30 juin 2010

"les chemises de l'archiduchesse..."


elles sèchent en paix
les bras ballants gonflés d'air
les chemises d'antan


L'autre je


Près du tas de bois
de trousse-chemises
l'archiduchesse fut surprise
bien qu'elle fut déjà promise
par un garde chasse aux abois
qui la vit sans chaussettes assise
près du tas de bois
de trousse-chemises
ce qui s'en suivit
du garde chasse surpris
de l'archiduchesse
l'un sans chausse
l'autre sans chemise
jamais on ne saura
on ne retiendra
que les chaussettes de l'archiduchesse
étaient sèches archi sèches
quand on la trouva
près du tas de bois
de trousse-chemises

Amichel

Les pâquerettes ferment les yeux
Toutes étourdies d'en voir autant
Sur le fil long ce fil si grand
Que ventile la vie comme elle se vit

Annick

23 juin 2010

se donner la main..



Je voudrais changer les couleurs du temps,
Changer les couleurs du monde.
Les mots que j'entends seront éclatants
Et nous danserons une ronde,
Une ronde brune, rouge et safran
Et blonde.

(Guy Béart
envoyé par Ceciel

"sens à décoder" je n'ose comprendre
ce serait donc vrai :
Elles dansent elles dansent
au grand sabbat du samedi soir
les balais sont bien cachés
Belzébuth n'ose se montrer
elles dansent elles dansent
mais comment fifi
a-t-elle pu les photographier
serait-elle aussi un peu …...?
ce mot là ne doit être prononcé !
Oh!non!Jamais !
;>))

Amichel

Donne donnons nous la main
Et dansons la lumière
Dans son milieu
Cette invisible
A n'y voir bien
Que dans la prunelle
De chaque oeil
Pour grimper sa luciole
Qui mène son chemin
A le danser en route

Annick


Une ronde de fleurs
dont les pétales volent au vent et aux mouvements dansants
Une ronde d'encore jeunes et joyeux coeurs
dont les âmes sont restés des enfants
pour le plaisir des danseuses amies
et de celles et ceux qui les regardent, ravis.

Claude


17 juin 2010

Il est l'heure de rentrer...








Les piquets se font doux
Les arbres belles dentelles
Elles avancent paisibles
Le lait dans leurs mamelles
Elles ont mangé la vie
Qu'elles vont redonner
Aux petits êtres sur terre
Le ciel les accompagne
Emu devant elles
Elles pleines de vies

Annick


Il est l'heure de rentrer
le soleil à l'horizon décline
les arbres doucement s'incline
les bêtes reviennent des champs
dans l'or en fusion du couchant
elles vont en silence vers l'abreuvoir
un angélus embaume l'air du soir
la fatigue du labeur prend ses aises
la violence du jour avec elle s'apaise
Il est l'heure de rentrer
dans un calme à la douceur feutrée

Amichel


Je reste sans voix, presque sans mots
pour dire que c'est tout simplement beau.
Tout est noir sur ce ciel rouge/orangé
Clôtures, bêtes à cornes et arbres majestueux,
et pourtant tout est d'une grande beauté
et ce matin, j'ai le regard heureux.

Claude

Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue:
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien:
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme.

Arthur Rimbaud
envoyé par Nina



Il est l'heure de rentrer
mais garde encore un peu ma main dans la tienne
que ta chaleur me grimpe au coeur, encore
et fasse vibrer le rose et l'or
quand les silences du soir s'en viennent
nous murmurer qu'il faut rentrer ...

Chris
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14 juin 2010

l'homme et son cheval...



Complice dans le travail suffit sa peine
Ils marchent
Les yeux en sol
En pieds du ciel
Ensemble ils avancent
L'un chaussé de bottines
L'autre de ses sabots
Un sans rennes semble plus libre
Mais l'est-il plus vraiment
La liberté est rare sur cette terre
En responsable Humain né ainsi fait
De ses semailles à ouvrager

Annick

Le cheval n'est-il pas le meilleur et le plus bel ami de l'homme.
Qu'il soit pour le meilleur
compagnon de randonnée,
ou pour le pire bête de somme.
Qu'il soit bête de sport
ou simplement au pré,
pour un repos mérité,
afin que l'amiité qui unit la bête à l'homme
puisse continuer un certain temps encore.
N'y a t-il pas plus bel animal
au Pré, en plein galop, qu'un cheval !

Claude


Seul le cheval, seuls ces grands yeux d'enfant, cette profusion de soie, me manquent.

Eugénio de Andrade

envoyé par Nina


"Le génie est un cheval emballé qui gagne la course" a dit Cocteau. Soit.
Mais ne jamais espérer le génie. Avoir l'ambition basse: être un bon artisan,
un serviteur irréprochable.
Avoir une piètre idée de soi-même, mais une haute idée de ce que l'on sert.

Henri Gougaud


on aura du, vin bio
ils sont dans les vignes ...
les chevaux


Amichel

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7 juin 2010

Cuvée 2010...





les fleurs champêtres
au matin dansent les champs
la cuvée est faite

l'autre je



Vers le clocher
qui garde le village
les coquelicots et les bleuets
s'en vont en procession
à travers champs
ils chantent dans les blés
de joyeux hosannas
un parfum de douceur
monte dans l'air et le ciel
de printemps
des vagues d'herbes folles
roulent et s'abandonnent
aux caresses
du vent
« la vie est là
simple et tranquille »
dans la campagne
loin de la ville

Amichel


De bien jolis et gentils coquelicots
au larges pétales
en compagnie de fins bleuets
dans un champ de verdure.
Que c'est beau !
Sont absentes quelques marguerites sauvages,
qui avec le bleu et le rouge
donne un clin d'oeil patriotique à la nature.
Ce serait tout aussi beau !
Cela me rapelle les champs de blé de mon enfance. L'or était coloré de bleu, de blanc et de rouge.
Que c'était beau !
Les coquelicots ont aussi un côté gourmand quand ils sont bonbons. Ceux qui, petit fille, me faisait la langue rouge.
Que c'était bon !

Claude



Je me couche mon sol

Je m'envole mon ciel


Le clocher marque le temps
Mes yeux sont nettoyés de tant
L'instant se vit sa grâce
Et laisse de belles traces


En tout Là
Tu vois Là
Approche
Mon coeur palpite
De toi

Annick

Coquelicots de mon enfance
vous êtes revenus
comme une grande blessure
enflammer l'herbe folle
qui galope sur les talus sauvages...

vous accompagnez notre marche
d'une touche légère
et d'un sourire de sang...
O coeurs libres et offerts
au milieu des blés mûrs
qui bruissent comme l'océan
sous les careses de l'air...

vous êtes la promesse et le rêve
de la saison de feu
incarnant le frisson
de cette couleur vive
qui surprend la prairie
allongée sous le jour...

Coquelicots mes amis
ne craignez rien
j'aime trop votre visage
tourbillons d'oriflammes
qui traversent la plaine
d'un rire incandescent
pour serrer
vos tiges fragiles
entre mes doigts curieux...

O que de souvenirs
et que d'images tendres
m'appellent et me lient
à cette fleur délicate
dont l'éphémère beauté
refuse en expirant
nos prisons de cristal!


Victor Varjac

envoyé par Nina
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2 juin 2010

dans tous ses états...











"L'optimisme, c'est voir la vie à travers un rayon de soleil" Carmen Sylva


La fleur de colza
qu'abeille baisa
inonde d' or
liquide trésor
les grands champs
où court le vent
dans les cieux
chante le bleu
l'herbe soyeuse
devient rieuse
et les ombelles
se font belles

Amichel



le soleil se pose
la terre lui ouvre ses bras
le jaune se repose

l'autre je


Et la vie trempe ses pinceaux
dans l'or, le vert et le bleu
et offre à nos matins heureux
des couleurs en cadeaux ...

Chris



Comme la campagne est jolie
Mon amour
Viens donne moi la main
Et courons

Annick
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