Affichage des articles dont le libellé est contre-jour. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est contre-jour. Afficher tous les articles

8 déc. 2011

en dents de scie...



Dent-elle de scie-aile
En faim de vie
La peau sur les os
Part... chemine...
Éblouie de lumière...
En scie lance


De ta tige détachée,
Pauvre feuille desséchée,
Où vas-tu ? - Je n'en sais rien.
L'orage a brisé le chêne
Qui seul était mon soutien.
De son inconstante haleine
Le zéphyr ou l'aquilon
Depuis ce jour me promène
De la forêt à la plaine,
De la montagne au vallon.
Je vais où le vent me mène,
Sans me plaindre ou m'effrayer:
Je vais où va toute chose,
Où va la feuille de rose
Et la feuille de laurier.
Antoine Vincent Arnault (1766 - 1834)
envoyé par Claudie 


Dents de scie en danseuse
Les feuilles et le temps
S'en vont au pas
Branche dessus, branche dessous
Cannes à bourgeons en berne
échasses chassant l'automne
vermeilles nervures
l'ombre vous poinçonne.


En ombre chinoise
Sur l'écran doré des feuilles
Nature s'amuse


"Silence d'automne

C'est le silence de l'automne
Où vibre un soleil, monotone
Dans la profondeur des cieux blancs ...
Voici qu'à l'approche du givre
Les grands bois s'arrêtent de vivre
Et retiennent leurs cœurs tremblants.
Vois, le ciel vibre, monotone ;
C'est le silence de l'automne.
O forêt ! qu'ils sont loin les oiseaux d'autrefois
Et les murmures d'or des guêpes dans les bois !
Adieu, la vie immense et folle qui bourdonne !
Entends, dans cette paix qui comme toi frissonne,
Combien s'est ralenti le cœurs fougueux des bois
Et comme il bat, à coups dolents et monotones
Dans le silence de l'automne !"
Fernand Greg
h


Le soleil est bon joaillier
avec la feuille fragile
et l'or de la lumière
il orne les vignes
d' un bijou
que bien des belles
aimeraient porter
à leur cou



Scier scier scier du bois
Pour la mère, pour la mère
Scier scier scier du bois
Pour la mère Nicolas !



C'est la vie, rugueuse ou tendre
qui coule en nos veines fragiles
ruisseau paisible, torrent imprévu
c'est la vie qui nourrit, qui engendre
et cisèle nos coeurs dociles
dents de scie, orfèvre inattendu !





28 mai 2011

en douceur...




grâce éphémère
la danse du coquelicot
célèbre la lumière



Les coquelicots
Taches rouges et légères
Baisers de prairies



"La nuit, en secret, épanouit les fleurs et laisse le grand jour récolter les compliments."
Rabindrannath Tagore
envoyé par Denise



J’ai descendu dans mon jardin (bis)
Pour y cueillir du romarin
Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot nouveau
Un rossignol vint sur ma main
Il me dit 3 mots en latin
Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot nouveau

Que les hommes ne valent rien (bis)
Et les garçons encore bien moins
Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot nouveau

Des dames il ne me dit rien (bis)
Des demoiselles beaucoup de bien
Gentil coquelicot Mesdames
Gentil coquelicot nouveau



Entends les coquelicots :
Hourra hourra
crient leurs frèles fleurs en choeur
de tout leur cœur
en feu
hourra pour le ciel clair
et le soleil ardent
hourra pour le vent bleu
hourra pour les prés verts
compagnons des blés
et des champs oubliés
les fiers coquelicots
chantent la joie d'aimer
et en gouttes de sang
donnent vie
aux terres endormies
assoiffées craquelées
assommées de chaleur
hourra pour le bonheur
entends les coquelicots

___________

19 nov. 2010

vent...







"Voilà pourquoi j'ai voyagé à pied, par simple amour du vent et de la terre"

Henri Bosco


comme elle est douce
ta caresse de velours
viens contre ma bouche



Fils d'or emmêles
le vent sur nos visages
où s'en vont les blés ?



"N'oubliez pas que la terre se réjouit de sentir vos pieds nus et que les vents joueraient volontiers avec vos cheveux"

Khalil Gibran




Le vent est un gueux
qui s'amuse à chahuter
les roseaux frileux
aux houppes poudrées
qui se mirent dans l'eau
et le prennent de haut
avec l'air outré
de marquis de paille
giflés par un vent canaille



Le temps, c'est un peu comme le vent. Le vent, on ne le voit pas : on voit les branches qu'il remue, la poussière qu'il soulève. Mais le vent lui-même, personne ne l'a vu.

Jean-Claude Carrière



 Plumes et rubans
Flottent au vent
Comme bannières
Et panaches blancs


___________

Archives du blog