10 sept. 2014

Fjällbacka






Dans l'archipel de Fjällbacka
les couleurs sont des eureka
qui enivrent comme la wodka
Trois cent toits rouges
groupés autour du clocher
et du port de pêche
les barques en attente
malaxent l'eau du port

 


Le visage d'Ingrid
lèvres ourlées et sereines
offrande aux passants


8 sept. 2014

roches...




Du chaos surgis
grains de sable et grain de peau
Oh le bruit des vagues
 Miss Yves


" Quand les vagues frappent les rochers ce sont toujours les moules qui trinquent ..."
La lucidité de José Saramago

envoyé par Mathilde


Rochers vermeils
Pierres de soleil
Caressées par l'écume
D'une mer bleu-lagune
Voici l' heure enchantée
De l'éternel été...

La Licorne






Jolies rondeurs généreuses
des rochers caressés
par les vents et les flots !

Naline


Dans l’œil bleu de la pierre d’ocre rouge
Plonge le regard éternel de mes jeunes printemps.
La mer, à moi se donne sans compter,
Je me perds et me trouve sur le rivage de l’été,
Miroir, gentil miroir d’eau claire,
Dis-moi si je suis vraiment celle
Que cette image dans la pierre
Semble fugitivement refléter...
Amezeg

6 sept. 2014

précieuse...



Le temps comme suspendu aux doux rayons de soleil ajoutant du miel à la chevelure.
Les pensées suivent le caillou dessinant en creux en relief et en grains de sable
Tandis que les ombres se penchent sur la beauté de l’instant .
Petit caillou, grande pierre, siège la jeunesse, l’adolescence capable de dessiner l’avenir dans les reflets d’un caillou de rencontre
.


Mais dites...
Elle médite
Au sable lié
Le temps c'est "cool"
Comme je lent-vie....

Claire Fo


Sur la plage abandonnée
Coquillage et crustacés
Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été
Qui depuis s'en est allé
Jean-Max Rivière 1962

envoyé par Tilia


Dormante.
Toi ma dormeuse mon ombreuse ma rêveuse
Ma gisante aux pieds nus sur le sable mouillé
Toi ma songeuse mon heureuse ma nageuse
Ma lointaine aux yeux clos mon sommeillant œillet

Distraite comme nuage et fraîche comme la pluie
Trompeuse comme l’eau légère comme vent
Toi ma berceuse mon souci mon jour ma nuit
Toi que j’attends toi qui te perds et me surprends

La vague en chuchotant glisse dans ton sommeil
Te flaire et vient lécher tes jambes étonnées
Ton corps abandonné respire le soleil
Couleur de tes cheveux ruisselants et dénoués

Mon oublieuse ma paresseuse ma dormeuse
Toi qui me trompes avec le vent avec la mer
Avec le sable et le matin ma capricieuse
Ma brûlante aux bras frais mon étoile légère

Je t’attends je t’attends je guette ton retour
Et le premier regard où je vois émerger
Eurydice aux pieds nus à la clarté du jour
Dans cette enfant qui dort sur la plage allongée.

Claude Roy, Clair comme le jour, « Dormante » (1943)

envoyé par Miss Yves


3 sept. 2014

accoster......



Les bateaux accostés là conversent.
ils évoquent leurs lointains voyages
Depuis la Suède jusqu'en Perse
ils en ont longé des paysages !


Offrande

Au creux d’un coquillage
Que vienne l’heure claire
Je cueillerai la mer
Et je te l’offrirai.
Y dansera le ciel
Que vienne l’heure belle.
Y dansera le ciel
Et un vol d’hirondelle
Et un bout de nuage
Confondant les images
En l’aurore nouvelle
Dans un reflet moiré
Dans un peu de marée
Dans un rien de mirage
Au fond d’un coquillage.
Et te les offrirai.
Esther Granek

envoyé par Denise


Tant qu’on est sur un bateau, la vie est simple et sans accroc.
Les gens ne peuvent pas vous téléphoner
et l’on ne court pas le risque d’accepter
des rendez-vous auxquels on n’a nulle envie d’aller,
ou de se laisser entraîner dans des escapades qui n’offrent aucun attrait.
Louis Bromfield

envoyé par Simone


2 sept. 2014

Mathias, Jesper et les autres...



Le singe imite l'homme. C'est pour cela qu'on dit qu'il fait des grimaces
Emile Pontich


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