28 avr. 2025

"à tout vent..."


 

 Fins duvets de rêves dispersés à tout vent
par des enfants rieurs de voir ces fins cheveux
qui dans les matins bleus montent tourbillonnant
et qui sont de nos jeux les souvenirs heureux.

Amichel

 





 

24 avr. 2025

"le promeneur solitaire"...

 

Dans le silence bleu des champs
Dans les nappes de colza
Aux entêtants parfums de cire et de miel
Bordées de coulées d’herbes vives
Dans l’air vibrant et doux
va le promeneur solitaire
dans la tendre lumière du matin
Pour tromper sa mélancolie
s'immergeant dans l'espace atone
Accordé à l’impermanence
Des choses
Où l’agité s’ennuie
Et la vie se repose
Fragile présence de solitude
Dans un simple paysage
Dont les caresses d’aquarelle
Apaisent l’âme poignardée
Par la violence
Le bruit et la fureur
Du temps
Et l’œil blessée
Par les chaos d’images
une haie de platanes
garde d'honneur paisible
le salue
alors
oubliant sa langueur
Dans les courants du vent
un coeur danse
Danse
…..et fait son miel
Des champêtres couleurs
Comme l' abeille avec les fleurs

Amichel 

 

 Coulée de lumière
comme aurait pu la tracer
Nicolas de Stael

Miss Yves


 
Fermant les yeux
un parfum de colza
m’enivre  
 



Des géants faisaient de l'ombre
pour une fraicheur agréable
les chaudes journées d'été

Le soleil aidait le colza
à éclairer notre chemin
sur l’artère végétale
 

 
 Le champ de colza
sans l’ombre qui le souligne
brillerait moins fort 
 
 
 
Ombre et lumière
Nappe d'or sur l'autel
Arbres en deuil
 
 
 
Au dehors, s'étendait la mer légère des colzas sur lesquels le mois de mai mettait sa poussière d'or.
Le dernier jour de la Création 
 
 
 
 Colza
Soleil d'avril
Verbe éclatant
Printemps vert
Feuilles tendres
Promesse
Bientôt les blés
Joie de l'été
Verve blonde
 
 
 
 

" Sortant d'un long sommeil
Je me glisse sur des éclats d'or
venant du ciel et de la terre
Ici avec délices !
Pour un retour remplit de lumière "
 

19 avr. 2025

explosion...



"Marie était restée dehors, près du tombeau, et elle pleurait. Tout en pleurant elle se penche vers le tombeau 12 et elle voit deux anges vêtus de blanc, assis à l'endroit même où le corps de Jésus avait été déposé, l'un à la tête et l'autre aux pieds. 13 « Femme, lui dirent-ils, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répondit : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l'a mis. » 14 Tout en parlant, elle se retourne et elle voit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c'était lui. 15 Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? qui cherches-tu ? » Mais elle, croyant qu'elle avait affaire au gardien du jardin, lui dit : « Seigneur, si c'est toi qui l'as enlevé, dis-moi où tu l'as mis, et j'irai le prendre. » 16 Jésus lui dit : « Marie. » Elle se retourna et lui dit en hébreu : « Rabbouni » — ce qui signifie maître. 17 Jésus lui dit : « Ne me retiens pas ! car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Pour toi, va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu. »

Saint Jean 20,11-18



Si, à ma mort, je m'aperçois que Dieu n'existe pas, je serai bien attrapé,
mais je ne regretterai pas d'avoir passé ma vie à croire à l'amour"

Jean-Marie Vianney curé d'Ars 

 

 

  Danser la VIE dans un frou frou d'espérance
 Danser la VIE sur une mélodie d'amour
 Danser la VIE pour re-Naître un jour 

Marie 

 

agate de verre
tu roulais sur terre,
tes pétales éternels
envoutants de beauté
faisaient ma guerre d'écolier
j'étais fier de te posséder 

Anycolour

 

13 avr. 2025

boutons d'or...

 
 
versant joyeux de l'enfance
jouer à cache-cache
avec les nuages
 
fifi
 
 
 
Au ras des pâquerettes
ou plutôt des boutons d’or
éblouissement  


Semée de points d’or
Est-elle vraiment plus verte
l’herbe du voisin ?
 
 
 
 
 




 Du soleil dans les prés bouton d'or
Du soleil au bord du chemin Pissenlit
Du soleil dans les champs colza
La nature chante le printemps et tout ce jaune réveille les ardeurs des butineurs
 
 
 
 
L'herbe du voisin
une fois que tu l'auras mangée
rassasiés de poudre d'or
nous dormirons ensemble !
 
 
 
 éclatant trésor
éparpillées dans le pré
mille pièces d'or
 
 
 
 La nuit a semé
Des graines d’étoiles d'or
Les prés sont en fête
 



Des vagues d'or
rejoignent le ciel,
former le drapeau
du peuple meurtri,
Le vent créera l'onde
de la persévérance,
Le soleil le transformera
en phare de l'espérance,
Il battra dans leurs cœurs
gloire à l'Ukraine.
 
 
 
 
Les jours qui passent
D'un bouton à un autre
Le printemps est là
 
 
L'or est dans le pré
Doigts de fées, doigts magiques
Les sens en émoi
 



Envolé le temps
du bouquet de boutons d'or
amoureux
 
 
 

4 avr. 2025

résilience...


Blog en pause

______________

 

 

 Le vieil arbre incliné
par la tempête
n'oublie jamais
d'annoncer le printemps

fifi

 

explosion rose
des prunus toujours vaillants
émerveillement d'avril

Josette 

 

Fleurs pétillantes
quand le printemps nous salue
respire et sourit !

Marine Dussarrat 

 

 

Un pinceau mutin
pour cueillir le rose et blanc
sur fond noir

Miss Yves

 

 


 

arbres en fleurs
tarissent nos pleurs
sur ce monde sans pitié

arbres en fleurs
abreuvent nos coeurs
de leur beauté

arbres en fleurs
comme à honfleur
on prend le large

arbres en fleurs
rappellent le bonheur
de la jeunesse

anycolour

 

 Ô douce Poésie !
Couvre de quelques fleurs
La triste fantaisie
Qui fait couler mes pleurs. 

Marceline Desbordes-Valmore

envoyé par Simone

 

 Roses pétales
Éclats de rire
Le printemps chantonne

Marie

 

proverbe d'antan
au printemps rameaux en fleurs
plus de filles en pleurs

Tilia

 

 


28 mars 2025

"1...2...3...On décolle !"




une joue du piano assise
une descend en parachute
une fait du triple saut en longueur
une est invisible

quand tu veux pas
être sur la photo
tu fais la photo
 
 

 

 
 
 Des oisillons
vont planer sur
les oreillers de vent ,
ils écouteront
les conseils de
Jonathan le goéland
 
 



"L'air de rien, on n'est pas mal tout là-haut
On goûte aux étoiles tout là-haut
On oublie nos certitudes
On chérit la solitude
À faire une escale tout là-haut
À nourrir le calme tout là-haut
On ne joue plus d'artifice
On sait pourquoi on existe"

Zaz

 envoyé par Marie-Paule



3 enjambées de la ferme
360 ° d'horizon au sommet
1 grand saut pas sot
les filles BRAVO

Josette T 

 

Un deux trois chamois
Les petits devenus grands
Prêts à s'envoler

Miss Yves

 

" La poésie c'est le point où la prose décolle "
Léon-Paul Fargue

envoyé par Maylisa 

 

 Je me fiche éperdument que les femmes
aient des seins comme des magnolias ou comme des figues sèches,
une peau de pêche ou de papier de verre.
Je n’attache aucune importance
au fait qu’elles se réveillent avec une haleine aphrodisiaque
ou avec une haleine insecticide.


Je suis parfaitement capable de supporter
qu’elles aient un nez digne de remporter le premier prix
d’une exposition de carottes;
-mais il y a une chose- et sur ce point je suis intraitable- que je ne leur pardonne
sous aucun prétexte, c’est de ne pas savoir voler.
Si elles ne savent pas voler, celles qui prétendent me séduire perdent leur temps!

Oliviero Girondo

suite chez Colo

 

Sauts de bonheur
La vie danse de joie
Un envol pour tout oublier

Marie 

 

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