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25 mai 2025

"sucrer les fraises"


 D'où vient l'expression "sucrer les fraises"

L’expression rappelle le geste de la main d’avant en arrière, régulier et léger, celui-là même qui permet de saupoudrer1 les fraises de sucre cristallisé ou de sucre glace. Elle serait apparue à la fin du XIXe siècle, par analogie avec les tremblements des mains chez les personnes âgées, pour signifier cruellement l’âge avancé ou le gâtisme de quelqu’un.

Contrairement à ce qui est parfois écrit, l’origine de cette expression familière ne semble pas remonter au XVIe siècle, avec la mode des collerettes ou fraises portées par l’aristocratie. L’idée est pourtant astucieuse : en dodelinant de la tête, les personnes âgées répandaient sur leur fraise le talc ou la poudre de riz dont ils se maquillaient. Si d’aventure l’analogie s’est mise en place avec le saupoudrage de sucre, c’est un processus plus tardif, puisqu’à l’époque, le sucre glace n’existait pas.

1 L’étymologie de saupoudrer renvoie au sel, littéralement « poudrer de sel »

 

 


 

que tout le monde ramène sa fraise
et ne rougissez pas
je parle d'une vraie fraise
bien rouge

Anycolour

 


 
Avec du vin rouge
j'ai sucré les fraises
c'était un régal
comme je suis gâteuse
j'en ai mis partout
 
 
 
Comme un petit cœur bien rouge
saupoudré de mille baisers
ce dessert pour les mamans tant aimées
 
 
 
Fraises gourmandes
Sensuelles sous la langue
Tendresses sucrées
 
 
 

Je n’emporterai rien, Pas même l’ombre d’un nuage.
Mais qu’elle est belle, dans ma main, Cette fraise sauvage !
 
 
 
 Délicieuses fraises du jardin, gorgées de soleil,
offrent parfum, goût et couleur vermeille.
Ben ça y est, j'ai des envies de fraises,
Je n'en ai pourtant plus l'âge, n'en déplaise. 
 
 
 
 " Une petite fraise , au matin de printemps
rouge et rayonnante comme éclat de soleil
Belle , charmante comme magie du ciel
de sa chair a laissé une offrande aux gourmand " . 
 Eric Vaillancourt 
 
 
 
S’invite au palais
qui sur le bout de la langue
Fragaria la frais
 
 
 
 Ne rougis plus
petite fraise
tu es assez
rouge comme ça.
La lumière
du printemps
t'as rendue belle ,
et ta saveur
dans mon palais
est un délice
qui dégouline
vers mon coeur.
Tous les ans
Tu me donnes
ce plaisir.
 
 
 
il était une fois
bien à l'abri sous les feuilles
les fraises des bois
mais le vent coquin
les montra au promeneur
qui les mit au vin
 
 
 
rouges gourmandises
les fraises posent
brillantes dans l'objectif
 
 
 

3 nov. 2024

automnales...

 



 tristesse est illusion
quand le soleil nous traverse
jubilation

 fifi

 

 

L'automne

L’automne, au coin du bois,
Joue de l’harmonica.
Quelle joie chez les feuilles !
Elles valsent au bras
Du vent qui les emporte.
On dit qu’elles sont mortes,
Mais personne n’y croit.
L’automne, au coin du bois,
Joue de l’harmonica.
 
 
 


feuilles enflammées
par ce rayon de soleil
- l'instant figé

Josette T 

 

Petit vent coulis
dans un rayon de soleil
la feuille tremblote  


Soleil en vadrouille
temps de Toussaint comme on dit
flambée de feuillages

Miss Yves

 


 envoyée par anycolour

 

 

Oh! les après-midi solitaires d'automne!
II neige à tout jamais. On tousse. On n'a personne.
Un piano voisin joue un air monotone;
Et, songeant au passé béni, triste, on tisonne.

Comme la vie est triste! Et triste aussi mon sort.
Seul, sans amour, sans gloire! et la peur de la mort!
Et la peur de la vie, aussi! Suis-je assez fort ?
Je voudrais être enfant, avoir ma mère encor.

Oui, celle dont on est le pauvre aimé, l'idole,
Celle qui, toujours prête, ici-bas nous console!...
Maman! Maman! oh! comme à présent, loin de tous,

Je mettrais follement mon front dans ses genoux,
Et je resterais là, sans dire une parole,
À pleurer jusqu'au soir, tant ce serait trop doux.

Jules Laforgue


envoyé par Miss Yves 

 

 L'automne est arrivé en chantant dans le vent,
A pris ses longs pinceaux pour repeindre le monde.
Sous ses caresses d'or et ses baisers brûlants,
Le feuillage rougit en esquissant une ronde.
Marie

 

feuilles envolées
enflammées c'est l'automne
marche solitaire

Den

 

On voit tout le temps, en automne,
Quelque chose qui vous étonne,
C’est une branche, tout à coup,
Qui s’effeuille dans votre cou.

C’est un petit arbre tout rouge,
Un, d’une autre couleur encor,
Et puis, partout, ces feuilles d’or
Qui tombent sans que rien ne bouge.

Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.

Lucie Delarue-Mardrus

envoyé par Annick SB

 

 

20 mai 2020

au printemps...



il y a longtemps...






Il revient le printemps sur un air de romance
Un air fleurant l’amour parfumé au jasmin
Pour que la vie soit rose et nos cœurs pleins d’entrain
Sur un air de tango ou de valse de Vienne
Il swingera ici, il rapera là-bas…
Jetant des pas de deux à dérouler sans faute
Les bancs publics auront leur plein d’entrelacés
Les bois ont du muguet à trousse chemiser
Le coucou vous épie méfiez vous, il ricane
Les oiseaux font leurs nids, prévoyants et joyeux
Vous regardez passer des passantes divines
Vous musardez rêvant de muses alanguies
Le Printemps est toujours votre excuse coquine
Après tout il est court et scande le poète
Cours y vite, cours-y vite, un clin d’œil, il a filé…

Marine Dussarrat 







Dans la nature verdoyante, des ceps de vigne
fêtent le retour du printemps, ils s'alignent
faisant une allée royale à ces fleurs divines
si belles dans leur blancheur nuptiale, câlines
et tendres ombellifères à l'allure mutine,
fleurs de carottes sauvages qui illuminent
les sentes, fleurant bon le Printemps qui s'anime!

Claudie 



"...La terre tourne ; il reviendra,
Le printemps, sur son cheval vert...."
Maurice CARÊME

envoyé par Suzanne 




1 mai 2020

petites clochettes...



      Petit bouquet pour chacune et chacun 
     ♥♥


Petites clochettes de Mai
tintent silencieusement.
Blancs petits flocons de printemps
dansent dans le vent aigrelet
dessinant dans l'air un ballet
parfumé merveilleusement.

Tilia 



"L'air des clochettes "
envoyé par Miss Yves




... Carillonnez ! Car voici Mai !
Cloches naïves du muguet !
... Les arbres chantent au verger

Maurice Carême
envoyé par Suzanne 




envoyé par Cergie


Caché dans ses feuilles vertes
Le frais muguet s'incline
Et nous offre ses clochettes
D'une pureté divine

C'est un brin de soleil
Un cadeau si fragile
Une blanche merveille
Fruit des rayons d'avril

Hume son doux parfum
Et prends-le sur ton coeur
Regarde-le comme un
Signe de ton bonheur
.
La Licorne


7 déc. 2017

lumineuses...




Ciel
Gris et défait
Cherche
Soleil triomphant
Pour coloration
Lumineuse


L’écureuil et la feuille

Un écureuil, sur la bruyère,
Se lave avec de la lumière.
Une feuille morte descend,
Doucement portée par le vent.

Et le vent balance la feuille
Juste au-dessus de l’écureuil ;

Le vent attend, pour la poser
Légèrement sur la bruyère,

Que l’écureuil soit remonté
Sur le chêne de la clairière

Où il aime à se balancer
Comme une feuille de lumière.

Maurice CARÊME (1899-1978)

envoyé par Miss Yves 



"et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs
les fruits tombant sans qu'on les cueille
le vent et la forêt qui pleurent
toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
les feuilles
qu'on foule
un train qui roule
la vie s'écoule "

Guillaume Apollinaire (Alcools,1913) 

envoyé par Amichel 






Feuille rousse, feuille folle,
Tourne, tourne, tourne et vole!
Tu voltiges
au vent léger
Comme un oiseau apeuré. (...)
Luce Fillol


envoyé par Marie-Paule 



Laisser glisser les mots enrubannés de brume
Du fin fond de l'hiver et si loin du printemps
S'écouler en frissons les notes une à une
S'enrouler tendrement les comptines d'antan
Qui parlaient de bonheur

Regarder chaque rime aux couleurs pimentées
Fermer les yeux tandis que le piano roucoule
Petits refrains venez chaque jour visiter
Nos jardins défleuris tandis que je déroule
Le journal de mon coeur

Je suis tellement bien dans cette grosse bulle
Entre deux blancs nuages sous un ciel de légende
Qui nous emporte loin comme des funambules
Les paupières scellées soudain je me demande
A quoi sert d’avoir peur ?

Marine D



 Jaune, étincelante,
au beau milieu de la ronde,
une feuille d'or, dort.

Tilia





L’automne, virgule
Une feuille, virgule,
………………………puis une autre et encore une autre
points en suspension, au temps
des frêles lampions…………………….
les feuilles en harmonie
Sont doux traits de lumière.
Peu à peu, fenêtres sur feuilles
Se créent, s’agrandissent. Points
Deviennent portes, deviennent isthmes
Entre deux saisons.
Dansent les feuilles, face automne, face hiver
Subliment leurs nervures, aspirent leurs pigments.
Les belles virgules au bout de la branche
De souples à craquantes s’en vont en lampions
Filent, défilent. Demain, si tu les touches
……………………………………seront poussière.

Maïté L



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