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27 juil. 2013

un peu de fraîcheur...

 

 

Le vieux saule

Quand l’été nonchalant prend la main de l’automne
S’abandonnant à sa douce mélancolie
Quand dans le vent léger les fleurs des champs frissonnent
Nous irons embrasser la rose et l’ancolie
Avant que leur beauté ne se fane et s’oublie
Avant que le ciel bleu passe au gris monotone

Nous nous reposerons sur le banc près du saule
Dont la chevelure qui se mire dans l’eau
S’agite lentement quand la brise la frôle
L’arbre alors semble avoir de douloureux sanglots
Qui ouvrent dans nos cœurs de nostalgiques échos
Tu poseras ta tête au creux de mon épaule

Des beaux jours des moissons gardons le souvenir
Et laissons nous griser par le vin des vendanges
Car en toute saison on trouve du plaisir
Soit au vol de l’alouette ou aux chants des mésanges
Soit quand tombe en hiver tout le duvet des anges
L’amour qui nous unit est gage d’avenir

Amichel


 
Soleil ondoyant
il ne pleure plus le saule
vigueur de l'été


..Je me suis allongée le long de son ombre
et j'ai attendu le coucher du soleil,
le regard porté par l'eau qui se ride,

j'ai frissonné légèrement
bercée par tant de beautés...

Den


"L'arbre est le lien entre les mondes souterrain et céleste. Arbres, éternels efforts de la terre pour parler au ciel qui l'écoute."
Rabindranath Tagore

envoyé par Denise 




" Plus on s'approche de la lumière,  plus on se connait plein d'ombres " 
Christian Bobin
envoyé par Mathilde


Laisse-toi porter par le courant
L'eau est claire et le ciel entrecoupé de nuages blancs
laisse la fraicheur devenue tienne
jusqu'au prochain orage ...

Saravati 




22 juil. 2013

sous le ciel bleu...



"À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés"
Aragon
"Un front qui s'appuie
A moi dans la nuit
Deux grands yeux ouverts
Et tout m'a semblé
Comme un champ de blé
Dans cet univers"

Aragon
envoyé par Miss Yves



Blés d'or
sous ciel d'été
Moissons joyeuses
Battage en fête
Grains au grenier
Moulin à eau
Epis après,
Farine et bon pain.

Claude 





"Les bons mots sont comme le blé dans les champs: ils moissonnent le pain du bonheur quotidien."
Michel Bouthot

envoyé par Denise


Dans les blés chauds
cuits et recuits
sous juillet tardif
le ciel bleu se mire
et se régale enfin ...

Saravati


La brise s'est tu
dans les blés mûrs
Et bientôt
je verrai tes yeux bleus
perdus
dans l'immensité du bleu
d'un ciel sans fin...

Enitram 




Quand le soleil
Dore les blés
Et que les coeurs
De joie enfarinés
Jouent les meuniers
Le pain du jour
Plein de saveur
A un goût d'amour
Sans pareil

Amichel


28 mai 2012

"un fouillis de coquelicots"


Dans un creux sauvage et muet
Qui n’est pas connu du bleuet
Ni de la chèvre au pied fluet
Ni de personne,
Loin des sentiers des bourriquots,
Loin des bruits réveilleurs d’échos,
Un fouillis de coquelicots
Songe et frissonne
Maurice Rollinat

Tiges élancées, boutons courbés, sur la pente foisonne une mer de pétales.
Musiques florales parties à l'assaut de l'éphémère avec ou sans vent
Les coquelicots s'avancent, se tendent, poils dessus, poils dessous;
Vertes lances, flous dans la lumière, les couleurs s'exacerbent.
Maïté Aliénor 

"Le printemps tu attends les coquelicots,
Taches rouges estimées par Monet,
Poussant dans les champs de blé,
Leur nom rappelant le cocorico
Du coq à la crête rouge. Les pavots
Blancs apportent le sommeil,
Le songe sans retour, l'oubli,
La chaleur de lassitude, le bonheur faux.
Mais comme l'éclatant cri,
Dans le gris matin, du coq te réveille,
Les coquelicots, quand tu les vois,
Te rappellent à la chaleur de l'été, à la vraie joie."
Philip Hart
envoyé par Denise



Gentils coquelicots mets d'âme....

Ils étaient venus par cents
Prêts à verser leur sang
Dans le pré vert,rouge perçants
Offrir au soleil de l'encens
Et sourire à tous les passants
Comment peut-on vivre sans....
Claire Fo 


Là où tu t’es arrêté
Un jour de trouble
Les coquelicots ont poussé
Saisons mélangées
Ciels sombres sous horizon bouché
Des voix se sont mêlées à ta plainte
Voix étranges
Voix étrangères
Elles aussi croyaient en leur victoire
Elles aussi voulaient voler au-delà des frontières
Élargir leur espace
Servir leur drapeau
Haranguées par des épouvantails
À l’uniforme rutilant

Un jour tu as croisé ton frère
Et tu ne l’as pas reconnu
Et lui ne t’a pas reconnu
Au lieu de tomber dans les bras
Vous êtes tombés côte à côte
Dans un cri de douleur unifiée
Coupables de mort réciproque

Ici seuls les coquelicots poussent encore
Et quand part la belle saison
Ils laissent des traînées sombres
Pour rappeler l’ineptie
Des hommes …
Saravati

Le vent le fait plier et parfois se coucher
Mais il n'enlève rien à sa tendre beauté
Pour le coquelicot ma passion est totale
J'aime le doux plissé de soie de ses pétales.

Marie LC


"Sous les rouges coquelicots des cimetières flamands,
Qui parmi les rangées de croix bougent dans le vent,
Nous sommes enterrés. Et dans le bleu des cieux,
Les alouettes encore lancent leur cri courageux
Que plus personne n'entend sous le bruit des canons.

Nous sommes morts : il y a à peine quelques jours,
Nous connaissions les joies de la vie, de l'amour,
La fraicheur de l'aurore, les lueurs du ponant.
Maintenant nos corps sans vie reposent en sol flamand.

Nos mains inanimées vous tendent le flambeau :
C'est à vous, à présent, de le tenir bien haut,
de contre l'ennemi reprendre la querelle.
Si vous ne partagez des morts la foi rebelle,
Nos corps ne pourront pas dormir paisiblement
Sous les rouges coquelicots des cimetières flamands."

J.P. van Noppen
Une traduction du poème
"In Flanders Fields"
de Lt.-Col. John McCrae
envoyé par Amichel




Le coquelicot et le bleuet

Au champs d'horreur
hors des tranchées
où les morts-vivants
sacrifiés
aux champs d'honneur
se sont enterrés
ils voient
au vent trembler
le souvenir vivace
des bonheurs d'avant
la peur la douleur
la souffrance
dans les terres labourées
par les obus d'acier :
ces fleurs d'espoirs obstinés
le coquelicot et le bleuet
la vie l'amour
le sang versé
le cœur blessé

aux champs de blés
quand vient l'été
la vie renaît
avec l'amour
les coquelicots et les bleuets
rouges baisers
tendres pensées
fleurs innocentes
témoins fragiles
de la guerre à la guerre
Amichel

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