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30 mars 2018

couleur soleil...




dedans...


Tulipes dorées
Comme mains en prière
S'éclatent de joie

Joies-haut sur la branche
Cherche gentil compagnon
Pour nous en-chanter







dehors...
  

Dans le soir triomphal la froidure agonise
Et les frissons divins du printemps ont surgi ;
L'Hiver n'est plus, vivat ! car l'Avril bostangi,
Du grand sérail de Flore a repris la maîtrise.


Émile Nelligan






Belles Fêtes de Pâques à vous toutes et tous !





 OiSeau LiberTé


Oiseau du ciel
Pulsion de vie
Toi qui n'a pas d'entraves
Vole sous les nuages

Emportes la rythmique
Des musiques qui nous hantent
Fais planer nos rêves
Au delà des mers
Vers les sables du désert
Tes espaces sont sans limites
Ta route sans frontières
Ton voyage impérial
Tes nuits belle fortune...

Nos peines sont violentes
Nos jours comptés
Tu élèves nos espérances
N'oublie jamais
Vers nous de revenir

Pour nous chanter
Ta LiberTé
© marine D


16 mars 2018

l'étang était gelé...



Sur les plumes d'un ange
Déposez feuilles dorées
Puis, à grand coup de spatule, appliquez la peinture
Du bleu firmament serait le meilleur choix
Faites-en un tableau effet-mer que seules les âmes sensibles pourront admirer....
Il faut faire vite...le printemps va voler la vedette...



Plumes de glace et
Rémiges dorées
S’entrecroisent
Sur le lac d’hiver.
La neige et le givre
Ont-ils laissé en gage
Leurs ciseaux d’oiseaux ?
Miroir brisé
Aux longues trajectoires
Du sextant emplumé
J’entends les craquelures
Inscrites au virage
Du tranchant des couteaux.
L’hiver fourbit
Ses derniers outils
Dans la féerie d’un tableau.


"Triangles de glace
Rayures bleutées
L'hiver géomètre trace
Ses angles à moins dix degrés..."

La Licorne


 "Dans l'eau que je puise
scintille le début
du printemps"
Ringaï 

envoyé par Béa Adler


 L’étang était gelé
et l’ange était léger
qui glissait sur la glace
au soleil
ses ailes de neige
mêlées au reflet bleu
du ciel

Amichel


6 janv. 2018

"la folle allure..."








 "Mon Dieu qui n'êtes personne, donnez-moi chaque jour ma chanson quotidienne, mon Dieu qui êtes un clown, je vous salue, je ne pense jamais à vous, je pense à tout le reste, c'est déjà bien assez de travail, amen.
Christian Bobin
La folle allure




Coup-rire sans bouger
Dans l'infini du moment présent
À la folle enseigne de la vie


Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
La Fontaine







Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage.

Boileau
envoyés par Tilia




Faites de petits pas
Et suivez votre route
Sans vous perdre de trop !

Véronica B 

 

20 juin 2016

quelques gouttes...








Boire jusqu'à plus soif
À en devenir écarlate
De bonne-heure je m'éclate

Claire Fo


Merci merci à fifi
pour ces perles de pluie
ces pétales de rose
le cœur réjoui
alors en oublie
un ciel si morose
chantons sous la pluie
ô gai vive la rose
merci merci à fifi

Amichel




envoyé par Cergie


Oourquoi tant de sinistrose
si la rose sanglote morose
au soleil de l'été à venir
elle resplendira sans soupir

Josette T


Le cœur à l’envers
Elle offre tout un monde
De pétales-lèvres
De pétales-frous-frous
A la pluie
A ses gouttes-miroirs
A ses gouttes-qui-glissent
Rouge écarlate et
Transparence du cristal
Pour une symphonie
Au rythme des averses.

Maïté L



La danseuse de flamenco est fatiguée.
Les castagnettes de l'averse, accompagnant
le rythme effréné de ses pas, ont cessé.
Le carmin de ses jupons est constellé
de perles de pluie aussi rouges que le sang.

Tilia 


Rose d'amour
Rouge passion
Perles de pluie
Rose émotion
Un amour de rose.

Claude



7 mai 2016

lumineux...



 "Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière"
Victor Hugo

Le poète s'en va dans les champs ; il admire.
Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;
Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs.
Celles qui des rubis font pâlir les couleurs.
Celles qui des paons même éclipseraient les queues.
Les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues.
Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets.
De petits airs penchés ou de grands airs coquets
Victor Hugo





Mine d'or au village
Le colza a fleuri
Tout baigne dans l'huile!


Les abeilles vont s'en donner à cœur-joie
bientôt tous les villageois
auront leur pot de miel de colza !


21 avr. 2016

au jardin...



La beauté a puissance de résurrection.
Il suffit de voir et d'entendre.
C'est par distraction que nous n'entrons
pas au paradis de notre vivant,
uniquement par distraction
Christian Bobin


"La beauté sauvera le monde." 
Dostoïevski
envoyé par la Licorne




Le nez au vent
Dans les nuages
On voit des visages
Joufflus souvent

Le nez au vent
Rincés de pluie
Comme des enfants
Cœurs réjouis

Le nez au vent
Arbres au couchant
Nous saisissent
Et nous éblouissent

Le nez au vent
Et ça fait peur
Dans le cœur des fleurs
Quelle frayeur

© marine D



Feu vert ... le printemps a droit de pas-sage
Feu jaune ....ralentir.... juste un avertisse-amant
Feu rouge ....détour obligé du coté de l'amour....ah comme c'est charme-amant

Claire fo 


La vie a jailli de terre,
jaune comme le soleil bienfaisant,
rouge comme le sang de l'amour.
Cri de joie !

Nanegrub


28 nov. 2015

grêle...


La grêle
Les légers grêlons de la grêle
Bondissent sur le bord des toits ;
Leur chute claire s'amoncelle,
Au pied des murs, en tas étroits ;
Parfois, se heurtant aux parois,
Un grain rejaillit et sautelle
Sur les pavés mouillés et froids,
Comme une blanche sauterelle.
Le sol un instant étincelle,
Argentés de ce fin gravois ;
Les légers grêlons de la grêle
Bondissent sur le bord des toits.
Auguste Angellier




Confettis gelés
Mariage blanc
L'hiver au coeur
Rester de glace

Claire Fo


Sur le sol cristal
étincellements sonores
perles en sautoir  

Miss Yves
 

6 juin 2013

dans la foule...




Il était un petit coquelicot
Au milieu de la foule
Toute la différence



Coq-au-lit-tôt

À ses poulettes
Compte fleurettes
Au chant donneur
Veut faire honneur

Cocorico!


"La délicatesse est un don de la nature, et non une acquisition de l'art."
Blaise Pascal

envoyé par Denise


Entre marguerites
et autres fleurs des champs
le coquelicot se dresse
fier comme Artaban.

Claude


Venu de nulle part
Au milieu du pré fleuri
Un petit coeur bat

Oxygène 


Mon rêve en bleu et blanc
Tu cries au milieu
P'tit coquelicot

Enitram 


Parmi tout ce bleu
une pointe de piment
qui nous réjouit l'oeil 

Mis Yves 


"Si quelqu'un plaît à la majorité, il faut se demander pourquoi.
"Si quelqu'un déplaît à la majorité, il faut se demander pourquoi"

 Kwong Huen shan
envoyé par Miss Yves


28 avr. 2013

"joue contre joue..."




Coucou dit le coucou
Quant à la cardamine
Elle écoute le hibou
Houhou dit le hibou
Le coucou n'en a cure

Marine Dussarrat


Cardamine des prés
je ne vous cueillerai point
sûrement pas en brassées
vos collerettes de fées
me feront encore rêver.

Enitram


Soyons "Fleurs bleus"!
C'est là bonds danse
parmi les soleils enflent heures
Pré pare ta champs sonnette
En à corps avec les joies-haut!

Claire Fo






Le poète s'en va dans les champs

Le poète s'en va dans les champs ; il admire,
Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;
Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,
Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,
Celles qui des paons même éclipseraient les queues,
Les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues,
Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets,
De petits airs penchés ou de grands airs coquets,
Et, familièrement, car cela sied aux belles :
- Tiens ! c'est notre amoureux qui passe ! disent-elles.
Et, pleins de jour et d'ombre et de confuses voix,
Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,
Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables,
Les saules tout ridés, les chênes vénérables,
L'orme au branchage noir, de mousse appesanti,
Comme les ulémas quand paraît le muphti,
Lui font de grands saluts et courbent jusqu'à terre
Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,
Contemplent de son front la sereine lueur,
Et murmurent tout bas : C'est lui ! c'est le rêveur !
Victor Hugo

envoyé par Denise



Car les cardes à mine
Donnent rose aux joues
Un air de violette !

Véronica





cardamines en rang organisé
quatre à quatre j'ai compté
Vos pétales, sépales harmonisés
blancs, roses ou bien violets
jour après jour plus haut juchées
dans le vent qui veut vous séparer
serrées,Joue contre joue, vous résistez!
Maïté Ladrat



les feuilles délicates des cardamines
donneront naissance un beau jour
à l' « Aurore » aux ailes de velours
qui de fleurs en fleurs vole et butine

Amichel


Dansons la cardamine
Sur un air un peu fou!
Bleu et or: bonne mine
Dans un champ un peu flou,
Le champ du photographe.
Que jamais ne t 'arrachent,
Cardamine ou bourrache,
Le promeneur qui joue,
Les amants joue à joue.

Miss Yves


1 juin 2012

bisou coquelicot...



« Sans petit bisou, les rêves sont flous. »
de Bill Watterson


Tout feu tout flamme!
À la vie à l'amor!
Que toi émoi...le reste on sans flou...
Claire Fo

Faites l'amour pas la guerre
semblent nous dire ces coquelicots
que le vent sans colère
pousse à de rouges bécots
Amichel


Deux coquelicots s'aimaient d'amour tendre
Allaient dans le vent rouge contre joue
Disaient jadis qu'à de tels émois doux
ils ne se laisseraient jamais prendre...
Maïté Aliénor

28 mai 2012

"un fouillis de coquelicots"


Dans un creux sauvage et muet
Qui n’est pas connu du bleuet
Ni de la chèvre au pied fluet
Ni de personne,
Loin des sentiers des bourriquots,
Loin des bruits réveilleurs d’échos,
Un fouillis de coquelicots
Songe et frissonne
Maurice Rollinat

Tiges élancées, boutons courbés, sur la pente foisonne une mer de pétales.
Musiques florales parties à l'assaut de l'éphémère avec ou sans vent
Les coquelicots s'avancent, se tendent, poils dessus, poils dessous;
Vertes lances, flous dans la lumière, les couleurs s'exacerbent.
Maïté Aliénor 

"Le printemps tu attends les coquelicots,
Taches rouges estimées par Monet,
Poussant dans les champs de blé,
Leur nom rappelant le cocorico
Du coq à la crête rouge. Les pavots
Blancs apportent le sommeil,
Le songe sans retour, l'oubli,
La chaleur de lassitude, le bonheur faux.
Mais comme l'éclatant cri,
Dans le gris matin, du coq te réveille,
Les coquelicots, quand tu les vois,
Te rappellent à la chaleur de l'été, à la vraie joie."
Philip Hart
envoyé par Denise



Gentils coquelicots mets d'âme....

Ils étaient venus par cents
Prêts à verser leur sang
Dans le pré vert,rouge perçants
Offrir au soleil de l'encens
Et sourire à tous les passants
Comment peut-on vivre sans....
Claire Fo 


Là où tu t’es arrêté
Un jour de trouble
Les coquelicots ont poussé
Saisons mélangées
Ciels sombres sous horizon bouché
Des voix se sont mêlées à ta plainte
Voix étranges
Voix étrangères
Elles aussi croyaient en leur victoire
Elles aussi voulaient voler au-delà des frontières
Élargir leur espace
Servir leur drapeau
Haranguées par des épouvantails
À l’uniforme rutilant

Un jour tu as croisé ton frère
Et tu ne l’as pas reconnu
Et lui ne t’a pas reconnu
Au lieu de tomber dans les bras
Vous êtes tombés côte à côte
Dans un cri de douleur unifiée
Coupables de mort réciproque

Ici seuls les coquelicots poussent encore
Et quand part la belle saison
Ils laissent des traînées sombres
Pour rappeler l’ineptie
Des hommes …
Saravati

Le vent le fait plier et parfois se coucher
Mais il n'enlève rien à sa tendre beauté
Pour le coquelicot ma passion est totale
J'aime le doux plissé de soie de ses pétales.

Marie LC


"Sous les rouges coquelicots des cimetières flamands,
Qui parmi les rangées de croix bougent dans le vent,
Nous sommes enterrés. Et dans le bleu des cieux,
Les alouettes encore lancent leur cri courageux
Que plus personne n'entend sous le bruit des canons.

Nous sommes morts : il y a à peine quelques jours,
Nous connaissions les joies de la vie, de l'amour,
La fraicheur de l'aurore, les lueurs du ponant.
Maintenant nos corps sans vie reposent en sol flamand.

Nos mains inanimées vous tendent le flambeau :
C'est à vous, à présent, de le tenir bien haut,
de contre l'ennemi reprendre la querelle.
Si vous ne partagez des morts la foi rebelle,
Nos corps ne pourront pas dormir paisiblement
Sous les rouges coquelicots des cimetières flamands."

J.P. van Noppen
Une traduction du poème
"In Flanders Fields"
de Lt.-Col. John McCrae
envoyé par Amichel




Le coquelicot et le bleuet

Au champs d'horreur
hors des tranchées
où les morts-vivants
sacrifiés
aux champs d'honneur
se sont enterrés
ils voient
au vent trembler
le souvenir vivace
des bonheurs d'avant
la peur la douleur
la souffrance
dans les terres labourées
par les obus d'acier :
ces fleurs d'espoirs obstinés
le coquelicot et le bleuet
la vie l'amour
le sang versé
le cœur blessé

aux champs de blés
quand vient l'été
la vie renaît
avec l'amour
les coquelicots et les bleuets
rouges baisers
tendres pensées
fleurs innocentes
témoins fragiles
de la guerre à la guerre
Amichel

25 mai 2012

le coeur à nu...



coquelicot ombré de cœurs de soleil
parfois tes jupons légers chavirent
dévoilant une larme en forme de croix.



"Une fleur velours au pétale rouge,
Qui illumine les herbes folles des alentours.
Fragile et tremblant sous le vent,
Mais tellement beau sous le soleil levant.

Cette merveilleuse fleur qui te ressemble tant,
On l’appelle le prince des champs.
Elle incarne la frêle ardeur
Dans un magnifique langage de fleur.

Vit d’amour et de liberté,
Ainsi que de ses perles d’amitié.
Elle symbolise la passion de deux êtres aimés
Marié depuis huit longues années.

Quelle immense étincelle de joie
Quand on la voit.
C’est exactement ce que je ressens
Quand je suis près de toi....

C’est un très joli mot
Il s’appelle le COQUELICOT.
Pour Hélène Ségara
envoyé par Denise 


Pour se donner des forces
avant l'été
la nature renaît
par transfusion
et à travers champs
les coquelicots
dans la soie de leurs pétales
recueillent les gouttes perdues
du sang nouveau
Amichel


sauvage et libre coquelicot
gloire des terrains vagues
et compagnon des blés
Amichel

Un coquelicot rouge
Sous un ciel de lin
Le soleil farouche
Dans le pré nous couche
Un papillon bouge
Dans le champs de lin
Le vent caracole
L’avoine s’affole
Dans l’herbe à faucher
Tous les deux cachés
On suit les nuages
Dans leur lent voyage
Les oiseaux de passage
Nous trouvent bien sages
Dans la houle verte
Les mulots alertes
Se croient à la fête
Les perdrix s’inquiètent
Un papillon rouge
Sous un ciel de lin
Je baise ta bouche
Le soleil se couche
Un coquelicot bouge
Dans le champs de lin
Amichel


Au milieu des prés
Coquelicots et bleuet
Mènent la danse
Christine 


Dans un creux sauvage et muet
Qui n’est pas connu du bleuet
Ni de la chèvre au pied fluet
Ni de personne,
Loin des sentiers des bourriquots,
Loin des bruits réveilleurs d’échos,
Un fouillis de coquelicots
Songe et frissonne
Maurice Rollinat
NBC


"Nous irons au bois ma mignonnette
Nous irons au bois tous deux,
Nous cueillerons les fleurs les plus coquettes,
Nous irons au bois ma mignonnette,
Nous irons au bois tous deux."
envoyé par Claire



diamant rouge étincellant au soleil levant,
j'avancerai,fièrement,la première...
Et toi,
mon enfant,mignonnette fleur bleue,
tu danseras en tenant bien ma main,
pour ne pas perdre ton chemin...
Claire Fo 


Coquelicot ,
Ce n'est quand même pas
Parce que tu es rouge ,
Que tu vas
Te croire supérieur
Aux autres fleurs ,
Regarde la rose...!
Guillevic
envoyé par Mathilde



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