Bleu glacier pour moi Jusqu’ici c’était Tout à fait abstrait un simple coloris sur un nuancier mais sur ce lac figé comme la mer étale sa couleur glaciale c’est génial c’est concret c’est la réalité et cependant planant c'est un bleu idéal
pieds posés dans la maison du Bon Dieu le vaste monde
fifi
trois échiquiers entrelacés en cohortes de pavés les pieds déplacent les invisibles rois,dames,tours,fous,cavaliers,pions dans un combat imperceptible on couronnera trois rois mages victorieux
Un arbre dont on peut à peine serrer le tronc naît d’une petite pousse. Une haute tour de neuf étages commence par un monticule de terre. Un long voyage de mille kilomètres commence par un seul pas. (Lao Tseu)
Arrêt sur les mots et les images . inspirée par l'ambiance , je pose des notes , non pas des chiffres mais des dièzes , des bémols , des rondes et des silences sur le tout, qui s'accordent ( dans ma tête ) avec une musique . Maylisa-Music .
oh pigeon tu as quitté ta maison l'argent teint ton horizon tu visites les floraisons on te donne raison haut pigeon tu nous rapporteras l'argentin dans tes visions
"Fleur de Cactus, ma petite sœur, tu es choisie Pour fleurir en Sa maison tout au long des jours de ta vie Fleur de Cactus, ma petite sœur, tu es choisie Pour chanter la gloire de Son nom sur les sentiers du Paradis"
tristesse est illusion quand le soleil nous traverse jubilation
fifi
L'automne
L’automne, au coin du bois, Joue de l’harmonica. Quelle joie chez les feuilles ! Elles valsent au bras Du vent qui les emporte. On dit qu’elles sont mortes, Mais personne n’y croit. L’automne, au coin du bois, Joue de l’harmonica.
Oh! les après-midi solitaires d'automne! II neige à tout jamais. On tousse. On n'a personne. Un piano voisin joue un air monotone; Et, songeant au passé béni, triste, on tisonne.
Comme la vie est triste! Et triste aussi mon sort. Seul, sans amour, sans gloire! et la peur de la mort! Et la peur de la vie, aussi! Suis-je assez fort ? Je voudrais être enfant, avoir ma mère encor.
Oui, celle dont on est le pauvre aimé, l'idole, Celle qui, toujours prête, ici-bas nous console!... Maman! Maman! oh! comme à présent, loin de tous,
Je mettrais follement mon front dans ses genoux, Et je resterais là, sans dire une parole, À pleurer jusqu'au soir, tant ce serait trop doux.
L'automne est arrivé en chantant dans le vent, A pris ses longs pinceaux pour repeindre le monde. Sous ses caresses d'or et ses baisers brûlants, Le feuillage rougit en esquissant une ronde. Marie
feuilles envolées enflammées c'est l'automne marche solitaire