5 juin 2020

seul...?




Seul, fragile et nu
parmi la foule acérée
des orges barbues,
gentil coquelicot
a peur d'être perforé
et tremble sans un mot.






Entre quatre murs
ou en pleine nature,
quand on est seul
on est bien seul.






La vraie solitude, c'est quand tu regardes une fleur merveilleuse et que tu ne peux pas dire : 
tu vois comme elle est belle.
Ça, c'est la vraie solitude. Ne pas pouvoir partager cette beauté avec quelqu'un.
Gino

  

 Chuchotis d'épis
dans un champ de blés
couchés, enivrés
sous le vent conquis

Coquelicot ravi
sur sa tige frêle
ses joues cramoisies
se la joue bien belle!

Claudie 


Un coquelicot vit
plaqué au cœur du vide
dans l'infini vert
Un grand trou béant
git en son centre

Marine Dussarrat


23 commentaires:

  1. Seul, unique dans la beauté de ce que l'entoure ce jour dans sa robe couleur amour !
    merci Fifi ... bon vendredi .
    Je t'embrasse.

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  2. Superbe coquelicot seul mais d'autres viendront le rejoindre.
    Bisous et bonne journée Fifi ♥

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  3. Sa couleur réveille et réchauffe le vert acide du champ.

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  4. Il est beau, il partage sa lumière avec le blé qui nous la rendra en juillet...

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  5. Whaaah !
    Magnifique...
    Couleurs complémentaires...et lignes enchevêtrées...
    c'est une oeuvre d'art !

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  6. Seul... ? Hum, seule la photographe a la réponse...
    J'adore le contraste de matière entre l'orge rugueux et le coquelicot parcheminé.
    Le champ ondoie, les nuques ploient, la tête surnage ; la lumière zèbre l'image à grands coups d'épée. La profondeur de (du) champ est impeccable.
    La pluie est enfin venue dans la plaine, le vent bruisse dans les cimes et c'est très agréable
    Bises, Fifi !

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  7. La vulnérabilité et l'innocence de cette si belle fleur écarlate m'émeuvent.

    Seul, fragile et nu
    parmi la foule acérée
    des orges barbues,
    gentil coquelicot
    a peur d'être perforé
    et tremble sans un mot.


    L'idée de solitude m'a également inspirée :

    Entre quatre murs
    ou en pleine nature,
    quand on est seul
    on est bien seul.


    Être "bien seul" ce peut être aussi d'une certaine façon, apprécier la solitude, ainsi que Purcell l'a divinement mis en musique.
    Bien que l'interprétation d'Alfred Deller demeure LA référence, j'aime beaucoup celle de Rosemary Standley accompagnée par Dom La Nena.

    Bonne écoute, chère Fifi, merci pour tes échos dans mon grenier, gros bisous et à bientôt

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    1. Comme toi, j'aime beaucoup l'interprétation de Rosemary Standley à la fois vibrante, sereine et douce.
      La solitude n'est pas l'isolement, elle permet d'être soi pleinement. Pour moi elle est nécessaire mais rythmée par la présence de l'autre, des autres. L'une me repose de l'autre :o)

      Merci d'honorer mon fringant coquelicot par tes mots. Malgré sa solitude je le sens très fier des regards qu'il attire :-)
      Bonne fin de semaine, Tilia ! Belle fête des mères, malgré la distance imposée l'affection est bien présente dans les coeurs et d'autant plus.
      Je t'embrasse fort

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  8. Une image de toute beauté !!!
    Une œuvre d'art !!!

    La vraie solitude, c'est quand tu regardes une fleur merveilleuse et que tu ne peux pas dire : tu vois comme elle est belle.

    Ça, c'est la vraie solitude. Ne pas pouvoir partager cette beauté avec quelqu'un.
    [ Gino, un homme vivant à la rue ]

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  9. coquelilouve...sourire vert et rouge !!

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    1. Oh ! Coucou coquelilouve :-)
      Une bien jolie surprise ♥
      C'est donc mon petit coquelicot
      qui vous a fait sortir du bois :-)
      Contente de vous retrouver !

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  10. Bonjour, Fifi

    Ton cliché est très beau et je trouve que le coquelicot a l'air bien fier et serein dans sa solitude! Il m'a inspiré ces vers :

    Chuchotis d'épis
    dans un champ de blés
    couchés, enivrés
    sous le vent conquis

    Coquelicot ravi
    sur sa tige frêle
    ses joues cramoisies
    se la joue bien belle!

    Bon dimanche et Bonnes Fêtes à toutes les mères

    Claudie

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  11. Merci Claudie pour cette douce attention que je vais m'empresser d'afficher.
    Belle fête des mères à toi !!!

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  12. Eternelle question de la solitude : recherchée ou détestée ; mais il n'y a pas de réponse définitive. Qu'en dit le coquelicot ?

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    1. Probablement qu'il ne se pose pas la question :-) Le fait de sa couleur éclatante dans le vert environnant en fait la vedette de tous nos étés. Et la joie des photographes qui le trouve souvent isolé ainsi.

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  13. Seul mais si voyant que tout de suite il est repéré, entouré d'insectes, de nos regards caressants.
    Imagine qu'il soit jaune pâle...
    La photo est superbe, et, je l'écoute en écrivant, Oh solitude est magnifique!
    Merci pour tout, un beso

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  14. J'aime bien cette tâche rouge comme une cocarde sur la deuxième photo et la différence de tons du champ en diagonale sans doute favorisée par une allée de tracteur.
    En France, le bleuet est les symboles des anciens combattants
    Le coquelicot l'est au Royaume Uni (même lien) >

    "L’origine de ce choix est le poème In Flanders Fields de John McCrae, écrit le 3 mai 1915 à la mort d’un de ses amis :
    « In Flanders fields the poppies blow between the crosses, row on row, that mark our place… »
    Soit, en français :
    « Dans les champs de Flandre, les coquelicots oscillent au vent, entre les rangées de croix qui marquent nos tombes… »


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    1. Nous étions chargés de vendre des petits bleuets à épingler quand j'étais petite aux profits des anciens combattants.
      Mais je ne connaissais pas la symbolique du coquelicot au Royaume Uni.
      La citation est belle.

      Bonne semaine, Lucie !

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  15. Un coquelicot vit
    plaqué au coeur du vide
    dans l'infini vert
    Un grand trou béant
    git en son centre

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  16. Merci Fifi ! Ces fleurs sont enchanteresses et précieuses, la photo touchante...

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