tristesse est illusion
quand le soleil nous traverse
jubilation
L'automne
Joue de l’harmonica.
Quelle joie chez les feuilles !
Elles valsent au bras
Du vent qui les emporte.
On dit qu’elles sont mortes,
Mais personne n’y croit.
L’automne, au coin du bois,
Joue de l’harmonica.
feuilles enflammées
par ce rayon de soleil
- l'instant figé
Petit vent coulis
dans un rayon de soleil
la feuille tremblote
Soleil en vadrouille
temps de Toussaint comme on dit
flambée de feuillages
Oh! les après-midi solitaires d'automne!
II neige à tout jamais. On tousse. On n'a personne.
Un piano voisin joue un air monotone;
Et, songeant au passé béni, triste, on tisonne.
Comme la vie est triste! Et triste aussi mon sort.
Seul, sans amour, sans gloire! et la peur de la mort!
Et la peur de la vie, aussi! Suis-je assez fort ?
Je voudrais être enfant, avoir ma mère encor.
Oui, celle dont on est le pauvre aimé, l'idole,
Celle qui, toujours prête, ici-bas nous console!...
Maman! Maman! oh! comme à présent, loin de tous,
Je mettrais follement mon front dans ses genoux,
Et je resterais là, sans dire une parole,
À pleurer jusqu'au soir, tant ce serait trop doux.
Jules Laforgue
feuilles enflammées
RépondreSupprimerpar ce rayon de soleil
- l'instant figé
C'est vrai que je n'aime pas parler de "feuilles mortes". Je trouve qu'elles ne sont jamais aussi vivantes qu'à l'automne, surtout si celui-ci joue de l'harmonica. Bises alpines.
RépondreSupprimerPetit vent coulis
RépondreSupprimerdans un rayon de soleil
la feuille tremblote
missYves
Les après-midi d'automne
RépondreSupprimerOh! les après-midi solitaires d'automne!
II neige à tout jamais. On tousse. On n'a personne.
Un piano voisin joue un air monotone;
Et, songeant au passé béni, triste, on tisonne.
Comme la vie est triste! Et triste aussi mon sort.
Seul, sans amour, sans gloire! et la peur de la mort!
Et la peur de la vie, aussi! Suis-je assez fort ?
Je voudrais être enfant, avoir ma mère encor.
Oui, celle dont on est le pauvre aimé, l'idole,
Celle qui, toujours prête, ici-bas nous console!...
Maman! Maman! oh! comme à présent, loin de tous,
Je mettrais follement mon front dans ses genoux,
Et je resterais là, sans dire une parole,
À pleurer jusqu'au soir, tant ce serait trop doux.
Jules Laforgue
(MissYves)
Soleil en vadrouille
RépondreSupprimertemps de Toussaint comme on dit
flambée de feuillages
MissYves
Coup de cœur spécial pour la deuxième photo, mais les trois retiennent toutes avec grâce ces derniers moments de lumière.
RépondreSupprimermissYves
l'automne est ma saison préférée , aprés c est le printemps , puis l'été et en dernier l hiver
RépondreSupprimersi j étais en montagne l hiver aurait peut être une meilleure place
j ai horreur du sombre , de l humidité froide , du dégel
Que de merveilles ces feuilles, tes photos sont superbes Fifi, merci pour le partage
RépondreSupprimerBelle après-midi
Gros bisous
Floralie
J'aime beaucoup ces trois photos, les couleurs rouilles ou mordorées des feuilles, leurs transparences...Quant à l'automne vu par M. Carême, il est est joyeux, musical, optimiste, on aura bien le temps de se plaindre, quand l'hiver arrivera, avec ses grosses bottes !
RépondreSupprimerBonne semaine, Fifi
une musique aux couleurs automnales
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/Go0i4xZugFY