26 juin 2013

le bleu du ciel...



Une trouée d'horizon
un pan de ciel d'été
au bout d'une forêt
qui en ravive les ombres
et le vert des ramures
le bois devient moins sombre
et la montée moins dure
le silence est oraison
la soif de vie du randonneur
trouve les sources du cœur 

Derrière la pente peuplée d'arbres argentés
Qui vont par deux,ou par trois bien campés
Surgit ce rideau bleu vers lequel s'élancer
Pour enfin se ressourcer dans un bain d'été.

Maïté Aliénor 



Rideau déchiré
Quitter le sol pour l'azur
et fini le blues

Miss Yves 



Sous couverture....
Entre les branches
Guetter l'azur
Ça me branche!

Monter si haut
C'est l'enfer (lent faire)
Mais l'appel est si beau
Quelle hâte-mots-se-faire!

Claire Fo


" Un matin , l' un de nous manquant de noir , se servit de bleu : l' impressionnisme était né . "
Pierre - Auguste Renoir

envoyé par Mathilde



"Partons de ce bleu, si vous voulez bien. Partons de ce bleu dans le matin fraîchi d'avril. Il avait la douceur du velours et l'éclat d'une larme. J'aimerais vous écrire une lettre où il n'y aurait que ce bleu. Elle serait semblable à ce papier plié en quatre qui enveloppe les diamants dans le quartier des joailliers à Anvers, ou Rotterdam, un papier blanc comme une chemise de mariage, avec à l'intérieur des grains de sel angéliques, une fortune de Petit Poucet, des diamants comme des larmes de nouveau-né."



L'étang fleurissait sous le ciel et le ciel se coiffait devant l'étang. L'oiseau aux ailes prophétiques enflammait la forêt. Pendant quelques secondes j'ai réussi à être vivant. J'ai conscience que cette lettre peut vous sembler folle. Elle ne l'est pas. Ce sont plutôt nos volontés qui sont folles. Je veux ici parler simplement de ce qu'on appelle une "belle journée", un "ciel bleu". Ces expressions désignent un mystère. Un couteau de lumière dont la lame fraîche nous ouvre le coeur. Nous sommes enfouis sous des milliers d'étoiles. Et parfois nous nous en apercevons, nous remuons la tête, oh juste quelques secondes. C'est ce que nous appelons du "beau temps".  
Christian Bobin
envoyé par Ceciel


Derrière les branches vertes
J'ai cru apercevoir
Le bleu de l'espoir
Une promesse offerte
Qui ravive la joie
Enfouie au fond de moi...

La licorne



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