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15 oct. 2020

vieille branche


partir en beauté

elle est à terre la vieille branche

flammes automnales

 



 Une branche nue

atterrée et pourtant

l'automne s'embrase!
 
Claudie 
 
 
 
Sur le gazon déverdi, passent – comme un troupeau d’oiseaux chimériques – les feuilles pourprées, les feuilles d’or.

Emportées par le vent qui les fait tourbillonner éperdument
Sur le gazon déverdi, passent les feuilles pourprées, les feuilles d’or.


[Chanson d’automne
Marie Krysinska Rythmes pittoresques, 1890]
 
 
 
Même à terre
Elle enserre
La branche qui se meurt
Un parterre
Haut en couleurs
 
 

8 oct. 2020

voguer...


dans un sens...

 


puis dans l'autre



Un canard col vert
barbote dans l'étang-
des frous-frous diaprés

Claudie

Reflets irisés
dans l'étang lumineux-
des canards voguent

Claudie




 Je parle en coin
et en coins-coins
je rame des palmes
je bavouille et farfouille
avec mon bec-cuillère
J'ai tout ce qu'il me faut
Je tourne en rond
Quest-ce que c'est bon !

Marine Dussarrat

 

 Colvert sur fond vert
Parfait camouflage de tête
Il vogue sans s'en faire

Tilia

 


 

"Un canard dit à sa cane
Ris cane, ris cane
Et la cane à ri"

Cergie 

 

2 oct. 2020

pétales...



recueillir
des senteurs et des couleurs
ultime offrande




 En rose pastel
entre les pages de livres-
souvenir heureux

Claudie 

 

 "Pétales légers
Tendres atours déposés
D'une rose dénudée"

La Licorne

 

 Pétales soyeuses
féminité retrouvée
rose douceur

Marine Dussarat 

 

5 juin 2020

seul...?




Seul, fragile et nu
parmi la foule acérée
des orges barbues,
gentil coquelicot
a peur d'être perforé
et tremble sans un mot.






Entre quatre murs
ou en pleine nature,
quand on est seul
on est bien seul.






La vraie solitude, c'est quand tu regardes une fleur merveilleuse et que tu ne peux pas dire : 
tu vois comme elle est belle.
Ça, c'est la vraie solitude. Ne pas pouvoir partager cette beauté avec quelqu'un.
Gino

  

 Chuchotis d'épis
dans un champ de blés
couchés, enivrés
sous le vent conquis

Coquelicot ravi
sur sa tige frêle
ses joues cramoisies
se la joue bien belle!

Claudie 


Un coquelicot vit
plaqué au cœur du vide
dans l'infini vert
Un grand trou béant
git en son centre

Marine Dussarrat


20 mai 2020

au printemps...



il y a longtemps...






Il revient le printemps sur un air de romance
Un air fleurant l’amour parfumé au jasmin
Pour que la vie soit rose et nos cœurs pleins d’entrain
Sur un air de tango ou de valse de Vienne
Il swingera ici, il rapera là-bas…
Jetant des pas de deux à dérouler sans faute
Les bancs publics auront leur plein d’entrelacés
Les bois ont du muguet à trousse chemiser
Le coucou vous épie méfiez vous, il ricane
Les oiseaux font leurs nids, prévoyants et joyeux
Vous regardez passer des passantes divines
Vous musardez rêvant de muses alanguies
Le Printemps est toujours votre excuse coquine
Après tout il est court et scande le poète
Cours y vite, cours-y vite, un clin d’œil, il a filé…

Marine Dussarrat 







Dans la nature verdoyante, des ceps de vigne
fêtent le retour du printemps, ils s'alignent
faisant une allée royale à ces fleurs divines
si belles dans leur blancheur nuptiale, câlines
et tendres ombellifères à l'allure mutine,
fleurs de carottes sauvages qui illuminent
les sentes, fleurant bon le Printemps qui s'anime!

Claudie 



"...La terre tourne ; il reviendra,
Le printemps, sur son cheval vert...."
Maurice CARÊME

envoyé par Suzanne 




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