Regain d'énergie
Le vieil arbre refleurit
pour son chant du cygne
Le vieil arbre refleurit
pour son chant du cygne
Les printemps en fleurs
Et les étés glorieux
Hantent encor sa mémoire
Les hivers de grand froid
De pluie de neige de tempête
Ont usé et brisé sa carcasse
Mais tel un vaisseau démâté
Qui résiste à la vague mortelle
Il ne se rend pas
Et sa couronne blanche
Défie encor les outrages du temps
Au soleil il revit
Et les oiseaux sont ses amis
Ses racines farouches puisent
A la source de vie
Dans le profond secret
Et la nuit de la terre.
Et les étés glorieux
Hantent encor sa mémoire
Les hivers de grand froid
De pluie de neige de tempête
Ont usé et brisé sa carcasse
Mais tel un vaisseau démâté
Qui résiste à la vague mortelle
Il ne se rend pas
Et sa couronne blanche
Défie encor les outrages du temps
Au soleil il revit
Et les oiseaux sont ses amis
Ses racines farouches puisent
A la source de vie
Dans le profond secret
Et la nuit de la terre.
Faire sa dernière rêve-errance...
Un test-amant grandi-ose!
N'aître que pousse-hier...
Un test-amant grandi-ose!
N'aître que pousse-hier...
Couché tronqué,
Le pommier donnera ses fleurs
Jusqu'à son âme
Il donnera ses fruits
Puisés dans tout son être
Le pommier donnera ses fleurs
Jusqu'à son âme
Il donnera ses fruits
Puisés dans tout son être
Tout ce qui vit
Tout ce qui vit autour de nous
Sous la douce et fragile lumière,
Herbes frêles, rameaux tendres, roses trémières
Et l’ombre qui les frôle et le vent qui les noue
Et les chantants et sautillants oiseaux
Qui follement s’essaiment
Comme des grappes de joyaux
Dans le soleil,
Tout ce qui vit au beau jardin vermeil,
Ingénument nous aime
Et nous,
Nous aimons tout.
Emile Verhaeren
Tout ce qui vit autour de nous
Sous la douce et fragile lumière,
Herbes frêles, rameaux tendres, roses trémières
Et l’ombre qui les frôle et le vent qui les noue
Et les chantants et sautillants oiseaux
Qui follement s’essaiment
Comme des grappes de joyaux
Dans le soleil,
Tout ce qui vit au beau jardin vermeil,
Ingénument nous aime
Et nous,
Nous aimons tout.
Emile Verhaeren
"A l’ombre des fleurs
même un parfait étranger
ne l’est plus"
même un parfait étranger
ne l’est plus"
ISSA
Qui pourrait le croire
du vieux tronc noueux
blanc vert à foison
Miss Yves
" Ce n' est pas parce que je suis un vieux pommier que je donne de vieilles pommes"
Félix Leclerc
envoyé par Mathilde
Buriné
Attaqué
Il a de l’écorché la sensibilité.
Il semble repousser
Encore
Et
Encore
La fatalité
De l’âge.
Paré de mousse
Il lance
Dans un assaut
Toutes ses forces
Et finit
En boucle
Ciel, terre
Blanches fleurs, herbe verte
Branches noueuses, sève creuse
Craque à petit feu
A petit peu
Des fleurs
Il en pleut
Il en pleure
Il en rit
La source déborde
Du cadre
De vie
Imparti.
Maïté Aliénor