar
là où elle se gara 


Dans ma toute petite auto
Mon amour de Torpedo
le pays me ravie, du nord au midi
Pouet ! pouet !

Je brave le mauvais temps, en évitant prudemment
les chaos, les sursauts
dans ma petite auto

Un jour mon cousin Eugène
Un garçon plein de sans gène
A voulu prendre le volant, est parti en cours de vent

Il renversa l'étalage
d'un marchand de fromage
Et au plus fort de son culot
Il renversa ma petite auto

Dans ma toute petite auto,mon amour de Torpedo
le pays me ravie
du nord au midi

Je brave le mauvais temps, en évitant prudemment
les chaos, les sursauts
Dans ma petite auto
poue!pouet!


Faut pas être un bleu
pour rouler dans ce joujou
regard bleu d'enfant

Miss Yves


Amilcar
Joseph Lamy et Émile Aka
pouet pouet en bleu
bientôt pouet pouet en blanc
Bleu blanc rouge au 14 juillet
pour la route et ses lacets
Lunettes fumées et casque plaqué.
Si pas encore de clignotant
POUET pour virer à droite
POUET-POUET pour virer à gauche
deux phares rapprochés
du bruit et de la fumée:
Voilà la belle lancée
à la course aux trophées!

Maïté Aliénor


Dariel'S
"enfin j'ai une autoJ'ai toujours aimé les sports
Et l'automobile surtout
Mais comme je n'avais pas l'sou
C'était donc bien à tort
Soudain la guerre éclata
Et l'Armée pris aussitôt
Toutes les voitures de gala
Y n'resta plus qu'des tacots
C'est ainsi qu'pour trois francs
J'ai acheté tout dernièrement
Une trois ch'vaux qui va bien
Je l'ai peinte au Ripolin
Tous les gens dans l'quartier
Croyaient qu'j'avais hérité
C'est la gaieté

(Refrain)
Enfin j'ai une auto
Enfin j'ai une auto
Ah ! C'est merveilleux
Comme ça file
Enfin j'ai une auto
Enfin j'ai une auto
Vraiment y a rien d'mieux
Que l'automobile

Y a des endroits fort dangereux
T'nez entre Mantes et Poissy
Y avait un virage et puis
Un ravin qui est fameux
J'ai voulu aller par là
Un jour qu'avait du brouillard
Y avait un poteau n'est-ce pas
Mais v'la que j'n'ai pu le voir
Et ça n'a pas raté
Dans le ravin je suis tombé
Tout était démoli
On aurait dit de la bouillie
Le volant et l'capot
Rentraient dans la magnéto
La moitié du moteur
Rentrait dans l'carburateur
Moi j'étais presque mort
Mais j'avais du souffle encore
Alors sans perd' de temps
J'ai remis tout en mouvement
En répétant

(...)
etc

envoyé par Miss Yves 


Quand résonne le blues
Mon coeur bleuit
Tangue tangue l'âme
Le bleu du ciel chavire
Et je m'y noie...

Marine D 



12 juil. 2013

rouge...









De belles voitures de course!La dernière est peut-être anglaise.
De belles rouges dans le vent
au ras des pâquerettes, c'est charmant!
Rutilantes, rayonnantes
Elles gravissent la pente
On croirait à ces belles éternelles
voir pousser des ailes!

Maïté Aliénor


Elles avaient de l'allure,
ces vieilles voitures !
En rouge Ferrari
Ou en bleu Alpine,
En gris, en noir
Ou même couleur ivoire,
Elles avaient du chic,
Elles avaient du charme,
Des chromes rutilants
Et des cuirs brillants,
Des roues à rayons
et des Gros phares ;
Décidément,
Elles avaient de l'allure,
Ces vieilles voitures !

Claude


"Lorsque je vois une Alfa, je tire mon chapeau".
Henri Ford

envoyé par Mathilde 



Rouge d'émotion
son coeur bat à toute allure
Ah fat Roméo

Miss Yves


ça roule
alfa aime roméo
ça roule
avec alpharoméo
la vitesse grise
alpha est éprise
de roméo
si beau
ça roule
avec alpharoméo
l'amour tient le volant
le jour des amants
ça roule
et roucoule
avec alpharoméo 

Amichel


Coursières profilées
Elles font vroum et vrou-vroum
Alfas Rouges pour Roméo

Marine Lou

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