Vers le ciel aquarelle et délavé
Quelques arbres drus et crêpus
dardent leurs dents et longs cils d'hiver
pour peigner les collines et les nuages pressés.
Quelques arbres drus et crêpus
dardent leurs dents et longs cils d'hiver
pour peigner les collines et les nuages pressés.
Si le ciel parlait....
il dirait aux nuages
silenciels et sauvages
suspendez votre course!
écoutez donc la souffrance
des arbres aux longs cils
dans les mornes plaines
elle résonne haut,
par- dessus les monts et les vals
c'est le corset de l'hiver âpre
qui enserre leur corps chétif!
il dirait aux nuages
silenciels et sauvages
suspendez votre course!
écoutez donc la souffrance
des arbres aux longs cils
dans les mornes plaines
elle résonne haut,
par- dessus les monts et les vals
c'est le corset de l'hiver âpre
qui enserre leur corps chétif!
Claudie
"Silence d'automne
C'est le silence de l'automne
Où vibre un soleil, monotone
Dans la profondeur des cieux blancs ...
Voici qu'à l'approche du givre
Les grands bois s'arrêtent de vivre
Et retiennent leurs cœurs tremblants.
Vois, le ciel vibre, monotone ;
C'est le silence de l'automne.
O forêt ! qu'ils sont loin les oiseaux d'autrefois
Et les murmures d'or des guêpes dans les bois !
Adieu, la vie immense et folle qui bourdonne !
Entends, dans cette paix qui comme toi frissonne,
Combien s'est ralenti le cœurs fougueux des bois
Et comme il bat, à coups dolents et monotones
Dans le silence de l'automne !"
Fernand Gregh
C'est le silence de l'automne
Où vibre un soleil, monotone
Dans la profondeur des cieux blancs ...
Voici qu'à l'approche du givre
Les grands bois s'arrêtent de vivre
Et retiennent leurs cœurs tremblants.
Vois, le ciel vibre, monotone ;
C'est le silence de l'automne.
O forêt ! qu'ils sont loin les oiseaux d'autrefois
Et les murmures d'or des guêpes dans les bois !
Adieu, la vie immense et folle qui bourdonne !
Entends, dans cette paix qui comme toi frissonne,
Combien s'est ralenti le cœurs fougueux des bois
Et comme il bat, à coups dolents et monotones
Dans le silence de l'automne !"
Fernand Gregh
un tableau de ruisdael!!
RépondreSupprimerVers le ciel aquarelle et délavé
RépondreSupprimerQuelques arbres drus et crêpus
dardent leurs dents et longs cils d'hiver
pour peigner les collines et les nuages pressés.
Composée comme un tableau. Il manque juste une vache ou deux.
RépondreSupprimerJe n'ai rien de plus à écrire je pense
RépondreSupprimerje vais donc observer tout simplement
Je te souhaite une belle soirée
Très jolie photo, Fifi !
RépondreSupprimerTellement bien dépeinte par Maïté/Alienor.
Rien ne manque: Corot aurait ete tres inspire.
RépondreSupprimerBonjour, Fifi
RépondreSupprimerIls sont beaux les mots de Maïté...sur ta jolie photo, pleine de poésie
A présent, les arbres en habit d'hiver souffrent...
Si le ciel parlait....
il dirait aux nuages
silenciels et sauvages
suspendez votre course!
écoutez donc la souffrance
des arbres aux longs cils
dans les mornes plaines
elle résonne haut,
par- dessus les monts et les vals
c'est le corset de l'hiver âpre
qui enserre leur corps chétif!
Comme une peinture.
RépondreSupprimerBonjour Fifi, ta photo est une merveille avec la beauté des arbres dénudés, le coteau et ce ciel nuageux qui enveloppe de sa douceur le belle campagne! Comme une aguarelle... Bravo Fifi et merci ;)
RépondreSupprimerBisous chaleureux
"Silence d'automne
C'est le silence de l'automne
Où vibre un soleil, monotone
Dans la profondeur des cieux blancs ...
Voici qu'à l'approche du givre
Les grands bois s'arrêtent de vivre
Et retiennent leurs cœurs tremblants.
Vois, le ciel vibre, monotone ;
C'est le silence de l'automne.
O forêt ! qu'ils sont loin les oiseaux d'autrefois
Et les murmures d'or des guêpes dans les bois !
Adieu, la vie immense et folle qui bourdonne !
Entends, dans cette paix qui comme toi frissonne,
Combien s'est ralenti le cœurs fougueux des bois
Et comme il bat, à coups dolents et monotones
Dans le silence de l'automne !"
Fernand Gregh
Claudie
RépondreSupprimerIl en faut du courage aux arbres, aux oiseaux en hiver. Et même aux hommes, surtout ceux qui n'ont pas de toit pour se protéger.
Avec printemps la douceur reviendra pour chacun :-)
Merci Claudie pour ton hommage aux arbres "aux longs cils" et au poème de Maïté qui ont su te plaire.
FIFI MERCI
RépondreSupprimerJe t'embrasse
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je viens te dire bonsoir FIFI
RépondreSupprimerIci, le ciel est comme sur ta photo : mouillé, aquarellé de gris, "forcissant 4 à 5" vers le violet en début et fin de journée. Du lavis !
RépondreSupprimerPas plus jolis pinceaux du ciel que ces arbres désencombrés, fiers de leur nudité.
Après le "Noël bleu", peut-être auras-tu droit à un "Noël blanc" ? auquel cas, je m'en réjouis d'avance pour les photos... ;-)
Je t'embrasse.
Bonne fin d'année à tous !
Odile
RépondreSupprimerToute petite couche de neige en ce moment, pas encore de quoi faire un Noël blanc mais peut être cela va se faire quand même...
Aurais-je le temps de faire des photos entre les truffes au chocolat et le chapon ? :-)
Bon Noël Odile !!!
Je suis allée dans le Perche dimanche, nous avions avec nous une jeune femme d'origine serbe, elle disait qu'elle n'aimait pas les peupliers. Les peupleraies je n'aime guère mais j'aime les peupliers en ligne ou protégeant des maisons ou une ferme du vent. J’imagine que ceux-ci en bosquet protègent une toute petite maison en pain d'épice du vent...
RépondreSupprimerTu m'as posé la question / le bois, si c'était celui à la brume, et bien non, nous avons deux bois, certains disent même que nous habitons le "quartier des deux bois"....
RépondreSupprimerbelle photo d'attente douce fifi
RépondreSupprimerAmichel
RépondreSupprimerla douceur est quelque chose qui m'est nécessaire, alors que je sais aussi être vilaine, Amichel :-)
Très joli clair-obscur
RépondreSupprimerMagnifique comme Photo !!
RépondreSupprimerj'adore .
Bonne continuation .
http://photographiedemeghan.blogspot.com/
Quel est l'appareil que tu utilises ?
RépondreSupprimerMerci d'avance
http://photographiedemeghan.blogspot.com/