attente printanière...

se refaire une beauté
tiges, troncs se mirent
ruisseau complice

fifi 

 

eau vierge et sombre
tu déambules et tu admires
l'herbe , les arbres
Tu donnes de ton oxygène
Tu ranimes le vivant
Tu te gorges de minéraux
pour te souvenir
un long voyage t'attend
jusqu'au cap de bonne espérance  

Anycolour

 

 De tout côté , on s'agite
Car l'attente espérée,
tarde à nous enchanter.
Le temps passe comme il doit passer ,
il faut se le dire et se le répéter .

Maylisa 

 

 Attendre avec impatience le printemps,
Et le voici qui apparaît à notre horizon...
L' hiver va nous quitter pour longtemps,
Et laisser enfin la place à la belle saison...

Antoine Delmonti

 

Prête à nourrir
L'herbe morte en bouquets
Graines de printemps

Thérèse de Toulouse 

 

 

 Il prend deux chemins
le ruisseau l’hiver fini
aurais-je le choix

Miss Yves 

 

 L'hiver se mire
Pour une dernière fois
Dans l'eau glacée

Marie 

 

 

à grands pas...

 

 

marcher à grands pas
dans la trace du saule
le rouge est mis

 fifi

A pas de géant
le petit homme avance
vers l'avenir

Josette T 

 

Grand'pa n'est pas là
mais il ne saurait tarder
l'enfant va l'attendre

Tilia 

le grand saule pleure
dans l'attente du printemps
offrande dorée

fifi 

 

"oh miroir aux arbres dis moi
lequel est le plus beau ?"
"c'est toi le plus beau ,
mais je vois d'autres arbres
qui ne pleurent pas
aies confiance en toi
regardes cet enfant
c'est toi qu il vient voir"

Anycolour 

Rêves des saules :
Se dorer la pilule.
Paroles en l’air

Thérèse de Toulouse

 

 Ne serais-tu, Saule pleureur,
Avec cette forme de pleur
Et ce front de mélancolie,

Qu’un portrait à peine ébauché
De notre visage penché
Sur la rivière de la vie ?

Rosemonde Gérard 

envoyé par Antoine Delmonti 

Au-delà de l'eau
sans traverser le miroir
veilleur est le saule.

 

Ô saule è mio
En attendant les beaux jours
Printemps en balade.

Miss Yves 

 

 Qui protèges-tu sur et sous tes branches reverdies grand saule au bord de l'eau ?
Entends tu par tes racines arriver le printemps ?

Enitram

 
grâce à l'or solaire
les rameau du saule s'éclairent
trésor de lumière

Tilia  

Sanglots de saule
Dans le jour qui se lève

Un enfant coquelicot
A grands pas
Lui sourira

Marie 

 

fini l'attente...

"La véritable écriture, c'est quand on est attendu par quelqu'un :
le ciel qui est en nous cherche les petits morceaux de ciel qui sont en exil sur cette terre.
Cet exil est terrible, c'est pourquoi le ciel qui est en nous ne se trompe jamais dans ses choix."

Christian Bobin
La lumière du monde

 

Si nous regardions bien, si nous regardions calmement, nous serions effrayés par la souveraineté de la moindre pâquerette : elle est là, toute bête, toute jaune.
Pour être là, elle a dû traverser des morts et des déserts. Pour être là, tout menue, elle a dû livrer des guerres sans pitié.

Christian Bobin
L'équilibriste

 

 

1---------------------
Dans tes pâquerettes
Jolie fermette
J'aime apparaître
Et faire la fête

2---------------------
Râ des pâquerettes
en escampette
jolies pâquerettes
vous ferez la fête

si ça te convient
tu as l'embarras du choix
Amitié

Anycolour

Humble et éphémère
La pâquerette dans les prés
Dans le vent virevolte
Marie

 

 M. le sous-préfet est couché dans l'herbe,
Aujourd'hui, le temps est vraiment superbe.
Il en profite pour écrire une opérette,
Tout en mâchonnant des pâquerettes..

Antoine Delmonti

 

Lève donc la tête,
Pâquerette,
Fini, les tempêtes
Le bleu du ciel nous entête
Et tu rosis, trop modeste
Belle dans ta collerette.

Miss Yves 

 

le soleil te réveille
de ton hibernation.
couronne de pétales
sur ton piédestal
le soleil te révèle
pour notre admiration.
pâquerette tu combles
notre quête d'amour

Anycolour 

 

Enfin pissenlits
pâquerettes et boutons d'or
ont fleuri dans le jardin
Je sens l'esprit du printemps
qui rôde sous la mousse
 

Marine Dussarrat

 

en attendant les petites pâquerettes...

 

 

"Les désirs que nous portons en nous

Ne sont-ils bien plus grands que nous

Si grands qu'ils rejoignent l'originel

Désir par quoi la lumière fut"

 

Enfin le Royaume

 

 

François Cheng

 

 

La Grande Librairie  

Quand la beauté t'habite,
Comment l'assumes-tu ?
L'arbre assume le printemps
Et la mer le couchant,
Toi, comment assumes-tu
La beauté qui te hante ?

Toi qu'habite la beauté,
Tu aspires à une autre
Plus vaste que le printemps,
Plus vive que le couchant
-déchirante, déchirée-
Qui pourrait t'assumer

Hormis l'éternel Désirant ?

 

 François Cheng 

 De l'Âme

 envoyé par Josette 

 

 

 

"L'esprit se meut, l'âme s'émeut.
L'esprit raisonne, l'âme résonne.
L'esprit communique, l'âme communie."

De l’Âme   

François Cheng

 

 

 

 Chaque expérience de beauté,
si brève dans le temps, le transcende,
nous restitue chaque fois toute la
la fraîcheur du matin du monde.
François Cheng

 

envoyé par Antoine 

"C’est le premier jour du printemps,
Tu longes le mur d’un jardin.
Une branche fleurie qui dépasse
Te murmure à l’oreille : « passe outre ! »"

 

Tania

 

 

"mais tombe la neige..."

 

 

 neige et vent attention
voici un acte de prévention
les élagueurs à l'action

Josette T

 

 

 

comme dans un rêve
une cabine bleue
ne pas être au courant

 

fifi

 

énergie qui ne tient qu'à un fil
un instant on te débranche
pour couper ces branches
sans guirlandes de noel
girafe bleue qui dévore
on te remercie

anycolour

Coupe de cheveux, Brrr !
Sécurité oblige
Fifi documente

 

Thérèse de Toulouse

Un dragon tout bleu
va réanimer la flamme
malgré les flocons. 

 

Miss Yves

 

 

 Ses fils d'acier coupés
La fée de la lumière
A rejoint la nuit...

Voltige dans la neige
Pour la faire renaître

 

Marie 

 

 

tronçonneuse
élagueuse
taille-haie
je vous hais !

 

Tilia

 

précieuse...

 à ta courbe précieuse
j'accroche mon regard
soulage mes mots

fifi

 

Pour potage parfumé
Les bobos les petites plaies
Les allergies saisonnières
Tu régules les défenses immunitaires

Den

 

Plantain si précieux
sous la caresse du soleil
ta feuille givrée

Josette T

 

le soleil coquin
te déshabille
de ta chemise edelweiss

anycolour

 

Au fil de l’hiver
qui se déroule et s’enroule
plantain mon ami

 

Pour l’année nouvelle
feuillage lancéolé
givré mais pas fou

 

Miss Yves 

 

 Sur des éclats de soleil
L'image s'impose fraîche
Avec en pointillé
Des poussières givrées

Maylisa 

 

en vert forgées par le givre
les feuilles de plantain
dans le petit matin
sont un bonheur à vivre

Amichel

"« On a plus vite fait de chercher du plantain que d'aller chez son médecin ».

Proverbe envoyé par Marie-Paule 

 

saupoudrées de blanc
dans la lumière hivernale
les feuilles scintillent

Tilia

 

Feuilles confites
Saupoudrés de sucre glace
Régal pour les yeux

Marie