28 janv. 2015

aube...




Aube

Trois légers nuages
Dans l’azur parsemés

Aube
Robe du jour
Soie et velours

Aube
Promesse et magnificence
Avec ou sans amour

Hier au gout amer
Qui nous mit en déroute

Le cœur si délabré
Aube du doute

Aube
Faut-il se mettre en route ?

Marine D





A l'aube tout devient possible
pour un cœur disponible
Josette T



Crépuscule en feu
haut d'un arbre à contre ciel
sapin de Noël


L'aurore ressemble à un regard d'une tendresse infinie.
Nicole Houde


"Ô Soleil ! toi sans qui les choses
Ne seraient que ce qu'elles sont"...

Edmond Rostand
envoyé par Odile


Aube
et
Verticalité du noir qui s’enfuit
Après avoir tout envahi.
Avant que ne basculent dans le jour
Les heures d’espoir,
S’enhardissent les lignes de feu
Séparant notre monde en deux.
Dans la marmite de la nuit
Montent et descendent
Les courbes franches
Et les dentelles
Les pointus et les cheminées
Les toits et le clocher.
Soulevant le couvercle
Des noirs nuages
Sommés de filer.
La frise de l’aube s’immisce
Forge son or et son orange
Bourrelet.
Bientôt le jour
Le tic-tac du matin
Et dans les yeux
Le souvenir
Des lueurs sulfureuses

Maïté Aliénor


La nuit s'achève
au chant du coq
l'aube se lève
comme la vie est brève 

Amichel


"Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore,
Puisque, après m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien
Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore,
Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien"
Verlaine 

envoyé par Enitram


" Les filles de l'aurore
...Et je reviens bien après l'aurore
Quand le soleil
Monte à Saint-Jean
J'voudrais leur dire
Que je t'aime encore
Toi qui t'en vas tout l'temps..."

envoyé par Enitram 



23 janv. 2015

mal coiffé...




chemin faisant
chardon hirsute
que vent dispute
mon coeur se fend






Brins décoiffés
toutes les graines dispersées
le vent les a prises
sur le champ dans le fossé
elles danseront dans la brise...


Échevelé face au vent
le chardon brave le temps...






"Se coiffer avec un pétard"


Toutes griffes dehors
Poil hérissés
Défense de s'approcher!

Son bel oiseau s'est envolé
Laissant silence au champs
L'amour passe comme le vent....




il aurait besoin
ce chardon électrisé
d'un bon coup de peigne
 




Cardères




"Cardons, cardons
la laine des moutaines
Cardons, cardons
la laine des moutons"

photos et comptine envoyées par Maïté F


12 janv. 2015

l'arbre...



attend le printemps...


Parfois, un arbre humanise mieux un paysage que ne le ferait un homme."
Gilbert Cesbron - extrait de Journal sans date

envoyé par Odile


L'arbre comme un pinceau qui tire ses teintes d'un arc en ciel pour peindre le printemps de toutes les couleurs
Josette



Dessin de Jacques Faizant
envoyé par Odile



Les caricatures du Général de Gaulle à Colombey




Oui, l'eau coule et l'arbre attend.

Elle coule au creux de la terre,

Elle coule dans la chair de l'arbre

Et l'arbre attend.
Eugène Guillevic






Homme !
Je suis la chaleur de ton foyer par les froides nuits d'hiver,
L'ombrage ami lorsque brûle le soleil d'été.
Je suis la charpente de ta maison, la planche de ta table.
Je suis le lit dans lequel tu dors et le bois dont tu fis tes navires.
Je suis le manche de ta houe et la porte de ton enclos.
Je suis le bois de ton berceau et aussi de ton cercueil.
Écoute ma prière veux-tu ?
Laisse-moi vivre pour tempérer les climats et favoriser l'éclosion des fleurs.
Laisse-moi vivre pour arrêter les typhons et empêcher les vents de sable.
Laisse-moi vivre pour calmer les vents, pousser les nuages
et apporter la pluie qui véhicule la vie du monde.
Laisse-moi vivre pour empêcher les catastrophiques inondations qui tuent.
Je suis la source des ruisseaux. Je suis la vraie richesse de l'état.
Je contribue à la prospérité du plus petit village.
J'embellis ton pays par la verdure de mon manteau.
Homme, écoute ma prière
Ne me détruis pas !
Texte ancien d'un sage indochinois




Les feuilles sont de l’arbre
Les feuilles sont du vent
Quand elles disparaissent
Au creux de l’arbre
Gît leur murmure

Jonchée de feuilles au couchant
Pages de livres en mouvement

Ballet funambulesque

Venez écouter les contes étranges
Qui s’élèvent
Les soirs de brume
Du coeur des arbres…

Tandis qu'autour de son tronc dansent les lutins,
sa cime chatouille le derrière des chérubins
et ses racines écoutent le rire des diablotins.
En attendant le printemps, l'arbre s'amuse bien.

Tilia


" Dans le domaine que je régis on ne me parle pas du vent
Le rôle des sentinelles est confié aux arbres "  

Guillevic 
envoyé par Mathilde



"Au coeur de l'arbre il y a le fruit.
Au coeur du fruit il y a la graine.
Au coeur des graines il y a la vie
Et la saison prochaine

Au coeur de l'homme il y a l'amour
Au coeur de l'amour il y a la peine
Au coeur des peines il y a le jour
Que le matin ramène

Au coeur de l'arbre il y a le bois
Au coeur du bois il y a la planche
Et de deux planches on fait la croix
Qui tient Dieu dans ses branches

Au coeur de l'ombre il y a la nuit
Au coeur des nuits c'est ton absence
Si je m'endors ta lampe luit
Tu es dans le silence"
Maurice Cocagnac

 envoyée par Focales


L'homme comme l'arbre est un être où des forces confuses viennent se tenir debout.
Gaston Bachelard

envoyé par Miss Yves


"Tu peux être Dieu des chiens, Dieu des chats, Dieu des pauvres, 
il te suffit d'une laisse, d'un peu de mou, de quelque fortune, 
mais tu ne seras jamais maître de l'arbre . 
Tu ne pourras jamais que vouloir devenir arbre à ton tour. "

Georges Perec ( Un homme qui dort , p.42, Folio Plus n°44)

envoyé par Miss Yves


Au milieu d'un champ
un arbre nu attend
le printemps
passent les nuages
passent les orages
l'arbre attend
les étourneaux
les noirs corbeaux
et aussi les moineaux
s'abattent sur le champ

s’ébattent insouciants
l'arbre attend
en lui il sent
comme un frémissement
un chant d'amour qui lève
une montée de sève
un matin une alouette
au soleil a fait fête
l'arbre attend
confiant
la venue du printemps

Amichel





envoyée par Odile



Tout seul,
Que le berce l'été, que l'agite l'hiver,
Que son tronc soit givré ou son branchage vert,
Toujours, au long des jours de tendresse ou de haine,
Il impose sa vie énorme et souveraine
Aux plaines.

Il voit les mêmes champs depuis cent et cent ans
Et les mêmes labours et les mêmes semailles ;
Les yeux aujourd'hui morts, les yeux
Des aïeules et des aïeux
Ont regardé, maille après maille,
Se nouer son écorce et ses rudes rameaux.
Il présidait tranquille et fort à leurs travaux ;
Son pied velu leur ménageait un lit de mousse ;
Il abritait leur sieste à l'heure de midi
Et son ombre fut douce
A ceux de leurs enfants qui s'aimèrent jadis.
...

Emile Verhaeren.
envoyé par Maïté Aliénor 




envoyé par la Licorne

De tous nos ancêtres, les arbres sont les plus sacrés, les plus étonnants et les plus méconnus. Sais-tu qu'ils nous fournissent 80 % de nos médicaments ? De l'if, par exemple, nous vient le taxol, l'un des meilleurs anticancéreux connus. Les arbres sont des centaines à nous soigner. Et pas que nous. Nombre d'animaux forestiers, les fourmis rouges, les singes surtout, connaissent les feuillages guérisseurs et, dit Francis Hallé, botaniste et biologiste : " Quand un arbre tombe sous les tropiques, vous voyez arriver tous les chamans de la région venus cueillir les feuilles des hauteurs inaccessibles depuis le sol ". Pense simplement à la chlorophylle. Tu lui dois l'air que tu respires. Ne te contente pas de respecter les arbres. Ils sont nos vrais pères, penses-y. "

8 janv. 2015

"mieux vaut allumer une bougie que de maudire l'obscurité..."








Je suis Charlie
Pour la liberté d'expression
pour le respect de chacun
mais contre tous les amalgames.





Un crayon cassé,
Dix de retrouvé...
Dix crayons cassés,
Cent de retrouvés...
Cent crayons cassé,
Mille crayons retrouvés...

La multiplication des crayons dessinera des milliers de...
LIBERTÉ

Christine 





En lettres de feu et de sang, sur la neige en deuil j'écris ton nom :
"LIBERTÉ"

Odile



source ici


Cibles, car ils ciblaient en bloc:
Intolérance à l'envi,
Bêtise- Enjeux de leur job-
Les crayons de Charlie croquaient cet idéal:
Expression libre, démocratie,
Rire- A en mourir.

Miss Yves




" Le rire est le langage des anges, il est ce qui sauve la vie quand les mots ne peuvent plus rien. 
Il est peut-être bien la chanson préférée de Dieu. "




Bientôt exploseront
pour remplacer les bombes
les fleurs du mimosa

Marine D


« Il y a un proverbe guatémaltèque qui dit: 
si tu te trouves dans l'obscurité totale au milieu d'un hôtel
 et que tu disposes d'une bougie et de pommes allumettes, 
tu n'es pas sorti de l'auberge. »
Philippe Geluck
 Le Chat
 
envoyé par Tilia


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