Ciel
Gris et défait
Cherche
Soleil triomphant
Pour coloration
Lumineuse
L’écureuil et la feuille
Un écureuil, sur la bruyère,
Se lave avec de la lumière.
Une feuille morte descend,
Doucement portée par le vent.
Et le vent balance la feuille
Juste au-dessus de l’écureuil ;
Le vent attend, pour la poser
Légèrement sur la bruyère,
Que l’écureuil soit remonté
Sur le chêne de la clairière
Où il aime à se balancer
Comme une feuille de lumière.
Maurice CARÊME (1899-1978)
envoyé par Miss Yves
"et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs
les fruits tombant sans qu'on les cueille
le vent et la forêt qui pleurent
toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
les feuilles
qu'on foule
un train qui roule
la vie s'écoule "
Guillaume Apollinaire (Alcools,1913)
envoyé par Amichel
Un écureuil, sur la bruyère,
Se lave avec de la lumière.
Une feuille morte descend,
Doucement portée par le vent.
Et le vent balance la feuille
Juste au-dessus de l’écureuil ;
Le vent attend, pour la poser
Légèrement sur la bruyère,
Que l’écureuil soit remonté
Sur le chêne de la clairière
Où il aime à se balancer
Comme une feuille de lumière.
Maurice CARÊME (1899-1978)
envoyé par Miss Yves
"et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs
les fruits tombant sans qu'on les cueille
le vent et la forêt qui pleurent
toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
les feuilles
qu'on foule
un train qui roule
la vie s'écoule "
Guillaume Apollinaire (Alcools,1913)
envoyé par Amichel
Feuille rousse, feuille folle,
Tourne, tourne, tourne et vole!
Tu voltiges
au vent léger
Comme un oiseau apeuré. (...)
Luce Fillol
envoyé par Marie-Paule
Laisser glisser les mots enrubannés de brume
Du fin fond de l'hiver et si loin du printemps
S'écouler en frissons les notes une à une
S'enrouler tendrement les comptines d'antan
Qui parlaient de bonheur
Regarder chaque rime aux couleurs pimentées
Fermer les yeux tandis que le piano roucoule
Petits refrains venez chaque jour visiter
Nos jardins défleuris tandis que je déroule
Le journal de mon coeur
Je suis tellement bien dans cette grosse bulle
Entre deux blancs nuages sous un ciel de légende
Qui nous emporte loin comme des funambules
Les paupières scellées soudain je me demande
A quoi sert d’avoir peur ?
Marine D
Jaune, étincelante,
au beau milieu de la ronde,
une feuille d'or, dort.
Tilia
L’automne, virgule
Une feuille, virgule,
………………………puis une autre et encore une autre
points en suspension, au temps
des frêles lampions…………………….
les feuilles en harmonie
Sont doux traits de lumière.
Peu à peu, fenêtres sur feuilles
Se créent, s’agrandissent. Points
Deviennent portes, deviennent isthmes
Entre deux saisons.
Dansent les feuilles, face automne, face hiver
Subliment leurs nervures, aspirent leurs pigments.
Les belles virgules au bout de la branche
De souples à craquantes s’en vont en lampions
Filent, défilent. Demain, si tu les touches
……………………………………seront poussière.
Maïté L
Et quelle coloration!
RépondreSupprimerLa transparence aussi...si beau, merci Fifi
Des feuilles d’or!
RépondreSupprimerCoucou Fifi. Tu as attrapé toute la lumière qu'il fallait. Que c'est beau l'automne, il me manque déjà.
RépondreSupprimerAu fait, mon site est à nouveau ouvert au public
Feuille rousse, feuille folle,
RépondreSupprimerTourne, tourne, tourne et vole!
Tu voltiges
au vent léger
Comme un oiseau apeuré. (...)
Luce Fillol
Bonne soirée Fifi!
Quelles merveilles ces feuilles d'or! Même dans la vieillesse de leur existence, elles savent prendre la pose et jouer aux coquettes. Merci Fifi pour ce moment de magie. Bises alpines.
RépondreSupprimerComme une danse ultime avant de disparaître
RépondreSupprimerAmicalement
Très joli et comme le dit si bien Olivier LUMINEUSE de vrai merveilles .
RépondreSupprimerMerci .
Bonne soirée .
Amicalement .
Renée (mamiekéké).
Que c'est beau ces feuilles qui tiennent bon sous la douce lumière. C'est merveilleux.
RépondreSupprimerBisous chère Fifi ♥
L’écureuil et la feuille
RépondreSupprimerUn écureuil, sur la bruyère,
Se lave avec de la lumière.
Une feuille morte descend,
Doucement portée par le vent.
Et le vent balance la feuille
Juste au-dessus de l’écureuil ;
Le vent attend, pour la poser
Légèrement sur la bruyère,
Que l’écureuil soit remonté
Sur le chêne de la clairière
Où il aime à se balancer
Comme une feuille de lumière.
Maurice CARÊME (1899-1978)
De belles rescapées Fifi... magnifiques... qui ont évité le grand froid.
RépondreSupprimerBisou.
Den
Très beau !
RépondreSupprimerAh oui, c'est très beau. Bravo de savoir regarder la nature ainsi.
RépondreSupprimertoutes ces guirlandes dorées orneront ton vert sapin !
RépondreSupprimerTa feuille si joliment habillée de lumière me fait penser à ces frissons de bonheur écrit en 2010 Fifi !
RépondreSupprimerLaisser glisser les mots enrubannés de brume
Du fin fond de l'hiver et si loin du printemps
S'écouler en frissons les notes une à une
S'enrouler tendrement les comptines d'antan
Qui parlaient de bonheur
Regarder chaque rime aux couleurs pimentées
Fermer les yeux tandis que le piano roucoule
Petits refrains venez chaque jour visiter
Nos jardins défleuris tandis que je déroule
Le journal de mon coeur
Je suis tellement bien dans cette grosse bulle
Entre deux blancs nuages sous un ciel de légende
Qui nous emporte loin comme des funambules
Les paupières scellées soudain je me demande
A quoi sert d’avoir peur ?
Marine D
Zoubis de Zoupie Fifi
Excuses ce sont tes feuilles, j'ai écrit trop vite, j'aime ces photos , il reste encore des feuilles rousses sur les chênes, même si pour l'Herbier j'ai parlé de l'arbre dénudé !
RépondreSupprimerJe t'embrasse Fifi
Tes photos sont très belles et les textes collent bien à ces feuilles.
RépondreSupprimerBises
Belles et lumineuses comme de joyeuses grand-mères pleines de vie, les feuilles sèches se rient des rides et se cramponnent aux branches.
RépondreSupprimerJaune, étincelante,
au beau milieu de la ronde,
une feuille d'or, dort.
Encore une belle capture Fifi, bravo ! et merci pour Evelyne Charasse.
Bises, quasi hivernales (mais avec de petites étincelles de chaleur dedans ;-))
Merci Tilia pour ton poème et tes bises avec étincelles !!
Supprimer"Belles et lumineuses comme de joyeuses grand-mères pleines de vie, les feuilles sèches se rient des rides et se cramponnent aux branches." ♥♥♥
RépondreSupprimeren totale accord avec vous dame Fifi et avec ledit Dédé !! le gris des cheveux, le fripé de la peau et, cette lueur qui semble dire l'urgence du bonheur : on rencontre ça et là de ces belles vieilles dames coquines qui vous mettent la lumière à l'âme !! mille bravos pour cette photo aux couleurs de chair et d'or.......
Supprimer"ledit Dédé" est une fille, dame louve, une jeunette pas grisée ni ridée je pense. Je ne l'ai jamais vue mais je le sais :-))
SupprimerLe soleil m'a fait sortir mon appareil et c'est vrai qu'elles sont touchantes ces fripées, trouées que la lumière fait encore danser.
Je vous embrasse !
Lumineuse et craquante
RépondreSupprimerEn chêne moi !
Pensées douces et fidèles à Fifi, sur le fil choisi ...
Qu'elles sont belles sous cette douce lumière ! :-)
RépondreSupprimeret très belle soirée...
RépondreSupprimeril a neigé..........
Deux belles images, lumières et couleurs superbe !
RépondreSupprimerL’automne, virgule
RépondreSupprimerUne feuille, virgule,
………………………puis une autre et encore une autre
points en suspension, au temps
des frêles lampions…………………….
les feuilles en harmonie
Sont doux traits de lumière.
Peu à peu, fenêtres sur feuilles
Se créent, s’agrandissent. Points
Deviennent portes, deviennent isthmes
Entre deux saisons.
Dansent les feuilles, face automne, face hiver
Subliment leurs nervures, aspirent leurs pigments.
Les belles virgules au bout de la branche
De souples à craquantes s’en vont en lampions
Filent, défilent. Demain, si tu les touches
……………………………………seront poussière.
Vite les filles, vous êtes encore cette année, les dernières à vous envoler ! L'hiver arrive à grands pas...
RépondreSupprimerEst-ce l'homme qui tient un balais ou un souffleur (soyons moderne !) qui les appelle ?
Très belles photos, Fifi !!!
RépondreSupprimerSi belles dans la lumière d'automne...
RépondreSupprimer"et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs
RépondreSupprimerles fruits tombant sans qu'on les cueille
le vent et la forêt qui pleurent
toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
les feuilles
qu'on foule
un train qui roule
la vie s'écoule "
Guillaume Apollinaire (Alcools,1913)
Beauté et tristesse des "feuilles qu'on foule", du "train qui roule", de la vie qui "s'écoule".
SupprimerNous sommes des passants qui regardons passer les saisons.
Profitons de leur beauté, Amichel ! Et de la lumière qui traversent les feuilles trouées et les êtres imparfaits que nous sommes :-)
Merci ! Merci !
" Des feuilles qu' on foule ...train qui roule ..vie qui s' écoule ..;"
RépondreSupprimerAvec Apolinaire tu célèbres de bien belle façon les derniers jours de l' automne ...
Demain sera hiver ..espérons le lumineux et plein de promesses ...
Comme j' aimerais être en Alsace pour respirer le parfum des sapins sous la neige ... :-)
Schmutz ma Fifi
"la lumière qui traverse les feuilles trouées et les êtres imparfaits que nous sommes"
RépondreSupprimerlaisser la lumière danser en nous, l'accueillir, nous laisser transformer...
tes photos et ta phrase me vont droit au cœur.
Bisous, Fifi !
Beaucoup de douceur et une très belle lumière ici
RépondreSupprimer2 belles photos sur feuilles , celles flétries , c est rare en photo , mais bon rendu
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