18 févr. 2024

carte blanche à fifille...


" Bienheureux les fêlés... car ils laisseront passer la lumière"

Yvan Audouard

 


 

 

"Des maisons restent la mémoire de ceux qui les ont bâties,
de ceux qui y sont nés, de ceux qui ont ri et parfois pleuré
et dans les chemins ils se sont rencontrés et aimés..."
 



En ces lieux
l'esprit continue à souffler
à nous envelopper
La lumière s'installe
par longues trouées...

Marine Dussarat



Quatre habitants...
Solitude et courage
Comment imaginer leur vie et leurs pensées?

 MissYves

 

Les fenêtres aveugles
Les murs fissurés qui parlent
Fuir ou ne pas fuir

MissYves



De toutes nos constructions humaines
Ne restera pas pierre sur pierre
Nos entreprises sont-elles vaines ?
Le ciel les baigne de lumière

La Licorne

 


Esco 

 

43 commentaires:

  1. Des villes fantômes d'une part, tant de gens sans toit d'autre part.
    Ne serait-il pas possible qu'ils se rencontrent?

    RépondreSupprimer
  2. Des maisons restent la mémoire de ceux qui les ont bâties, de ceux qui y sont nés, de ceux qui ont ri et parfois pleuré et dans les chemins ils se sont rencontrés et aimés...

    RépondreSupprimer
  3. Impossible de rentrer ni nom, ni url... Thérèse de Tlse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Thérèse pour la belle voix de Léonard Cohen qui complète la citation !
      Cette citation n'a pas d'auteur sûr. Elle me touche comme me touchent ces murs magnifiés par le ciel bleu.

      Supprimer
  4. C'est impressionnant de voir ces ruines. On se dit que ce village devait beau et qu'il est bien dommage qu'il soit devenu ainsi.
    Fifi, j'ai fait des recherches et il semblerait que ce soit une citation de Michel Audiard, et je trouve que cela lui
    ressemble bien.
    Gros bisous !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, Claude. Mais il y a de la contestation dans l'air alors j'ai préféré ne rien mettre.
      Merci !
      Je t'embrasse.

      Supprimer
  5. Lieux inhabités où la lumière met de la vie - poésie des ruines.

    RépondreSupprimer
  6. Des ruines qui veulent dire beaucoup ! J'adhère complètement au commentaire de Josette !
    A bientôt !

    RépondreSupprimer
  7. Ah! Si les murs pouvaient parler! Merci Fifi pour le partage des photos de fifille à fifi. Je remercie Josette T pour ces mots. Ta page me touche infiniment Fifi.
    Gros bisous ♥

    RépondreSupprimer
  8. Petit oubli... je remercie Thérèse et toi Fifi pour le partage de la magnifique vidéo de Léonard Cohen. C'est de toute beauté. Ce morceau donne des frissons. Bisous.

    RépondreSupprimer
  9. Contempler ces maisons en ruines, procure d'abord une émotion, car elles conservent leur âme.On pense aux gens qui y ont habitées et ont laissé leurs empreintes. Et puis, on éprouve un sentiment de tristesse en se disant que ces demeures abandonnées disparaîtront peu à peu pour toujours, en perdant jusqu'à la plus infime trace de vie qui pouvait encore s'y trouver.
    Merci pour ces belles photos, très parlantes
    Bonne journée

    RépondreSupprimer
  10. Bienvenue, Antoine !
    Comme vous j'ai été émue par ces photos, tristes par le rappel d'un passé qui n'existe plus.
    Mais je trouve que ces vieux pans de murs deviennent des œuvres d'art sous le ciel bleu du moment et la végétation qui en prend possession.
    Merci pour votre commentaire.
    Bonne soirée à vous tous !

    RépondreSupprimer
  11. Bonjour Fifi, et merci à ta fille, à toi. Comme Antoine j'ai été prise d'abord de beaucoup d'émotion, où sont allés les habitants ? Quelle catastrophe les a fait quitter leurs logis?
    Mais il y a la beauté des vieux murs qui racontent tant encore, ces vieux murs où habitent maintenant lézards et araignées, herbes sauvages.
    Les photos lumineuses sont superbes, un beso.

    RépondreSupprimer
  12. En ces lieux
    l'esprit continue à souffler
    à nous envelopper
    La lumière s'installe
    par longues trouées...

    Cela me fait penser à cette Abbaye dans l'Hérault... Je cherche...

    RépondreSupprimer
  13. Tout est beau Fifi !
    C'était en fait dans l'Aude à Alet, j'avais beaucoup aimé.
    https://marinezou.blogspot.com/2014/09/alet-les-bains.html

    RépondreSupprimer
  14. Je suis allée voir, Marine, le même ciel bleu qui transcende les ruines ♥♥
    Bel hommage que ton billet !
    Merci chère poète ! Je reviens tout à l'heure pour afficher ton poème.
    Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour tout chère Fifi , ta gentillesse et les belles photos, de toi ou de Fifille !
      Bisous

      Supprimer
  15. Quatre habitants...
    Solitude et courage
    Comment imaginer leur vie et leurs pensées?
    MissYves

    RépondreSupprimer
  16. Comment ne pas songer à Regain, de Giono?
    MissYves

    Babelio
    Tous sont partis. Panturle se retrouve seul dans ce village de Haute-Provence battu par les vents au milieu d’une nature âpre et sauvage. Par la grâce d’une simple femme, la vie renaîtra.
    Jean Giono, un de nos plus grands conteurs, exalte dans Regain, avec un lyrisme sensuel, les liens profonds qui lient les paysans à la nature.
    Jean Giono est né à Manosque en 1895. Il y fait ses études secondaires, puis travaille dans une banque. Après la guerre, il reprend son emploi et le garde jusqu’à ses premiers succès littéraires, en 1929, avec des poèmes et des romans qui expriment toute la poésie de la Haute-Provence : Colline, Un de Baumugnes, Regain, Jean le Bleu, Que ma joie demeure, Le Serpent d’étoiles, etc. Regain est le dernier roman de la «Trilogie de Pan», les deux autres étant Colline et Un de Baumugnes.
    Membre de l’Académie Goncourt en 1954, Jean Giono est mort à Manosque en octobre 1970.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Miss ! Je vais me procurer "Regain".
      Un auteur que j'ai peu lu malheureusement :-( mais il n'est jamais trop tard. Ma médiathèque n'est pas très loin.

      Supprimer
    2. Je suis allée voir sa maison à Manosque mais il est tout dans sa campagne, tout comme Henri Bosco, ils m'ont fait découvrir la belle et intense Provence, Mis Yves !

      Supprimer
    3. Connivence entre lectrices : du plaisir !
      bises à toutes les deux

      Supprimer
  17. Et en français, esco (I.P du verbe italien uscire) signifie": je sors, je pars, je vais sortir, je quitte ...

    MissYves

    RépondreSupprimer
  18. Quelles belles photos... et quelle histoire elles nous racontent ...
    Émotion...

    RépondreSupprimer
  19. Fifi foto stupende e piene di malinconia. Amate, abbandonate e tornate in auge grazie alla voglia di condividere la rivalza della natura

    RépondreSupprimer
  20. Merveilleux billet fifi.. Superbes photos complétées par la voix de M Cohen, j'en ai les frissons.
    Merci à toi pour ce beau cadeau à ta fifille.
    Un monde là a vécu.
    Je t'embrasse.
    Den

    RépondreSupprimer
  21. Les fenêtres aveugles
    Les murs fissurés qui parlent
    Fuir ou ne pas fuir

    MissYves

    RépondreSupprimer
  22. De toutes nos constructions humaines
    Ne restera pas pierre sur pierre
    Nos entreprises sont-elles vaines ?
    Le ciel les baigne de lumière

    La Licorne

    Bises

    RépondreSupprimer
  23. "Nos entreprises sont-elles vaines ?"
    Je ne crois pas ; qu'elles soient maladroites, vaines, parfois contre-productives...
    Au final, c'est toujours ce ciel bleu qui est visé :-)
    Merci !

    RépondreSupprimer
  24. Commentaire n°1

    Mille mercis à Fifille pour son reportage photographique. Ainsi cadrées ses images sont de toute beauté.
    On dit que les murs ont des oreilles... à Escó, ils ont aussi une bouche.
    Et ils nous parlent de l'absence de leurs hôtes, dont beaucoup ne reviendront sans doute jamais en ces lieux.
    La fin d'Escó, m'a rappelé l'engloutissement des Salles-sur-Verdon, village provençal impitoyablement détruit et noyé par EDF.
    En 1974, ce village n'a pas survécu à la montée des eaux du Verdon.
    Toutes ses maisons ont été détruites et l'église dynamitéaprès le départ des derniers habitants.
    Son histoire résumée en quelques images

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je viens de regarder la vidéo du village de Tignes : récit dramatique de l'expulsion de ses habitants, de la démolition du village.
      On ne peut qu'être révoltés par de telles procédés !!

      Nous avons visité Salles-sur-Verdon, il y a fort longtemps, plutôt les lieux du village noyé.

      Notre fille nous disait qu'il y avait encore quelques habitants à Esco.
      Merci Tilia pour tous ces liens qui permettent de prendre connaissances entre des expériences similaires à travers le temps et l'espace.

      Supprimer
  25. Commentaire n°2

    Grand merci, Fifi, pour ta citation à propos de laquelle l'article de Wikipédia consacré à Yvan Audouard fait pencher la balance en sa faveur :
    "En 2011 paraît à titre posthume un troisième recueil de pensées et d'aphorismes intitulé « Heureux les fêlés... car ils laisseront passer la lumière ». La phrase qui donne son titre à cet ouvrage est souvent attribuée, probablement à tort, à Michel Audiard, sans doute en raison de la quasi-homonymie des deux auteurs."
    Dans la préface de cet ouvrage, Antoine Audouard - fils d'Yvan - mentionne l'agacement de son père "léger mais perceptible" qu’on le confonde avec Michel Audiard durant toute sa vie.

    Mais au fond, peu importe l'auteur-trice de cette pseudo béatitude puisqu'elle a retenu mon attention et m'a incitée à réfléchir.
    Bien que "fêlé" s'entendent de nos jours par simple d'esprit, ou timbré (voire, dérangé mentalement) pour moi ce mot n'a pas le même sens que le "pauvres en esprit" de l'évangile de Matthieu. Le pauvre en esprit de Matthieu est une personne qui a l'esprit de pauvreté : quelle que soit la taille de sa fortune, elle vit avec sobriété et sans ostentation.
    Ce, ou cette, fêlé(e) qui "laisse passer la lumière" je l'imagine artiste (ou artisan) ne créant ni pour l'argent ni pour la gloire. C'est un être intrinsèquement désintéressé, qui partage ses dons avec autrui sans rien attendre en retour.

    Comme je suis en retard pour donner mon avis, j'ai pris la liberté de "m'étaler" un peu ;-)
    En te souhaitant, chère Fifi, un excellent mois de Mars (sans trop de frimas) je t'embrasse chaleureusement

    RépondreSupprimer
  26. Je retrouve ma détective préférée et suis si heureuse que tu aies pu éclaircir le mystère de cette citation ♥♥ Je réponds en premier lieu à ce deuxième commentaire parce cette citation me tient à coeur depuis si longtemps, sans que je puisse être au clair quant à son auteur. Il va sans dire que je vais essayer d'en savoir plus sur l'ouvrage posthume d'Yvan_Audouard.
    Je n'avais pas pensé en premier lieu au caractère "désintéressé" mais ton interprétation me paraît très juste dans l'absolu. Il me paraît évident que c'est à partir de leurs fêlures, que les artistes quelques soient leurs arts, sont poussés à créer. Et c'est réjouissant que cela puisse être ainsi : transcender un malheur, une faille, par la création, par la beauté.C'est bien cette énergie qui me semble à l'oeuvre ; même si l'artiste a besoin de vivre aussi de son art. Les prix astronomiques de certaines toiles profitent rarement à leurs auteurs, à certains bien-sûr.
    Je reviens tout à l'heure :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Fifi, c'est Tilia !
      Aujourd'hui, n'étant pas connectée à mon blog, impossible de rentrer mes identifiants (grrrrr !)
      Hier, grâce aux Guichets du Savoir, j'ai trouvé la Préface (en PDF) du livre posthume, voici le lien.
      Il y a aussi, à la fin des quelques pages supplémentaires à la Préface publiées par Google-Livres, des "Fragments pour un autoportrait" qui pourraient t'intéresser, clique ici.
      Contente de savoir que ma fibre investigatrice te rend service ;-)
      Bisous, à tantôt

      Supprimer
  27. Merci mille fois, Tilia ! Je suis sur l'ordinateur de façon épisodique, donc je fragmente mes réponses. Nous avons un petit vacancier de bientôt 8 ans qui occupe bien la journée des grands-parents. J'ai cliqué sur le lien du livre posthume. Je me réjouis de le lire ♥♥♥. J'arriverai à communiquer par smartphone plus tard.

    RépondreSupprimer
  28. Je viens d'imprimer la préface. Merci encore Tilia ! Mes commentaires ne veulent pas s'afficher... Dernière tentative 😕

    RépondreSupprimer
  29. La préface pleine d'humour et d'amour filial donne fort envie d'aller à la recherche de ce livre pour déguster ces "concentrés" de vie et de pensée, choisis par sa femme.
    Google me permet de trouver quelques citations. Yvan Audouard manie le paradoxe qui souvent fait rire et toujours ouvre l'esprit : "Il y aurait beaucoup de tendresse à apprendre des loups et beaucoup de férocité des tourterelles.".. A plus tard, Tilia. Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
  30. Mes petits vacanciers sont rentrés chez leurs parents, demain "école". Et je retrouve un peu le clavier de mon ordinateur :-)
    Pour en revenir à la citation d'Yvan Audouard, l'être "intrinsèquement désintéressé" comme tu le vois, me semble être, dans ma culture chrétienne, Jésus de Nazareth, le grand Artiste de Dieu. Paul parle bien de "la folie de la Croix".
    Les autres "fêlés" sont probablement très nombreux malgré tout, qui grâce à leurs failles, leurs blessures, comprennent et sont capables de soutenir d'autres blessés de la vie.
    Me revient cette citation de Colette Nys-Mazure : "Qui bercer pour adoucir la souffrance d'être né". Ou à l

    RépondreSupprimer
  31. Oups ! Ou à la phrase tronquée de Lacan : "L' amour c'est donner ce qu'on n'a pas..."

    Merci encore, Tilia ! J'aime quand tu "t'étales" de façon aussi amicale et intéressante.:-)
    Bonne semaine ! Je t'embrasse.

    RépondreSupprimer
  32. les vieilles batisses ont vraiment une âme , on aimerait connaitre ceux qui y ont vécu , de plus elles s'intègrent dans le paysage car souvent fait avec des matériaux naturels locaux et non toxifs , beaucoup de matériaux modernes sont toxiques ...........

    RépondreSupprimer

Archives du blog