tristesse est illusion quand le soleil nous traverse jubilation
fifi
L'automne
L’automne, au coin du bois, Joue de l’harmonica. Quelle joie chez les feuilles ! Elles valsent au bras Du vent qui les emporte. On dit qu’elles sont mortes, Mais personne n’y croit. L’automne, au coin du bois, Joue de l’harmonica.
Oh! les après-midi solitaires d'automne! II neige à tout jamais. On tousse. On n'a personne. Un piano voisin joue un air monotone; Et, songeant au passé béni, triste, on tisonne.
Comme la vie est triste! Et triste aussi mon sort. Seul, sans amour, sans gloire! et la peur de la mort! Et la peur de la vie, aussi! Suis-je assez fort ? Je voudrais être enfant, avoir ma mère encor.
Oui, celle dont on est le pauvre aimé, l'idole, Celle qui, toujours prête, ici-bas nous console!... Maman! Maman! oh! comme à présent, loin de tous,
Je mettrais follement mon front dans ses genoux, Et je resterais là, sans dire une parole, À pleurer jusqu'au soir, tant ce serait trop doux.
L'automne est arrivé en chantant dans le vent, A pris ses longs pinceaux pour repeindre le monde. Sous ses caresses d'or et ses baisers brûlants, Le feuillage rougit en esquissant une ronde. Marie
feuilles envolées enflammées c'est l'automne marche solitaire
Et l’abeille s’en vint butiner Dans ce jaune puits de lumière Non loin du clocher droit comme un i Du plus petit à l’infini Entre forêt à perte de vue Et champs et prairies.
Quand l’été nonchalant prend la main de l’automne S’abandonnant à sa douce mélancolie Quand dans le vent léger les fleurs des champs frissonnent Nous irons embrasser la rose et l’ancolie Avant que leur beauté ne se fane et s’oublie Avant que le ciel bleu passe au gris monotone
Nous nous reposerons sur le banc près du saule Dont la chevelure qui se mire dans l’eau S’agite lentement quand la brise la frôle L’arbre alors semble avoir de douloureux sanglots Qui ouvrent dans nos cœurs de nostalgiques échos Tu poseras ta tête au creux de mon épaule
Des beaux jours des moissons gardons le souvenir Et laissons nous griser par le vin des vendanges Car en toute saison on trouve du plaisir Soit au vol de l’alouette ou aux chants des mésanges Soit quand tombe en hiver tout le duvet des anges L’amour qui nous unit est gage d’avenir Amichel
Soleil ondoyant il ne pleure plus le saule vigueur de l'été
..Je me suis allongée le long de son ombre et j'ai attendu le coucher du soleil, le regard porté par l'eau qui se ride,
j'ai frissonné légèrement bercée par tant de beautés... Den
"L'arbre est le lien entre les mondes souterrain et céleste. Arbres,
éternels efforts de la terre pour parler au ciel qui l'écoute." Rabindranath Tagore envoyé par Denise
" Plus on s'approche de la lumière, plus on se connait plein d'ombres " Christian Bobin envoyé par Mathilde
Laisse-toi porter par le courant L'eau est claire et le ciel entrecoupé de nuages blancs laisse la fraicheur devenue tienne jusqu'au prochain orage ... Saravati