En marchant
je lis
les fables folles des herbes
les couleurs du vent
rose à l'aurore
doré à midi
de velours bleu la nuit
les appels moqueurs du merle
les prophéties des corneilles
les blagues des grenouilles
qui s'esclaffent au bord de l'étang
les hiéroglyphes des cygnes
qui écrivent sur l'eau du lac
les aventures des nuages nomades
les rires des enfants qui jouent
les baisers des amants à l'ombre des saules pleureurs
les regrets des uns les espoirs des autres
tapis dans leur cœur
la peur du lièvre agile
la ruse du renard roux
la force patiente des pierres
et le silence bruissant de mots
du rêveur esseulé
en marchant
je lis
dans le livre grand ouvert
de la vie
Amichel
Je lis en marchant tout en marchant en lisant,
et je marche en lisant tout en lisant en marchant.
Je lis et marche en même temps,
et je marche et lis du même coup,
tout en faisant attention
de ne pas me rompre le cou.
Claude
Je marche mes mots
Qui courent ma tête libre
Envolée belle sur le chemin
Douceur du thym
Rouges des groseilles
Des herbes le foin le romarin
Un oiseau chante
Doux volatile
Déjà mon crâne il lit ses mots
Annick
je lis
les fables folles des herbes
les couleurs du vent
rose à l'aurore
doré à midi
de velours bleu la nuit
les appels moqueurs du merle
les prophéties des corneilles
les blagues des grenouilles
qui s'esclaffent au bord de l'étang
les hiéroglyphes des cygnes
qui écrivent sur l'eau du lac
les aventures des nuages nomades
les rires des enfants qui jouent
les baisers des amants à l'ombre des saules pleureurs
les regrets des uns les espoirs des autres
tapis dans leur cœur
la peur du lièvre agile
la ruse du renard roux
la force patiente des pierres
et le silence bruissant de mots
du rêveur esseulé
en marchant
je lis
dans le livre grand ouvert
de la vie
Amichel
Je lis en marchant tout en marchant en lisant,
et je marche en lisant tout en lisant en marchant.
Je lis et marche en même temps,
et je marche et lis du même coup,
tout en faisant attention
de ne pas me rompre le cou.
Claude
Je marche mes mots
Qui courent ma tête libre
Envolée belle sur le chemin
Douceur du thym
Rouges des groseilles
Des herbes le foin le romarin
Un oiseau chante
Doux volatile
Déjà mon crâne il lit ses mots
Annick
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je sais pas lire en marchant et tu sais je lis peu
RépondreSupprimermais c'est le titre je pense bisou
Flo
RépondreSupprimerMais oui Flo ! Petit jeu de mot de ma part mais pour éviter qu'on trébuche sur une racine d'arbre je vais mettre des "guillemets" :-)
d'accord alors et merci de ton passage fifi
RépondreSupprimerBonjour FIFI et merci de ta visite chez moi.
RépondreSupprimerCette photo est superbe elle est magnifique cette femme. Je regarde le com de flo il me fait rire mais il a raison Il a vu le titre génial alors. Je n'ai pas encore lu ce livre tu sais car moi
aussi je ne lis pas beaucoup. Mais par contre des livres sur les plantes je ne cesse d'en lire.
Merci à toi pour ce partage c'est une très belle photo.
NOn pas de pioche car il fait encore trop chaud ici. Pas de vent non plus. Donc repos je pense.
Je te souhaite une bonne
journée
C'est plus facile que marcher en lisant !
RépondreSupprimerBonne semaine :-)
Joli clin d'oeil!
RépondreSupprimerJoli clin d'oeil!
RépondreSupprimerEt surtout ne pas se prendre de poteau!
RépondreSupprimerbises
domi
Ta proposition est séduisante mais je reste prudente, j'ai déjà eu quelques ennuis : poteau, plaque de chaussée enlevée et moi les deux pieds dedans, alors tout doux
RépondreSupprimerFIFI
RépondreSupprimerje viens te dire merci c'est bien gentil tu sais merci
Oui je vais en profiter de ma journée et ce soir le feu donc je pense que la joie sera là même si mon pere ne sera pas là dans mes bras.
Mais je dois bien continuer mon petit chemin.
Merci beaucoup
En marchant
RépondreSupprimerje lis
les fables folles des herbes
les couleurs du vent
rose à l'aurore
dorée à minuit
de velours bleu la nuit
les appels moqueurs du merle
les prophéties des corneilles
les blagues des grenouilles
qui s'esclaffent au bord de l'étang
les hiéroglyphes des cygnes
qui écrivent sur l'eau du lac
les aventures des nuages nomades
les rires des enfants qui jouent
les baisers des amants à l'ombre des saules pleureurs
les regrets des uns les espoirs des autres
tapis dans leur cœur
la peur du lièvre agile
la ruse du renard roux
la force patiente des pierres
et le silence bruissant de mots
du rêveur esseulé
en marchant
je lis
dans le livre grand ouvert
de la vie
"doré à midi"
RépondreSupprimerAmichel
RépondreSupprimerDe poète à poète,une bien jolie connivence de mots, en marchant !
Merci Amichel !!!
N'est-il pas plus facile de marcher en lisant que de lire en marchant. Non, car c'est comme qui dirait du pareil au même. Cela paraôt peut-être poètique mais c'est very dangerous.
RépondreSupprimerBeaucoup de talent Amichel !
Et marcher en lisant c'est possible ? surtout si c'est un marchand...de livres.
RépondreSupprimerBien jolie conteuse ! Elle donne envie de lire ce livre, la parole suspendue comme le souffle de la marche.
RépondreSupprimerJe te souhaite une
RépondreSupprimerbelle journée
Bonsoir Fifi,
RépondreSupprimerJ'aimerais bien être en face de cette jolie conteuse me lire "En marchant". Cela doit être très agréable d'écouter seulement ;)
Bonne soirée Fifi et bisous!
Denise
Est-ce le livre que tu conseilles ou la façon de le lire?
RépondreSupprimerhpy
RépondreSupprimerc'est lire:"En marchant" plutôt que lire en marchant :-)
Bonjour et bonne journée
RépondreSupprimerJe lis en marchant tout en marchant en lisant,
RépondreSupprimeret je marche en lisant tout en lisant en marchant.
Je lis et marche en même temps,
et je marche et lis du même coup,
tout en faisant attention
de ne pas me rompre le cou.
oui fifi merci et bisou à toi
RépondreSupprimerLire et marcher... je ne saurai faire les deux en même temps...
RépondreSupprimerMerci Fifi et très belle journée
Je marche mes mots
RépondreSupprimerQui courent ma tête libre
Envolée belle sur le chemin
Douceur du thym
Rouges des groseilles
Des herbes le foin le romarin
Un oiseau chante
Doux volatile
Déjà mon crâme il lit ses mots
coucou fifi et je me relis,
RépondreSupprimervlà c'que c'est de marcher en lisant,
cela m est arrivé, plus jeune!!!
ce sera crâne pour cette fois
merci m'dame
bien qu'un crâne cela crâme ohsi!
sourire!
belle soirée!
Jean
RépondreSupprimerVotre commentaire me touche ! Douce solitude d'un enfant lecteur! Ma mère à moi était très présente, peut être un peu trop et mon père m'impressionnait, un peu trop aussi :-)
Adulte j'ai compris ce que vous venez de dire que mes livres étaient mes "nounours", une "bonne mère" qui me faisait cadeau de mots pour découvrir le monde sans peser, sans jugement, me laissant entièrement libre de prendre ou de laisser et comme vous je lisais en mangeant :-) mais le reste du temps, je faisais le clown à l'école, ce qui m'a valu en ce temps là, une montagne de punitions :-)
c'est en marchant que je compose le plus souvent...
RépondreSupprimermerci
Juliette, "la jolie conteuse" et auteur du recueil
Une mère trop présente ou insuffisamment sont une épreuve pour l'enfant .
RépondreSupprimerNous avons choisi la lecture pour y échapper .
Je crois que nous n'avons pas trop à nous en plaindre !
Bonne journée
RépondreSupprimer"Lire en marchant" encore un jeu sur les mots. La lectrice est douce. J'imagine que c'est une conteuse aussi. La couverture tient du petit prince de Saint Exupéry.... En marchant, comme en jardinant, on peut être un disciple de Bernard de Clairvaux...
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