21 nov. 2014

l'heure de la traite.........






 "Tiens toi tranquille, Marguerite..."




 "Stop ! D'abord pause pipi..."




"Elle me fait le coup chaque fois..."




Elle fait la pluie....la vache qui pisse..
Et le beau temps....du bon lait qui rend content!

Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite.... s'il te plait
Si tu veux faire mon bonheur
Marguerite donne-moi ton lait!

Claire Fo


La vache

Nuit et jour, elle bouge à la façon des branches
mais sans sortir tout à fait du sommeil.
Elle mange comme on dort, couchée et recueillie, travaillant son herbe.
Ainsi, de nuit, nous tirons notre journée du fond de nous-mêmes.
Luc Dietrich

envoyé par Miss Yves 



envoyé par Marine Zoup


Sous les saules ployants la vache lente et belle
Paît dans l'herbe abondante au bord des tièdes eaux ;
La joug n'a point encor courbé son cou rebelle,
Une rose vapeur emplit ses blonds naseaux.

Et par delà le fleuve aux deux rives fleuries
Qui vers l'horizon bleu coule à travers les prés,
Le taureau mugissant, roi fougueux des prairies,
Hume l'air qui l'enivre, et bat ses flancs pourprés.

"Juin" - Leconte de Lisle

envoyé par Tilia


M'apportes-tu mon pot de chambre
En ce beau jour de novembre ?
Non...? Dommage, c'était urgent...
...ça fait trop longtemps que j'attends...
Voilà, c'est fait ! On peut passer
(si tu n'es pas trop éclaboussé)
A la traite "proprement" dite...
Au pis, au pis...de Marguerite !

La Licorne



16 nov. 2014

brume...ensoleillée



En ce matin d'automne promenons nous dans la brume
sous les lourdes ramées dorées que le soleil allume





Matins frileux
Le vent se vêt de brume ;
Le vent retrousse au cou des pigeons bleus
Les plumes.
La poule appelle
Le pépiant fretin de ses poussins
Sous l’aile.
Panache au clair et glaive nu
Les lansquenets des girouettes
Pirouettent.
L’air est rugueux et cru ;
Un chat près du foyer se pelotonne ;
Et tout à coup, du coin du bois résonne,
Monotone et discord,
L’appel tintamarrant des cors
D’automne.
Emile Verhaeren 


Un soleil voilé
blond vénitien dans les bois
tisane d'automne


Novembre ...
" Le mois des brumes réchauffe par-devant et refroidit par derrière .."


Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux
Et son bœuf lentement dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d’amour et d’infidélité
Qui parle d’une bague et d’un cœur que l’on brise
Oh ! l’automne l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises
Automne
, Guillaume Apollinaire - Alcools

Automne au soir sur les prairies
Sur les vallons, les forêts brunes,
Automne quand approchait la nuit
Mauve et bleu autour de la lune...
Marine Zoup

.....
"Ginette, Ginette, Ginette, Ginette
Avec tes seins puis tes souliers à talon haut
T'as mis d'la brume dans mes lunettes
T'as fait de moi un animal Ginette
Fais-moi sauter dans ton cerceau"

Beau Dommage
envoyé par Claire Fo


"Les feuilles
Qu'on foule
Un train
Qui roule
La vie
S'écoule"

Apollinaire, Alcools - Automne malade - 1913
envoyé par Odile




En novembre, sans amertume,
En s'éloignant du noir bitume
Sans regretter l' été posthume,
C'est une douce coutume
De se promener dans la brume.

La forêt change de costume,
De tons dorés , elle s'allume
Les feuilles volent, comme plumes,
Ce son qui vibre, est-ce une enclume?
Tous les bruits prennent du volume.

Voici Fifi, bravant le rhume
Qui photographie dans la brume
Souches, racines, fûts et glumes;
Au coeur de la forêt, elle hume
La mousse, les plantes, les grumes .

Miss Yves


" Tout ce qui se vit est conçu dans la brume et non dans le cristal ...
Et qui sait ...si le cristal n' est pas une brume en déclin ...?
Khalil Gibran

envoyé par Mathilde




11 nov. 2014

les bouleaux...




Les bouleaux dans l'eau
reflètent sérénité
calme en image...


Des gouttes d'argent
un leurre pour les poissons
tiens un ange passe


Seule...en pleurs
Comme saule pleure-heurt
Les yeux dans l'eau
J'ai perdu mon bouleau....
Tout devient flou
J'en suis mare-à-bout!
je vais noyer map-haine
Vite reprendre hâle-laine
Allez...il est temps

Il faut quitter l'étang....


Avec leurs longues chevelures
Les bouleaux du bord de l'étang
Ont l'air de vieux hippies pleurant
La fin de leur belle aventure

Pour ne pas sombrer
je m'accroche à la bouée
pour suivre au fil de l'eau
le reflets des bouleaux


Le bouleau

Tous les vents -
des plus terribles aux plus doux,
de la tempête au zéphir -
lui racontent leurs histoires
et toutes ses feuilles -
toutes, jusqu'à celle qui tremble à la cime,
la dernière -
frissonnent et répètent,
s'agitent et racontent en chœur.

Puis le bouleau se redresse :
il a tout oublié.
Mais d'autres vents viennent,
d'autres vents passent
et les jours, et les semaines, et les saisons.
Le bouleau, lui, ne retient pas grand-chose
des soupirs du printemps,
des lamentos de l'automne.
Etrange bouleau.
On lui raconte tout
et il ne sait presque rien.

Un jour, ses feuilles s'envolent.
Elles vont confier à la terre
mille et mille petits secrets bien mal compris,
et qui pourrissent ensemble,
au pied du bouleau,
du bouleau qui monte vers le ciel,
où vit l'éternel oubli,

l'oubli fatal qui se nuance et se colore,
et recommence et s'ennuie encore,
et se confie finalement aux nuages,
qui font toujours le même voyage.
Constant Burniaux



envoyé par Tilia


Un frisson sur l'eau
les bouleaux qui se mirent
dansent à la surface

Marine Zoup 


Calme et zénitude
poissons glissant dans les branches
reflets blancs et gris

Miss Yves


Les bouleaux en ciseaux
Sur leurs échasses d’argent
Tremblent dans les eaux
En réponse au héron dansant.
Tout est gris tendre velours
Autour de l’herbe fraîche
Une légère brume du jour
Et le silence pour une bonne pêche.

Maïté Aliénor 



"Mais, vieux, on tremble ainsi qu'à l'hiver le bouleau." ..
V Hugo
envoyé par Simone



Arbre " pilier " de civilisations, le Bouleau est généreux par essence… Il offre ce qu'il a de mieux : sève, sirop et sucre pour l'alimentation ; sève encore, feuilles et bourgeons pour la médecine ; écorce pour l'artisanat ; brindilles pour les usages domestiques, tels le balai ou la verge punitive… À tous ces atouts, il faut ajouter les chapitres botanique et écologique, si riches par leur diversité… Et dans ce domaine de l'irrationnel, le Bouleau n'est pas avare non plus. En fait, cet axe du monde accumule tant de richesses que le sujet paraît inépuisable…

résumé titre d'un livre.....
Éditeur : Editions de Terran (2007) 


6 nov. 2014

bouquet...



紫陽花
Hortensia en caractères chinois

"Le bonheur est l'art de faire un bouquet avec les fleurs qui sont à notre portée"
Anonyme


Hortensia
Oh le beau prénom!
Rose ou bleu sur fond roux
Tu
Éclipses les roses et
Nous
Surprends:
Inoubliable cadeau
Automnal.

Miss Yves


Tout en douceur
l'hortensia s'impose
dans ce bouquet rose

Josette T


Je fais le souhait
de toujours voir la vie
en rose
quand tu me prends la main
le ciel change de couleur
pour un instant d'éternité
qui dure le temps d'un soupir
le temps d'emplir nos coeurs
des teintes tendres
d'un jardin d'Eden

Marine Zoup 


50 nuances de rose
Délicatement se pose
Tendre invitation
À perdre la raison....
Mais tout en douceur
C'est une histoire de coeur...

Claire Fo


Hortensia au cœur brodé
Ou cœur aux fines attaches
Hydrangea rose bonne mine
Petites pampilles et pétales de soie
Plus haut, plus bas dans la lumière
Jouez à la ronde, éclairez la vie

Maïté Aliénor




1 nov. 2014

" La voilà, la jolie vigne..."




"Toi qui pars, je voudrais mon ami
Que tu passes par l'Alsace
Tu verras s'il est beau mon pays
Plein de grâce et d'esprit"
[...]
(Carillon d'Alsace)
 






Octobre a blanchi la montagne
Mais de nouveau le jour est bleu
Sur la vigne, attisant le feu
Dont elle empourpre la campagne.
Jean Lebrau 

 "Sous le signe d'octobre" 1943
envoyé par Tilia


Manger du raisin
une grappe après l'autre
comme une grappe de mots
Mukai Kyorai 

envoyé par Miss Yves


La feuille d'automne
en rougit de grand plaisir
le vin sera bon
Miss Yves







Nous nous sommes couchés
sous l'arbre vénérable
et nous avons goûté
au raisin chaud et mûr
l'ambre des fruits avait
goût de soleil confit...
Marine D


...Mon livre est cette vigne, où, présent de l’automne,
La grappe d’or attend, pour couler dans la tonne,
Que le pressoir noueux crie enfin avec bruit...
Aloysius Bertrand

envoyé par Denise


Sous le chêne tutélaire
Embrasser du regard
La campagne dans la lumière
Les rangs de vigne comme un boulevard
Menant au village blotti sagement
Dans un vallon silencieux
Où il fait bon vivre simplement
A l’abri du passage, à l’abri des curieux.

Maïté Aliénor


27 oct. 2014

automne...




Une feuille rousse
une feuille jaune
s'enlacent pour danser
une valse à trois temps
une valse d'octobre
Je suivrai leur cadence
adoptant leur tempo
tu voudras toi aussi
m'étreindre un instant...


Au beau milieu des feuilles rousses
Une belle blonde prend le soleil...
Elle se pavane et se trémousse
Hum...dans le plus simple appareil...
Montrant sa jolie peau dorée
Et ses jolies dents affûtées...
Dans une dernière tentative
Avant l'arrivée du givre...
Du coup, les autres, un peu gênées,
Commencent à se recroqueviller...
Dissimulant, un peu craintives...
Leur splendide robe de cuivre...
De peur que dans la lumière dansante
Celle-ci ne devienne transparente...

La Licorne


lumière automnale
une belle feuille de platane
se dore au soleil

Tilia


Feuille d'automne
Bijou vermeil
Qui tourbillonne
Dans le soleil,
Flambe l'automne
Pourpres et ors
Qui vermillonnent
Tel un trésor.
Charlotte Serre Patachon (1914-2000)

envoyé par Tilia





Automne malade

Automne malade et adoré
Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers

Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n’ont jamais aimé

Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé

Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’on foule
Un train
Qui roule
La vie
S’écoule

Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
envoyé par Miss Yves


Toi aussi Mona-dorée
Tu temps es allée
En terre retrouver
Tes amours très-passés....

Un dernier éclat
Puis tu tant vas...
Emoi je reste las
Faisant signe de croix....

Claire Fo


Toutes emmêlées mais pas fripées
croustillantes à souhait
elles dans leur chatoyante langueur
réchauffent les corps avant les brumes
et les coeurs en prévention d'hiver...

Saravati


Au fil de fifi
Il y a un marché d’automne
A effeuiller délicieusement
Quelques sursauts de lumière
Et les feuilles font étalage
de leurs parures façonnées.
Elles naviguent à même le sol
Tandis qu’en ombre chinoise
s’invite la fine girafe
tandis que glisse un vieux gréement.
Automne prenez-y garde
le spectacle est fragile
le spectacle est craquant
Les belles ne vivent
Qu’en l’absence du vent !

Maïté Aliénor


"Le fer est le fer
Et n'a que la rouille
Pour le dire"

Daniel Lefèvre, Rencontres - 2003


24 oct. 2014

petite fleur...






"On me demande souvent quelle est la technique la plus efficace pour améliorer sa vie. 
Il est un peu embarrassant d'avouer, après des années de recherches et d'expérimentations, 
que la meilleure réponse est : soyez juste un plus gentils"
Aldoux Huxley



Un peu de rose
Dans un grand champ
C'est peu de chose
Et pourtant...
La fleur éclose
Eclaire un temps
Mon coeur morose
Qui attend...
Tout se repose
Et se détend
Une joie sans cause
Se répand...

La Licorne





Petite fleur

J'ai caché
Mieux que partout ailleurs
Au jardin de mon coeur
Une petite fleur

Cette fleur
Plus jolie qu'un bouquet
Elle garde en secret
Tous mes rêves d'enfant
L'amour de mes parents
Et tous ces clairs matins
Faits d'heureux souvenirs lointains...

Fernand Bonifay Mario Bua 
envoyé par Denise


Petite...grandit-ose
Géant-vie de mauve!
Comme la gentille-Anne
Sois ma courte-tisane

Claire Fo


« Jette, si tu m'en crois, ces ramures de buis
Et ces feuilles de chou, mais laisse sur tes fruits
S'entre-croiser la mauve et les pieds d'alouette
Qu'un liseron retient dans son fil de clochettes. »
Cécile Sauvage - La Corbeille

envoyé par Tilia



Quand vous n'avez plus d'espoir, regardez l'horizon.
Et admirer cette fleur qui pousse,
elle ne devrait pas être là mais elle a tout fait pour y parvenir.
Donc reprenez espoir comme cette fleur et allez de l'avant.

Simone


Si quelqu'un dit du mal de toi, ne te prends pas la tête.
Les guêpes piquent toujours les fleurs les plus belles.

Simone


21 oct. 2014

être dans les nuages...


Avec mon petit compact Canon Ixus, j'ai réussi à l'attraper :-)




Une ombre tout là-haut dans le ciel
Libre d'aller où ses envies l'appellent
Musarde en rêvant d'une échappée nouvelle...
 La Licorne



Petite mouche des nuages majuscules
Petit homme tête d’épingle
En trompe-l’œil
Moi le géant sur terre qui te regarde
Je te cache du bout du doigt
A contre-jour tu voles
Quand je ne peux que rêver !

Maïté Aliénor


L'avion, au fond du ciel clair,
Se promène dans les étoiles,
Tout comme les barques à voile
Vont sur la mer.

C'est un moulin des anciens âges
Qui soudain a quitté le sol
Et qui, par dessus les villages
A pris son vol.

 Lucie Delarue-Mardrus - L'avion
envoyé par Tilia 



envoyé par Tilia


La belle échappée ...pour l'échapper belle....

"Un peu plus haut, un peu plus loin
Je veux aller encore plus loin
Peut-être bien qu'un peu plus haut,
Je trouverai d'autres chemins"

Ginette Reno
envoyé par Claire Fo 



Le désir du vol est une idée qui nous vient de nos ancêtres, lesquels, aux temps préhistoriques, 
dans leurs épuisants voyages au travers des terres sans traces,
 regardaient avec envie les oiseaux planer librement à travers l'azur, 
à pleine vitesse, au-dessus de tout obstacle, sur la route infinie du ciel.     
Wilbur Wright

                                                      

Défiant les vagues des nuages
vole une petite embarcation
tel un oiseau hors de sa cage
fend l'espace ce poucet de l'aviation  

Amichel


" On ne peut empêcher les oiseaux noirs de voler au-dessus de nos têtes , mais on peut les empêcher d' y faire leur nid . "
Proverbe chinois

envoyé par Mathilde


"L'espace de l'esprit, là où il peut ouvrir ses ailes, c'est le silence."
Antoine de Saint-Exupéry  

envoyé par Martine


28 sept. 2014

se poser...



pour faire une pause...


De fleurs en ailes
de gouttes en antennes,
de robe blanche en pétales bleus
tout n'est qu'effleurement, caresse butinée
et fin duvet sur fond de fragilité.

Maïté Aliénor


Il est venu boire
aux perles d'eau de la fleur
le blanc papillon
 
Tilia 


Pour l'hysope bleue
Seul Esope
Saurait nous conter
Les amours ailées
D'une fleur en bleu cotillon
Et d'un papillon
Qui l'effleure
Avec émotion

Miss Yves


Le bonheur est comme un papillon : il vole sans jamais regarder en arrière
Robert Lalonde

envoyé par Denise


un papillon aux ailes d'ange
aspire le nectar de l'hisope
belle vision qui change
des buveurs de chope

Amichel


Il a replié ses blanches misaines
Et le voici tout à l’aubaine
D’une bleutée toute sucrée
Qui lui fait auberge sacrée :
Célébration,
Sans concession,
De la vie qui lui fut donnée,
Soyeuse, bien amidonnée,
Paradoxale, non sans peine,
Et vibrante jusqu’aux antennes ! 

Amezeg


Battement d'ailes
zéphir de papillon
Symphonie en bleu

Marine Zoup


« Papillon, ce billet doux plié cherche une adresse de fleur. »
Jules Renard  

envoyé par Simone


Flirt azuréen
La belle Ysolde et le vif Gédéon,
Ce sont l'Hysope et son blanc papillon.
Noces de papier, de papier crépon
De papier de soie, de papier japon.

Elle est très fleur bleue, Ysolde
Il est virginal, Gédéon !
Il virevolte dans l'azur,
Perles de rosée,
Rosir de plaisir
Jusqu'à se pâmer

Fraîche tarlatane
Parade et pavane
Pour l'Hysope et son compagnon
Vive les noces de chiffon!

Miss Yves


Bouquet rempli de larmes
Celui de la mariée...
Le volage époux papillonne ailleurs...
C'est le bouquet!

Claire Fo

Posé sur la mauve
Butine effleure en volée
L'hysope caressée

Den


20 sept. 2014

danser...



La lumière du jour qui vient
danse au matin
Les étoiles dans la nuit
dansent aussi
les rires des aubépines en fête
dansent avec la vive alouette
les feuilles d'or qui frissonnent
dansent avec le vent d'automne
l'amour qui n'est que douceur
danse dans les cœurs
une poésie sans paroles
danse avec un corps qui s'envole

Amichel 


Dans la lumière du couchant, les fées de l'été
Expriment leur joie en dansant sur le rivage.
Pour parfaire fort à propos cette belle image,
Les vaguelettes dansent elles aussi avec gaîté.

Tilia


« Danses avec les pieds, avec les idées, avec les mots, et dois-je aussi ajouter que l'on doit être capable de danser avec la plume ? »
Friedrich Nietzsche 

envoyé par Simone





Dans l'or du soir
deux naïades endiablées
dansent la sardane

Marine Zoup


"Dansez, sinon nous sommes perdus." 
 Pina Baush


"Une danse est un poème." 

Denis Diderot

envoyé par Amichel 


Que faisiez-vous au temps chaud ?
Vous m'en-chante-titilliez par vos photos!
Que là-bond-danse soit avec vous!

Claire Fo


16 sept. 2014

la petite maison..



sur le rocher...




Au dessus du toit
Des petits nuages roses
mêlés de bleu
- la mer roucoulera longtemps
mais nous serons ailleurs


 

13 sept. 2014

le coucher du roi soleil...



Quand le soleil se couche sur la mer
lève toi homme de peu d'envie
levons-nous et admirons
cette terre, cet horizon,
cette immensité si belle
jusqu'à quand ?
Admire et fais silence
et tais ton chagrin
tes peurs, tes regrets
tout ce qui te tourmentes
regarde intensément
ce que l'au delà nous offre
encore
et encore
réfléchis à ce monde
qui a besoin de nos soins
pour demeurer
intact
et que nos enfants aient la chance
de contempler un tel enchantement...

Mais quand le jour sur les vagues tremblantes
S'en va mourir ; quand, souriant encor,
Le vieux soleil glace de pourpre et d'or
Le vert changeant des mers étincelantes,
Dans des lointains fuyants et veloutés,
En enfonçant ma pensée et ma vue,
J'aime à créer des mondes enchantés
Baignés des eaux d'une mer inconnue.
L'ardent désir, des obstacles vainqueur,
Trouve, embellit des rives bocagères,
Des lieux de paix, des îles de bonheur,
Où, transporté par les douces chimères,
Je m'abandonne aux songes de mon coeur.
François-René de Chateaubriand 





Tel un œil flamboyant au-dessus de la mer,
Sous le voile de l'impérieuse Nuit s'abaissant,
Le roi Soleil ferme peu à peu sa paupière
Et plonge dans l'eau profonde du rêve naissant.


Les sourires, c’est de l’énergie renouvelable,
si t’as pas de pensées ensoleillées, tu vis dans le noir.
Simone 



Le cyclope ardent
Au front brûlant
Va trouver repos
Au fond des eaux....

N'oublie pas au petit matin
Cher super héros...REVIENS!!!
Claire Fo



"Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Eternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil." 

 Arthur Rimbaud
envoyé par Amichel 



Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.

Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées.
Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !

Tous ces jours passeront; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde, immense et radieux !

Victor Hugo, Les Feuilles d'automne

envoyé par Miss Yves


Lumière de l’immensité,
Tu m’enseignes l’humilité.
Ta majesté sans fard
Se donne sans égard
Au pesant de la bourse
Quand s’achève ta course,
Diurne et passagère,
Sur ce morceau de Terre
Où je gagne misère.
Puissé-je, ainsi comblé
De tes ors et tes pourpres,
Ne jamais oublier
Que la richesse vraie
Nous vient d’une lumière
À chacun partagée.
Amezeg


10 sept. 2014

Fjällbacka






Dans l'archipel de Fjällbacka
les couleurs sont des eureka
qui enivrent comme la wodka
Trois cent toits rouges
groupés autour du clocher
et du port de pêche
les barques en attente
malaxent l'eau du port

 


Le visage d'Ingrid
lèvres ourlées et sereines
offrande aux passants


8 sept. 2014

roches...




Du chaos surgis
grains de sable et grain de peau
Oh le bruit des vagues
 Miss Yves


" Quand les vagues frappent les rochers ce sont toujours les moules qui trinquent ..."
La lucidité de José Saramago

envoyé par Mathilde


Rochers vermeils
Pierres de soleil
Caressées par l'écume
D'une mer bleu-lagune
Voici l' heure enchantée
De l'éternel été...

La Licorne






Jolies rondeurs généreuses
des rochers caressés
par les vents et les flots !

Naline


Dans l’œil bleu de la pierre d’ocre rouge
Plonge le regard éternel de mes jeunes printemps.
La mer, à moi se donne sans compter,
Je me perds et me trouve sur le rivage de l’été,
Miroir, gentil miroir d’eau claire,
Dis-moi si je suis vraiment celle
Que cette image dans la pierre
Semble fugitivement refléter...
Amezeg

6 sept. 2014

précieuse...



Le temps comme suspendu aux doux rayons de soleil ajoutant du miel à la chevelure.
Les pensées suivent le caillou dessinant en creux en relief et en grains de sable
Tandis que les ombres se penchent sur la beauté de l’instant .
Petit caillou, grande pierre, siège la jeunesse, l’adolescence capable de dessiner l’avenir dans les reflets d’un caillou de rencontre
.


Mais dites...
Elle médite
Au sable lié
Le temps c'est "cool"
Comme je lent-vie....

Claire Fo


Sur la plage abandonnée
Coquillage et crustacés
Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été
Qui depuis s'en est allé
Jean-Max Rivière 1962

envoyé par Tilia


Dormante.
Toi ma dormeuse mon ombreuse ma rêveuse
Ma gisante aux pieds nus sur le sable mouillé
Toi ma songeuse mon heureuse ma nageuse
Ma lointaine aux yeux clos mon sommeillant œillet

Distraite comme nuage et fraîche comme la pluie
Trompeuse comme l’eau légère comme vent
Toi ma berceuse mon souci mon jour ma nuit
Toi que j’attends toi qui te perds et me surprends

La vague en chuchotant glisse dans ton sommeil
Te flaire et vient lécher tes jambes étonnées
Ton corps abandonné respire le soleil
Couleur de tes cheveux ruisselants et dénoués

Mon oublieuse ma paresseuse ma dormeuse
Toi qui me trompes avec le vent avec la mer
Avec le sable et le matin ma capricieuse
Ma brûlante aux bras frais mon étoile légère

Je t’attends je t’attends je guette ton retour
Et le premier regard où je vois émerger
Eurydice aux pieds nus à la clarté du jour
Dans cette enfant qui dort sur la plage allongée.

Claude Roy, Clair comme le jour, « Dormante » (1943)

envoyé par Miss Yves


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