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19 nov. 2019

transparence...fin octobre



et de "beaux restes" en novembre



Le gel n'a pas encore sévit, il reste des boutons de roses, une ou deux écloses et des géraniums qui ne se découragent pas encore...
Probablement que j'aurai une image à vous proposer pour décembre :-)
Je vais venir vous voir "au fil" du temps...doucement.

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 En rouge et blanc, j'exilerai ma peur ;
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur....
En rouge et Noir
 Jeanne Mas




Transparence

A l’envers :
Le regard impressionniste
Joue et semble pailleter
le géranium en coquelicots d’un jour.
Printemps et automne adoucis
Dans le rêve et la lumière mêlés
Tandis que feuilles en suspension
Flottent dans le paysage granité.

à l’endroit :
Hors du cadre démultiplié
Rouge ardent embouteillé
Sur noir façonné, strié.
La clé en est donnée
Do ré mi pomponnée, mais
Les roses s’envolent
Comme des baisers.

Maïté Ladrat 


 Superbe bouteille !
L'union du rouge et du blanc,
Une vraie merveille.

Tilia


27 sept. 2019

"Il pleut..."



Qu'on me laisse à mes souvenirs
Qu'on me laisse à mes amours mortes
Il est temps de fermer la porte
Il se fait temps d'aller dormir
Je n'étais pas toujours bien mise
J'avais les cheveux dans les yeux
Mais c'est ainsi qu'il m'avait prise
Je crois bien qu'il m'aimait un peu
Il pleut
Sur le jardin, sur le rivage
Et si j'ai de l'eau dans les yeux
C'est qu'il me pleut
Sur le visage

Anne Vanderlove
envoyés par Simone
 




L’âme est une fleur délicate exposée au vent de la destinée.
 Les brises du matin la secouent et les gouttes de rosée lui ploie le cou. 
Comme la fleur prend de la terre son parfum et sa vie, 
l’âme tire de la matière et de ses torts une force et une sagesse. 
Khalil Gibran 
Le sable et l'écume - 1926

envoyée par Thérèse




Des larmes de pluie
dans les doux plis de sa robe
des larmes d'amour
Miss Yves



À Éliane.

Il pleut — c’est merveilleux. Je t’aime.
Nous resterons à la maison :
Rien ne nous plaît plus que nous-mêmes
Par ce temps d’arrière-saison.

Il pleut. Les taxis vont et viennent.
On voit rouler les autobus
Et les remorqueurs sur la Seine
Font un bruit... qu’on ne s’entend plus !

C’est merveilleux : il pleut. J’écoute
La pluie dont le crépitement
Heurte la vitre goutte à goutte...
Et tu me souris tendrement.

Je t’aime. Oh ! ce bruit d’eau qui pleure,
Qui sanglote comme un adieu.
Tu vas me quitter tout à l’heure :
On dirait qu’il pleut dans tes yeux.


FRANCIS CARCO 

envoyé par Colo 


 Pauvre rose givrée de pluie,
Alourdie de pétales posés
A même le sol et si fragile.

On la dirait de sucre
On la dirait de soie,
Chaque goutte qui goutte
Lui ôte un soupçon de vie
Et « La Ronsard » nous émeut ;
Elle nous prend par le bout du cœur.

Maïté Ladrat 


J'ai traversé des murs de chagrin
D'absence et d'indifférence
De brume et de nuages sombres
La pierre était froide et la route détrempée

J'ai planté trois rosiers en attendant le joli mai
J'ai vu un matin la fraiche pâquerette
Entendu chanter le merle réjoui
J'ai rejoint ma cachette de verdure
J'ai souhaité une parole d'amour
Une main chaleureuse
Avant que le ciel ne s'obscurcisse
A nouveau et pour longtemps

J'ai chassé les doutes
Pêché le bonheur
Chanté les dons de la nature
La douceur du partage
J'ai vécu,  attendu
Aimé la vie et ses aspérités
Aimé la vie pour ce qu'elle est...

Marine Dussarrat 



Toute alourdie de pluie, la rose s'est couchée,
Sans bruit elle a posée sa joue sur le muret.
Assoupie elle rêve sur son dur oreiller,
Passons doucement pour ne pas la réveiller.

Tilia 


 Il pleut. J'entends le bruit égal des eaux ;
Le feuillage, humble et que nul vent ne berce,
Se penche et brille en pleurant sous l'averse ;
Le deuil de l'air afflige les oiseaux.

Tout l'horizon n'est qu'un blême rideau ;
La vitre tinte et ruisselle de gouttes ;
Sur le pavé sonore et bleu des routes
Il saute et luit des étincelles d'eau.


René-François Sully Prudhomme 

(1839-1907) "Pluie"

 

10 janv. 2019

spirale...



"D'un regard épouser le cercle de nos vies comme un chemin vers plus grand que soi"
Sandra Dulier



Quand on s'enroule amoureusement la vie se déroule tendrement
Josette T



Sous la main de l'artisan le cœur de l'arbre s'enroule
 en boucles comme une chevelure d'ange, 
déroule les volutes mélodiques de son chant
 et danse en arabesques dans la lumière
Tilia


"Roule s'enroule ma vie à la tienne
Roule s'enroule ma chance à la mienne
Roule s'écoule tant de tendresse
Que je ne cesse de croire en toi...

Nana Mouskouri

envoyé par Marie-Paule 



Volutes et spirales
roule s'enroule le temps
enserrant nos vies
Marine Dussarrat



 Le regard suit la courbure de
La spirale de bois blond et fin
Posée au sol, bois contre bois
Tandis que son doigt s’immisce
entre courbe et contre-courbe,
l’artisan restaure en chantournant
le bois promis à une seconde vie.

Maïté Ladrat


31 déc. 2018

Tous mes voeux...


A vous tous,
De bonnes et de belles choses à vivre et à partager !

Joyeuses fêtes, dixit Fifi
Unique plat, recette unique:
Légumes coupés en julienne
Irisés sous l'effet du flash
Étuvons poireaux, carottes et cardons
Navets, dans un léger bouillon
Noix de muscade? Un soupçon!
Émerveillons-nous : dégustons .



Dans la maison de Fifi
Une potée de légumes
Nacrée de bonnes intentions
Embaume le début de l’année.
Après les intox, la détox
Et pic et pic et colegram
Par ici la bonne odeur
Des carottes, poireaux
Navets et tutti quanti.
Une originale valse des saveurs
Après avoir bien profité de l’odeur et
Une fois la cuisson terminée
A table tous et toutes
Histoire de bien continuer l’Année :
Bon pied, bon œil et bon palais
Bon sang, il suffisait d’y penser !

Maïté Ladrat


Le Cygne et le Cuisinier

Dans une ménagerie
De volatiles remplie
Vivaient le Cygne et l’Oison :
Celui-là destiné pour les regards du maître ;
Celui-ci, pour son goût : l’un qui se piquait d’être
Commensal du jardin, l’autre, de la maison.
Des fossés du Château faisant leurs galeries,
Tantôt on les eût vus côte à côte nager,
Tantôt courir sur l’onde, et tantôt se plonger,
Sans pouvoir satisfaire à leurs vaines envies.
Un jour le Cuisinier, ayant trop bu d’un coup,
Prit pour Oison le Cygne ; et le tenant au cou,
Il allait l’égorger, puis le mettre en potage.
L’oiseau, prêt à mourir, se plaint en son ramage.
Le Cuisinier fut fort surpris,
Et vit bien qu’il s’était mépris.
« Quoi ? Je mettrois, dit-il un tel chanteur en soupe !
Non, non, ne plaise aux Dieux que jamais ma main coupe
La gorge à qui s’en sert si bien! »

Ainsi dans les dangers qui nous suivent en croupe
Le doux parler ne nuit de rien.

Jean de LA FONTAINE, FABLES


28 avr. 2013

"joue contre joue..."




Coucou dit le coucou
Quant à la cardamine
Elle écoute le hibou
Houhou dit le hibou
Le coucou n'en a cure

Marine Dussarrat


Cardamine des prés
je ne vous cueillerai point
sûrement pas en brassées
vos collerettes de fées
me feront encore rêver.

Enitram


Soyons "Fleurs bleus"!
C'est là bonds danse
parmi les soleils enflent heures
Pré pare ta champs sonnette
En à corps avec les joies-haut!

Claire Fo






Le poète s'en va dans les champs

Le poète s'en va dans les champs ; il admire,
Il adore ; il écoute en lui-même une lyre ;
Et le voyant venir, les fleurs, toutes les fleurs,
Celles qui des rubis font pâlir les couleurs,
Celles qui des paons même éclipseraient les queues,
Les petites fleurs d'or, les petites fleurs bleues,
Prennent, pour l'accueillir agitant leurs bouquets,
De petits airs penchés ou de grands airs coquets,
Et, familièrement, car cela sied aux belles :
- Tiens ! c'est notre amoureux qui passe ! disent-elles.
Et, pleins de jour et d'ombre et de confuses voix,
Les grands arbres profonds qui vivent dans les bois,
Tous ces vieillards, les ifs, les tilleuls, les érables,
Les saules tout ridés, les chênes vénérables,
L'orme au branchage noir, de mousse appesanti,
Comme les ulémas quand paraît le muphti,
Lui font de grands saluts et courbent jusqu'à terre
Leurs têtes de feuillée et leurs barbes de lierre,
Contemplent de son front la sereine lueur,
Et murmurent tout bas : C'est lui ! c'est le rêveur !
Victor Hugo

envoyé par Denise



Car les cardes à mine
Donnent rose aux joues
Un air de violette !

Véronica





cardamines en rang organisé
quatre à quatre j'ai compté
Vos pétales, sépales harmonisés
blancs, roses ou bien violets
jour après jour plus haut juchées
dans le vent qui veut vous séparer
serrées,Joue contre joue, vous résistez!
Maïté Ladrat



les feuilles délicates des cardamines
donneront naissance un beau jour
à l' « Aurore » aux ailes de velours
qui de fleurs en fleurs vole et butine

Amichel


Dansons la cardamine
Sur un air un peu fou!
Bleu et or: bonne mine
Dans un champ un peu flou,
Le champ du photographe.
Que jamais ne t 'arrachent,
Cardamine ou bourrache,
Le promeneur qui joue,
Les amants joue à joue.

Miss Yves


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