"Toute chose peut être considérée comme un émerveillement ou comme une gêne, comme un tout ou comme rien du tout, comme une voie ou comme un souci. La considérer chaque fois de façon différente, c'est la renouveler, la multiplier par elle-même. C'est pourquoi un esprit contemplatif, qui n'a jamais quitté son village, a cependant l'univers entier à ses ordres"
Fernando Pessoa
Sur les toits des villages alsaciens
les chats de gouttière la queue en l'air
se déplacent en toute tranquillité
entre les chiens-couchés
les chats de gouttière la queue en l'air
se déplacent en toute tranquillité
entre les chiens-couchés
"Ma mère, je la vois !
Oui, je revois mon village !
Ô souvenirs d’autrefois,
doux souvenirs du pays !
Doux souvenirs du pays !
Ô souvenirs chéris !
Vous remplissez mon cœur
de force et de courage.
Ô souvenirs chéris !
Ma mère, je la vois !
Je revois mon village !"
Oui, je revois mon village !
Ô souvenirs d’autrefois,
doux souvenirs du pays !
Doux souvenirs du pays !
Ô souvenirs chéris !
Vous remplissez mon cœur
de force et de courage.
Ô souvenirs chéris !
Ma mère, je la vois !
Je revois mon village !"
Carmen de Georges Bizet
livret Henri de Mailhac et Ludovic Halévy
Ah ces petits villages
aux toits de tuiles rouges
baignés de soleil
ils savent réchauffer
l'âme de celui qui chemine
sans feu ni lieu
sans l'odeur du bon pain
Le sourire d'une mère
l'amour d'une mamie
un bon feu dans le poêle
vaut tout l'argent d'un monde
au coeur sec...
aux toits de tuiles rouges
baignés de soleil
ils savent réchauffer
l'âme de celui qui chemine
sans feu ni lieu
sans l'odeur du bon pain
Le sourire d'une mère
l'amour d'une mamie
un bon feu dans le poêle
vaut tout l'argent d'un monde
au coeur sec...
Village au fond de la vallée
Comme égaré, presqu'ignoré
Voici qu'en la nuit étoilée
Un nouveau-né nous est donné
Villard Jean
envoyé par Suzanne
Quelque soit le paysage auquel un enfant est exposé très tôt, cela sera le voile à travers lequelle il verra le monde par la suite
"Whatever landscape a child is exposed to early on, that will be the sort of gauze through which he or she will see all the world afterwards."
Wallace Stegner
envoyé par Cergie
En voyant tes photos m'est venu à l'esprit l'air de Don José et de Michaëla dans le "Carmen" de Bizet.
RépondreSupprimerPeut-être connais-tu?
"Ma mère, je la vois !
Oui, je revois mon village !
Ô souvenirs d’autrefois,
doux souvenirs du pays !
Doux souvenirs du pays !
Ô souvenirs chéris !
Vous remplissez mon cœur
de force et de courage.
Ô souvenirs chéris !
Ma mère, je la vois !
Je revois mon village !"
Bisous et bonne soirée Fifi!
Coucou Fifi. J'aime ces villages un peu à l'ancienne qui nous rappellent tous un peu de notre enfance et ces jolis toits rouges rassemblés autour d'une église.
RépondreSupprimerBelle approche du sujet !
RépondreSupprimerLe dictionnaire Larousse précise que le mot « intranquillité » appartient au registre littéraire.
RépondreSupprimerJe le demande quand est apparru ce mot , d’il est ancien ou et s’il date de la traduction du livre de Pessoa.
s’il
SupprimerJ'ai trouvé sous "Wiktionnaire"
SupprimerUne jeune théologienne alsacienne a publié récemment un livre avec ce même titre d’Intranquillité.
SupprimerMerci beaucoup pour cet article linguistique
RépondreSupprimer"Le mot « intranquillité », qui a été préféré à « inquiétude », est entré en français avec ce titre en 1988, même s'il avait été auparavant employé par Henri Michaux dans un poème peu connu, à l'insu de Françoise Laye et de Robert Bréchon.
Pessoa avait également utilisé un néologisme en portugais. Le terme exprime le contraire de la tranquillité, de la sérénité, mais il ne signifie cependant pas l'agitation ou l'excitation. Il fait écho à la catégorisation générique "Autobiographie sans événements"."
J'aime beaucoup la Poésie de Pessoa.
Merci aussi pour le deuxième article sur cette "théologienne agnostique"
RépondreSupprimerBonsoir chère Fifi, j'ai toujours aimé voir les toits par-dessus et surtout avec les belles vignes. Quel charme. Je trouve que ces maisons sont bien groupées et c'est fort chaleureux. C'est beau, la vie d'un village. Merci pour tes magnifiques photos et pour les mots de Fernando Pessoas.
RépondreSupprimerDouce soirée Fifi.
Bisous ♥
Contempler, passer de voir une masse indéfinie à détailler chaque cheminée ou fenêtre, c'est passionnant. Je remarque aini le nombre de fenêtres dans ces toits aux grandes pentes, chaque fenêtre a son petit toit aussi.
RépondreSupprimerMerci à toi, à Pessoa!
Coucou dame Fifi! Et bien j'aime ce cadrage du petit village avec en premier plan cette vigne bien ordonnée. Quand je reviens dans mon village d'enfance, je suis toujours très émue. C'est surtout le clocher qui dépasse les toits qui me remplit d'émotion. J'ai vécu tellement de choses dans mon village et c'était effectivement comme si l'univers était là, devant moi. Schmoutzi alpins.
RépondreSupprimerUn bien joli mot "l'intranquillité", qui pourtant exprime le doute, l'inquiétude, la non sérénité ! un mot qui tente de se blottir au coeur rassurant de ce village qui parle de nos enfances.. contempler avec plaisir tes photos et revenir sur ce qui nous a construits, les uns, les autres !
RépondreSupprimerdouce semaine à toi ma chère Fifi.
Bisou.
Den
"le voyageur immobile" de Bobin pélerine peut-être dans les pas arrêtés de Pessoa et de dame Fifi planquée dans les vignes de là-bas avec son verre et son appareil à 'ordonner' l'imaginaire ......
RépondreSupprimerBobin notre cher "voyageur immobile" ! On peut toujours rêver d'une telle rencontre. Vaut mieux se promener dans ses livres pour le retrouver. Mais avec un petit verre va savoir... :-))
RépondreSupprimerMerci chère louve de me faire ainsi rêver.
Bonne fin d'après-midi !
Le cosmos dans un grain de sable. .. il a raison Pesoa
RépondreSupprimerbonne nuit
Ah ces petits villages
RépondreSupprimeraux toits de tuiles rouges
baignés de soleil
ils savent réchauffer
l'âme de celui qui chemine
sans feu ni lieu
sans l'odeur du bon pain
Le sourire d'une mère
l'amour d'une mamie
un bon feu dans le poêle
vaut tout l'argent d'un monde
au coeur sec...
Quelles sont belles tes photos Fifi
Merci ma Fifi, une petite improvisation pour toi, à la va comme je te pousse !
RépondreSupprimerBisous Zoubis
Village au fond de la vallée
RépondreSupprimerComme égaré, presqu'ignoré
Voici qu'en la nuit étoilée
Un nouveau-né nous est donné
[ Les trois cloches I Edith Piaf I auteur compositeur : Villard Jean ]
Peut on connaitre le nom de ce village ? Merci !
RépondreSupprimerFrancine C.une payse
Soultz dans le Haut-Rhin
SupprimerBonne soirée, Francine !
Merci de votre visite
Bonjour chère Fifi
RépondreSupprimercombien j'aime la vue de ces villages dont on découvre la perspective grâce au relief. N'ayant le plus souvent que des visions de plat pays, je me régale de villages en contrebas, en contre-haut, nichés au creux des vallées ou à flanc de montagne. Et puis Pessoa a bien raison...
Je t'embrasse, Fifi. Merci d'être passée chez moi.
J' ai aimé marcher avec toi ...toujours plus haut , rien que pour découvrir le coteau et sa vigne qui servent d' écrin à ce bijou de village ...sous la protection de son église ...Comme elle sent bon notre France .. :-)
RépondreSupprimerSchmunzele ma Fifi
Immédiatement j'ai pensé à cette citation de Wallace Stegner que j'ai relevée sur un panneau à l'entrée d'une pépinière en Californie, la Yeba Buerna Nursery qui propose des plantes "natives" >
RépondreSupprimer"Whatever landscape a child is exposed to early on, that will be the sort of gauze through which he or she will see all the world afterwards."
(Quelque soit le paysage auquel un enfant est exposé très tôt, cela sera le voile à travers lequelle il verra le monde par la suite)
J'aime la façon dont tu t'éloignes peu à peu en te retournant sur ces toits, ce clocher, cet environnement d'exploitation plus ou moins extensive (la vigne, la prairie). Le village semble bien niché dans ce paysage rassurant
RépondreSupprimerDe si jolis petits villages....
RépondreSupprimerC'est avec émerveillement que j'ai découvert la première photo :
RépondreSupprimerSur les toits des villages alsaciens
les chats de gouttière la queue en l'air
se déplacent en toute tranquillité
entre les chien-couchés
Bravo Fifi ! en dévoilant sur la dernière photo le superbe clocher de Soultz, ton effet de zoom arrière garde le meilleur pour la fin.
Bises chaleureuses, merci pour ton mot d'encouragement au grenier (pas encore eu le temps d'essayer le câble, peut-être demain.. en attendant je prie pour que ça marche !)
Coucou Tilia, je continue à serrer les pouces pour que ton câble soit coopérant et fasse le lien entre ancienne et nouvelle "machine".
RépondreSupprimerMerci pour la photo rapprochée du clocher de Soultz ! Tu m'as remis en mémoire un ancien post d'une photo de nuit que j'aime bien
Merci pour l'image malicieuse de ton poème ♥♥
Merci Fifi pour le lien vers ta merveilleuse photo de ce si beau clocher à l'heure bleue ❤
SupprimerTu sais combien j'aime les ambiances nocturnes ;-)
Les lucarnes font partie des choses qui, immanquablement, attirent mon regard.
De bien belles photos de ce village alsacien. Belles toitures aux chiens assis et couchés.
RépondreSupprimerLa vue en bas de la vigne est magnifique.
Bises
Coucou Fifi..
RépondreSupprimerPlein de poésie chez toi ce jour...
Je croirais voir(ou entendre) la chanson des Compagnons..
"
Village au fond de la vallée
Comme égaré, presqu'ignoré
Voici qu'en la nuit étoilée
Un nouveau-né nous est donné…
"
Très belle journée à toi, A +
Tu as eu la même idée que Suzanne :-)
SupprimerJ'aurais du lire tous les com' avant...lol
RépondreSupprimerToi aussi tu es très prise, grand'mère Fifi ?
RépondreSupprimerTu m'as demandé ce que faisait Little Jo ; il a les idées bien arrêtées et il observe beaucoup. Mais par ailleurs la plupart du temps on arrive à détourner son attention. Il adore qu'on lui lise des livres, surtout sur les animaux ("hi han"), il fredonne des comptines (dans la forêt lointaine, bateau sur l'eau, meunier tu dors) et il vide les boîtes qu'il ne range pas. Il gribouille, il monte et descend l'escalier sur le ventre
Je te recommande "Kolala" des éditions Milan >
https://milan-jeunesse.com/abonnement-kolala.html
Celui qui est actuellement en kiosque est sur les écureuils. Le premier sorti était sur les ânes, cela tombe bien mais il n'y a que Little Jo qui s'y soit intéressé
SupprimerBises Fifi !
Je vais m'occuper de mettre la main sur "Kolala". J'ai déjà refais le plein de "Petit ours brun". Privilège de grand-mère que celui de cet échange là ♥
SupprimerLittle Jo m'épate comment fait-il pour descendre l'escalier sur le ventre ? A reculons je suppose ?
Belle série, bravo !
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