Affichage des articles dont le libellé est graphisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est graphisme. Afficher tous les articles

9 avr. 2012

entre les vignes...



Comme dans un vaste si-me-taire à la faim de lit-vert...
Sentir le début de la flore-raison....
S'enligner pour une longue promenade en sol-y-terre...
Chercher en vin l'ivraiesse....
Du livre de la vie, lire cé-pages....
Trouver l'en-vie de jouer à saute-Mouton Cadet...


Une haie d'honneur
Juste pour l'arbre tout en fleurs
Début de printemps
Christine


avant qu'il ne devienne rouge
l'or prend des couleurs d'argent
sur la vallée d'abondance
l'autre je


Un passage entre les vignes
de terre sèche , d'herbe maigre
où le sol vert est une note allègre
qu'un arbre en fleurs souligne
Amichel


Vignes hérissonnes
vignes de cannes et de ceps
pour arriver au printemps
suivre la sente de l'arbre blanc
et zig-zaguer dans la brume
Printemps, été, automne
à la bonne fortune
des fruits lentement préparés.
Maïté Aliénor


Douces courbes de vos lignes
Appel du printemps
Viens boire à ma vigne
Quelques gouttes du temps
10fraction

17 déc. 2011

bosquets...

 


Vers le ciel aquarelle et délavé
Quelques arbres drus et crêpus
dardent leurs dents et longs cils d'hiver
pour peigner les collines et les nuages pressés.


Si le ciel parlait....
il dirait aux nuages
silenciels et sauvages
suspendez votre course!
écoutez donc la souffrance
des arbres aux longs cils
dans les mornes plaines
elle résonne haut,
par- dessus les monts et les vals
c'est le corset de l'hiver âpre
qui enserre leur corps chétif!
Claudie


"Silence d'automne

C'est le silence de l'automne
Où vibre un soleil, monotone
Dans la profondeur des cieux blancs ...
Voici qu'à l'approche du givre
Les grands bois s'arrêtent de vivre
Et retiennent leurs cœurs tremblants.

Vois, le ciel vibre, monotone ;
C'est le silence de l'automne.

O forêt ! qu'ils sont loin les oiseaux d'autrefois
Et les murmures d'or des guêpes dans les bois !
Adieu, la vie immense et folle qui bourdonne !
Entends, dans cette paix qui comme toi frissonne,
Combien s'est ralenti le cœurs fougueux des bois
Et comme il bat, à coups dolents et monotones
Dans le silence de l'automne !"
Fernand Gregh
 
 

6 déc. 2011

à bicyclette...



...Toi, tu me plais. Tu es agile,
Tu es fine et nerveuse
Comme l'hirondelle et comme les chevreuils;
Tu franchis vallons et collines;
Tu es ivre du moindre rayon de soleil matinal;
Tu es heureuse d'être libre,
Et de fuir par la campagne... "
Phileas Lebesgue



Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette...

Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes
Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents
Le cœur un peu vague pourtant
De n'être pas seul un instant
Avec Paulette
 
Yves Montand
envoyé par Claudie 



imagine
un vélo aux rayons
si longs
que ces sillons
imagine
un vélo
et si nous pédalions ?


24 nov. 2011

brume...



"C'est l'incertitude qui nous charme. Tout devient merveilleux dans la brume."
Oscar Wilde


Champ vieillissant
Chant touchant....
Mille nuances
Fées qui dansent....


Fileuses d'amour
elles câlinent le ciel
dans leur frou-frou
Claudie 


Ô combien délicate
ta brume
sur la dune
les cils papillonnent
et mon corps frissonne


19 nov. 2010

vent...







"Voilà pourquoi j'ai voyagé à pied, par simple amour du vent et de la terre"

Henri Bosco


comme elle est douce
ta caresse de velours
viens contre ma bouche



Fils d'or emmêles
le vent sur nos visages
où s'en vont les blés ?



"N'oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux"

Khalil Gibran




Le vent est un gueux
qui s'amuse à chahuter
les roseaux frileux
aux houppes poudrées
qui se mirent dans l'eau
et le prennent de haut
avec l'air outré
de marquis de paille
giflés par un vent canaille



Le temps, c'est un peu comme le vent. Le vent, on ne le voit pas : on voit les branches qu'il remue, la poussière qu'il soulève. Mais le vent lui-même, personne ne l'a vu.

Jean-Claude Carrière



 Plumes et rubans
Flottent au vent
Comme bannières
Et panaches blancs


___________

Archives du blog