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20 mai 2020

au printemps...



il y a longtemps...






Il revient le printemps sur un air de romance
Un air fleurant l’amour parfumé au jasmin
Pour que la vie soit rose et nos cœurs pleins d’entrain
Sur un air de tango ou de valse de Vienne
Il swingera ici, il rapera là-bas…
Jetant des pas de deux à dérouler sans faute
Les bancs publics auront leur plein d’entrelacés
Les bois ont du muguet à trousse chemiser
Le coucou vous épie méfiez vous, il ricane
Les oiseaux font leurs nids, prévoyants et joyeux
Vous regardez passer des passantes divines
Vous musardez rêvant de muses alanguies
Le Printemps est toujours votre excuse coquine
Après tout il est court et scande le poète
Cours y vite, cours-y vite, un clin d’œil, il a filé…

Marine Dussarrat 







Dans la nature verdoyante, des ceps de vigne
fêtent le retour du printemps, ils s'alignent
faisant une allée royale à ces fleurs divines
si belles dans leur blancheur nuptiale, câlines
et tendres ombellifères à l'allure mutine,
fleurs de carottes sauvages qui illuminent
les sentes, fleurant bon le Printemps qui s'anime!

Claudie 



"...La terre tourne ; il reviendra,
Le printemps, sur son cheval vert...."
Maurice CARÊME

envoyé par Suzanne 




25 nov. 2018

rencontres automnales...



Trois feuilles d'or
Au bord des vignes
Sous la coupe de l'automne
Soudain la vie s'éclaire
La nostalgie s'apaise
Les chagrins ne collent plus
A nos pensées, à nos semelles
Quelque chose du soleil
Est don et bonheur
Entre les pages d'un livre
On peut les conserver
Entre les paupières
Tout un monde irisé...

J'irai sur la colline
Renifler un nouveau monde

Marine Dussarrat 
 


le promeneur...


le village...


Plaisir des aubes de l'automne,
Où, bondissant d'élans naïfs,
Le coeur est comme un buisson vif
Dont toutes les feuilles frissonnent !

Anna de Noailles 
"Les saisons et l'amour"
 




19 nov. 2017

village...




"Toute chose peut être considérée comme un émerveillement ou comme une gêne, comme un tout ou comme rien du tout, comme une voie ou comme un souci. La considérer chaque fois de façon différente, c'est la renouveler, la multiplier par elle-même. C'est pourquoi un esprit contemplatif, qui n'a jamais quitté son village, a cependant l'univers entier à ses ordres"
Fernando Pessoa



Sur les toits des villages alsaciens
les chats de gouttière la queue en l'air
se déplacent en toute tranquillité
entre les chiens-couchés






"Ma mère, je la vois !
Oui, je revois mon village !
Ô souvenirs d’autrefois,
doux souvenirs du pays !
Doux souvenirs du pay
s !
Ô souvenirs chéris !
Vous remplissez mon cœur
de force et de courage.
Ô souvenirs chéris !
Ma mère, je la vois !
Je revois mon village !"

Carmen de Georges Bizet 
livret Henri de Mailhac et Ludovic Halévy






Ah ces petits villages
aux toits de tuiles rouges
baignés de soleil
ils savent réchauffer
l'âme de celui qui chemine
sans feu ni lieu
sans l'odeur du bon pain
Le sourire d'une mère
l'amour d'une mamie
un bon feu dans le poêle
vaut tout l'argent d'un monde
au coeur sec...


Village au fond de la vallée
Comme égaré, presqu'ignoré
Voici qu'en la nuit étoilée
Un nouveau-né nous est donné

Villard Jean
envoyé par Suzanne


Quelque soit le paysage auquel un enfant est exposé très tôt, cela sera le voile à travers lequelle il verra le monde par la suite

"Whatever landscape a child is exposed to early on, that will be the sort of gauze through which he or she will see all the world afterwards."
Wallace Stegner 
envoyé par Cergie 


28 avr. 2013

"joue contre joue..."




Coucou dit le coucou
Quant à la cardamine
Elle écoute le hibou
Houhou dit le hibou
Le coucou n'en a cure

Marine Dussarrat


Cardamine des prés
je ne vous cueillerai point
sûrement pas en brassées
vos collerettes de fées
me feront encore rêver.

Enitram


Soyons "Fleurs bleus"!
C'est là bonds danse
parmi les soleils enflent heures
Pré pare ta champs sonnette
En à corps avec les joies-haut!

Claire Fo






Le poète s'en va dans les champs

Le poète s'en va dans les champs ; il admire,
Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;
Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,
Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,
Celles qui des paons même éclipseraient les queues,
Les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues,
Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets,
De petits airs penchés ou de grands airs coquets,
Et, familièrement, car cela sied aux belles :
- Tiens ! c'est notre amoureux qui passe ! disent-elles.
Et, pleins de jour et d'ombre et de confuses voix,
Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,
Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables,
Les saules tout ridés, les chênes vénérables,
L'orme au branchage noir, de mousse appesanti,
Comme les ulémas quand paraît le muphti,
Lui font de grands saluts et courbent jusqu'à terre
Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,
Contemplent de son front la sereine lueur,
Et murmurent tout bas : C'est lui ! c'est le rêveur !
Victor Hugo

envoyé par Denise



Car les cardes à mine
Donnent rose aux joues
Un air de violette !

Véronica





cardamines en rang organisé
quatre à quatre j'ai compté
Vos pétales, sépales harmonisés
blancs, roses ou bien violets
jour après jour plus haut juchées
dans le vent qui veut vous séparer
serrées,Joue contre joue, vous résistez!
Maïté Ladrat



les feuilles délicates des cardamines
donneront naissance un beau jour
à l' « Aurore » aux ailes de velours
qui de fleurs en fleurs vole et butine

Amichel


Dansons la cardamine
Sur un air un peu fou!
Bleu et or: bonne mine
Dans un champ un peu flou,
Le champ du photographe.
Que jamais ne t 'arrachent,
Cardamine ou bourrache,
Le promeneur qui joue,
Les amants joue à joue.

Miss Yves


26 juil. 2012

"ah la jolie vigne..."







Vigne

De petits grains bleutés en petits grains dorés
La vigne donnera aux vendanges d’automne
Des grands crus savoureux aux arômes fruités
Ou des petits vins clairs aux touches polissonnes.

Les feuilles au fil des jours prendront des teintes rousses
Et leurs chaudes couleurs entourant le raisin
D’un beau velours rubis lui feront une housse
Tel un bijou posé au fond d’un bel écrin.

J’aime à les regarder ces petits grains oblongs
Qui prennent tour à tour des couleurs dégradées
Selon qu’ils sont trop verts ou à maturation
Et dont le goût en bouche est en subtilités.

Ambrés ou couleur d’or et de cuivre mêlés
Très sucrés sur la langue ils charment le palais.
Plus acides ils annoncent un petit vin léger
Qui tourne tant les têtes qu’on le nomme vin gai.

Copyright Marie LC, 25 septembre 2006



Au vent d'anges
Vendanges
L'automne pour parure
ne pouvait rêver mieux
que ce plaisir des dieux
la grappe opulente et mure
dans un coeur de verdure
chaque grain sans pareil
est un petit soleil
un or liquide à boire
qui coule du pressoir
sublime liqueur
alchimique bonheur
charnel et goûteux royaume
de saveurs de senteurs d'arômes
qui en bouche explosent
indicible métamorphose
trésor du vieux patriarche
ce bon Noé de l'arche
féeries
inouïes
divin
vin
Amichel 




Les vendanges

Hier on cueillait à l’arbre une dernière pêche,
Et ce matin, voici, dans l’aube épaisse et fraîche,
L’automne qui blanchit sur les coteaux voisins.
Un fin givre a ridé la pourpre des raisins.
Là-bas, voyez·vous poindre, au bout de la montée,
Les ceps aux feuilles d’or, dans la brume argentée ?
L’horizon s’éclaircit en de vagues rougeurs,
Et le soleil levant conduit les vendangeurs.
Avec des cris joyeux, ils entrent dans la vigne ;
Chacun, dans le sillon que le maître désigne,
Serpe en main, sous le cep a posé son panier.
Honte à qui reste en route et finit le dernier !
Les rires, les clameurs stimulent sa paresse !
Aussi, comme chacun dans sa gaîté se presse !
Presque au milieu du champ, déjà brille, là-bas,
Plus d’un rouge corsage entre les échalas ;
Voici qu’un lièvre part, on a vu ses oreilles ;
La grive au cri perçant fuit et rase les treilles.
Malgré les rires fous, les chants à pleine voix,
Tout panier est déjà vidé plus d’une fois,
Et bien des chars ployant sous l’heureuse vendange,
Escortés des enfants, sont partis pour la grange.
Au pas lent des taureaux les voilà revenus,
Rapportant tout l’essaim des marmots aux pieds nus.
On descend, et la troupe à grand bruit s’éparpille,
Va des chars aux paniers, revient, saute et grappille,
Prés des ceps oubliés se livre des combats.
Qu’il est doux de les voir, si vifs dans leurs ébats,
Préludant par des pleurs à de folles risées,
Tout empourprés du jus des grappes écrasées !
Victor de Laprade (vers 1860)
envoyé par Denise 


 "La bouche encore teintée des raisins qu'il a bus,
Le front chargé des fruits d'une heureuse vendange,
Et penché sur son char, le dieu vainqueur du Gange
Du plus riche des mois nous verse les tribus."
A.BERTIN, les Amours
envoyé par Claude 


Trois grains de raisin
Renard les aimerait bien
Encore un peu "Verts"
Christine




23 mai 2012

manifestation suite...


vue frontale

vue aérienne



Pouponnière d'étoiles
Minis soleils en herbe
Trampolines à papillons`
Paradis des fourmis
Claire Fo

20 mai 2012

manifestation 2012...



 "J'aimerais être une marguerite car c'est la seule fleur que l'on déshabille en lui disant des mots d'amour... "

Baignade en plein champ
Nage au ras des pâquerettes
Brassées de pétales
"Les serments d'amour m'irritent, Se plaignait la marguerite. Aussitôt que débute une affaire sentimentale, J'y laisse tous mes pétales."
Georges Brassens
envoyé par Claud'in

"La marguerite, belle dame en robe blanche à longs plis, avec un petit canotier doré sur la tête."
Citation de Jules Renard
envoyé par Amandine 

A la loterie des amours
la marguerite perd toujours
ses pétales prophétisent
bonheurs malheurs
mais à la fin du strip tease
de la reine de Mai
sont dispersés bien souvent
les mille soleils de son cœur
emportés au gré du vent
en amour on ne sait jamais
pour dire la bonne aventure
les fleurs ne sont pas si sûres
Amichel

"Marguerite, tu me réponds :
je ris trop dans le couchant
quand le vent
se plaint de mon comportement.
Avec mes pétales
un p’tit coin de bal
j’ai le sentiment.

Marguerite,
mon rire blanc,
choisie pour des rites
jamais décevants.

Marguerite des champs
connais-tu celle des villes,
la marguerite qui file
l’amour entre les dents ?

Toutes les marguerites sont reines
en plein été ;
les rosières se déchaînent,
au corsage est leur secret.

Marguerite
tu donnes la paix
aux hommes sans gîte

la marguerite est la clef
soleil quand tu m’invites."
Jean Cayrol
envoyé par Denise


Marguerites des prés et marguerites des fossés
du mois de mai pluvieux vous égayez le vert tendre
fleurs fragiles dans les mains des petits enfants
vous finirez en douceur sur le cœur des mamans.
Maïté Aliénor 


 Baume mai fleur rit!

Délices des champs!
D'hélices des chants
Qu'on lance au vent....
Pour qu'amour
Rime avec toujours....
Claire Fo


Parce que Marguerite est belle
Parce que Marguerite est douce
Parce que Marguerite est vraie
Parce que Marguerite est amour ...

Parce que Marguerite est rêve
Parce que Marguerite est le sel
Parce que Marguerite est le vent
Et ne sait pas qu'elle peut faire mal...
Richard Cocciante
envoyé par Saravati 


Ne m'effeuillez pas
dit la marguerite
Chaque pétale arraché
est une larme versée

Ne m'effeuillez pas
dit la marguerite
Cueillez -moi
Offrez-moi

Mais ne m'effeuillez pas
NBC



9 avr. 2012

entre les vignes...



Comme dans un vaste si-me-taire à la faim de lit-vert...
Sentir le début de la flore-raison....
S'enligner pour une longue promenade en sol-y-terre...
Chercher en vin l'ivraiesse....
Du livre de la vie, lire cé-pages....
Trouver l'en-vie de jouer à saute-Mouton Cadet...


Une haie d'honneur
Juste pour l'arbre tout en fleurs
Début de printemps
Christine


avant qu'il ne devienne rouge
l'or prend des couleurs d'argent
sur la vallée d'abondance
l'autre je


Un passage entre les vignes
de terre sèche , d'herbe maigre
où le sol vert est une note allègre
qu'un arbre en fleurs souligne
Amichel


Vignes hérissonnes
vignes de cannes et de ceps
pour arriver au printemps
suivre la sente de l'arbre blanc
et zig-zaguer dans la brume
Printemps, été, automne
à la bonne fortune
des fruits lentement préparés.
Maïté Aliénor


Douces courbes de vos lignes
Appel du printemps
Viens boire à ma vigne
Quelques gouttes du temps
10fraction

12 mars 2012

petite pause...


Fermeture provisoire
en rouge accessoire
quand tu reviendras
le printemps sera là.

16 avr. 2011

manifestation...



les prés jaunissent
quand le printemps défile
garde-à-vous fébrile
l'autre je


"La plus belle de toutes les fleurs est la fleur de la liberté."
Jean Fischart
envoyé par Denise


Tapis d'or royal
Pissenlits à foison
Salades en devenir
Christine


Ils sont dans les vignes
les pissenlits
A foison ils ont fleuris
et puis au vent joli
ils se sont envolés
je ne sais où.
jeandler


Les pissenlits
c'est inouï
en procession
s'en vont
au grand dehors
en fanfare d'or
Amichel


Les pissenlits
Cela sent le soleil
La vie devant
En liberté
Dedans les prés
Annick 

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11 avr. 2011

épanouies...



Des sourires
Leurs éclats
En lumières
Annick



Au fil à Fifi
il y a un coeur caché derrière
un coeur sensible et qui repère
dans l'ordinaire, la magie ...
Au fil à Fifi
il y a des rencontrés pas banales
et de tendres beautés végétales
simplement offertes, épanouies ...
Au fil à Fifi
il y a des lumières et des couleurs
des transparences et des saveurs
et le don de déguster la vie ...
Chris



"Une fleur est écrite au bout de chaque doigt et le bout du chemin est une fleur qui marche avec toi."
Tristan Tzara
envoyé par Denise



Jaunes soleil,
les fleurs
s'ouvrent au printemps,
pour se chauffer
au premier soleil
coeur et pétales.
Elles sont signe de beau temps,
nous mettent du baume au cueur
et la pêche au moral.
Claude



Florales coupes de soleil
calices d'or , ciboires
à l'éclat lumineux sans pareil
où la rosée se donne à boire
Amichel



les rondeurs dorées
en offrandes du printemps
dansent la beauté
l'autreje

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9 déc. 2010

traces...


les sillons d'hiver
ne portent pas de graines
traces éphémères

l'autre je


Et la voûte étoilée s'accroche aux capuchons
Les gamins avancent, la lanterne à la main
leurs sabots crissent sur le blanc du chemin
et le Minuit Chrétien tintinabule sa chanson ...

Chris 

Un chemin sous la neige ,
entre des ceps de vigne
garde noire du froid ,
décor intemporel
de mémoire d'antan
de la marche à l'étoile
des santons des campagnes :
un chemin de noël
d'autrefois
qui nous hante
et qui revit ici ,
dans le silence blanc
et l'haleine gelée du vent



Amichel



Poudre de bois
Sur l'eau d'Yves
Erre
Tes pas d'homme

Servanne


Froid en octobre
Neige en novembre
Noël en décembre
Le chemin est tracé
Y'a plus qu'à suivre
Les pieds dans la poudreuse
Jusqu'à la fin de l'année
Que l'on vous souhaite heureuse !

Christine


"...Petit garçon, il est
l’heure d’aller se coucher.
Tes yeux se voilent,
Ecoute les étoiles,
Tout est calme, reposé,
Entends-tu les clochettes tintinabuler ?..

Allwright

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15 nov. 2010

village...




S'enfuir dans un village pour en faire le centre du monde.

Jules Renard
envoyé par Clo



au creux du village
la roue du temps s'amuse
pierre n'a pas d'âge

L'autre je


du haut de la colline on voit
Les vignes rousses de l'automne
un clocher gardant le village
un ciel bas de sombres nuages
où la lumière bleue détonne
le cœur en a une certaine joie

Amichel



Pour rejoindre le village,
Ce n'est pas bien compliqué :
Suivre tout droit le Chemin d'Or,
Sans jamais d'un pied s'en écarter,
Cap sur le clocher,
Il faut bien viser...
"Vous êtes arrivés !"

 Christine


Vite courrir entre les rangées dorées ,
engranger de l'or dans les greniers ,.
aligner les flacons en degré
et contempler son trésor ,l'air satisfait

Françoise


 Viseur improvisé, mes mains autour des yeux
et l'automne prend de sublimes couleurs
le clocher se dresse, fier, et déchire un peu de bleu
le temps se fige, et les nuages courent sur les coeurs


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24 oct. 2010

se rapprocher...





S'éloigner de tout rapproche un peu de l'essentiel.

Loïck Peyron


 marcher dans la vigne
dans l'allée ouvrir mes bras
toucher l'heure divine

L'autreje 


Vigne d'automne
Fait le vin jaune
Qui détonne !

Vigne d'hiver
Fait le vin rouge
Un peu amer !
Christine


Tout contre
Bien plus près
Murmure moi
L'oreille
Ondule ma vie
La tienne

Annick 

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14 juin 2010

l'homme et son cheval...



Complice dans le travail suffit sa peine
Ils marchent
Les yeux en sol
En pieds du ciel
Ensemble ils avancent
L'un chaussé de bottines
L'autre de ses sabots
Un sans rennes semble plus libre
Mais l'est-il plus vraiment
La liberté est rare sur cette terre
En responsable Humain né ainsi fait
De ses semailles à ouvrager

Annick

Le cheval n'est-il pas le meilleur et le plus bel ami de l'homme.
Qu'il soit pour le meilleur
compagnon de randonnée,
ou pour le pire bête de somme.
Qu'il soit bête de sport
ou simplement au pré,
pour un repos mérité,
afin que l'amiité qui unit la bête à l'homme
puisse continuer un certain temps encore.
N'y a t-il pas plus bel animal
au Pré, en plein galop, qu'un cheval !

Claude


Seul le cheval, seuls ces grands yeux d'enfant, cette profusion de soie, me manquent.

Eugénio de Andrade

envoyé par Nina


"Le génie est un cheval emballé qui gagne la course" a dit Cocteau. Soit.
Mais ne jamais espérer le génie. Avoir l'ambition basse: être un bon artisan,
un serviteur irréprochable.
Avoir une piètre idée de soi-même, mais une haute idée de ce que l'on sert.

Henri Gougaud


on aura du, vin bio
ils sont dans les vignes ...
les chevaux


Amichel

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15 mai 2010

ombelles





"La lumière a quelque chose de véritablement unique.
Outre qu'elle donne vie et couleurs au monde, elle traduit cette bienheureuse moralité:
partager ne signifie pas toujours répartir en divisant, mais bien faire prospérer en multipliant."

François Garagnon



un souffle de vie
le pissenlit est ravi
l'ombelle s'envole

l'autre je


j'en ai soufflé des tant
sur les chemins de vie
et puis ce singulier
qui me donne la main
sur mon chemin précieux
j'en prends soin c'est certain
pour que ses petites étoiles
me brillent toute ma vie
et l'éclairent mon chemin

qui se marche doucement
pour pas trop perdre de miettes
si riches et si volatiles
je le serre bien fort
si délicatement
mon tendre pissenlit
dans ma besace mienne

Annick

Au souffle des anges s'envolent les aigrettes
des pissenlits entre les vignes où le raisin murit
soleil de neige dont le gai printemps sourit
et qu'ivre de rosée chante la vive alouette

fins duvets de rêves dispersés à tout vent
par des enfants rieurs de voir ces fins cheveux
qui dans les matins bleu montent tourbillonnant
et qui sont de nos jeux les souvenirs heureux

Amichel



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19 oct. 2008

promenade automnale....et amicale...



L'automne pour parure
ne pouvait rêver mieux
que ce plaisir des dieux
la grappe opulente et mure
dans un coeur de verdure
chaque grain sans pareil
est un petit soleil
un or liquide à boire
qui coule du pressoir
sublime liqueur
alchimique bonheur
charnel et goûteux royaume
de saveurs de senteurs d'arômes
qui en bouche explosent
indicible métamorphose
trésor du vieux patriarche
ce bon Noé de l'arche
féeries
inouïes
divin
vin

amichel
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Toujours chez Véronique, j'ai rencontré Gérard. Son blog s'appelle "Bienvenue chez Photoplap"photographe amateur. Je vous jure, il n'a vraiment rien d'un "amateur" ! Mais oui, Gérard, je sais c'est par opposition à professionnel :o) Dans sa galerie de photos, ce sont ses portraits que je préfère, puis la rubrique "graphisme", et puis...et puis...
Gérard est un "fidèle ", (nan, nan ! fifi c'est pas le bon dieu !)je veux dire son amitié est constante, sa bonne humeur aussi !
Et encore...et encore.. non seulement il sait faire des images impeccables, mais il sait aussi relooker un cheval, redresser un clocher........Surtout ! Surtout !... Faut pas le manquer !!!

Et puis, il y a Cappuccine ! Au gré de mes chemins, je l'ai trouvée, je ne sais plus comment. Puis c'est elle qui a "poussé ma porte" et nous ne nous sommes plus quittées. J'aime me promener chez elle, dans les paysages cadrés par son regard, par son humour. Je garde un souvenir inoubliable d'une nichée de poules ! Oui vous avez bien lu, une nichée de poules ! Je l'ai cherchée cet après-midi dans Brikkabrak
et ne l'ai plus trouvée. Tu ne pourrais pas la remettre Cappu, ta niche à poule ?
Et puis j'aime la lire, Cappuccine ! C'est elle qui m'a appris qu'une flaque d'eau s'appelle "une gassouille" dans sa région. Je ne pourrai plus oublier "une gassouille"... ni Cappuccine ! Là, elle vient de déménager, elle doit être encore un peu dans les cartons. Et internet ça traine encore, qu'elle dit ! Allez lui faire un bisou pour l'encourager et vous ferez un beau voyage en images "au gré" de ses chemins !!!
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