Qui bercer pour adoucir la souffrance d'être né ?
Colette Nys-Mazure
"En dépit du malheur et de la souffrance, la vie n'est jamais tout à fait mauvaise quand on garde le don des rêves."
Jeanne Desjardins-Rivest
Jeanne Desjardins-Rivest
-qui un jour allumera la lumière au creux de moi ?
-sais-tu seulement que c'est toi !
lautreje "Aime-toi, le ciel t'aimera".
Claude Roy
Claude Roy
"Aide-toi : ça pourra aider le Ciel".
Claude Roy
Chasser le souffre rance du mal-heurt ...sous ton "TOI"....
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Sur un banc de prière et d'espoir, l'homme se recueille silencieusement ...
RépondreSupprimerMerveilleuse photo Fifi dans cette belle église.
RépondreSupprimerC'est toujours touchant de voir une personne qui se recueille. A t-il du chagrin? Prie t-il? Souffre t-il d'avoir perdu un être cher? Nous ne le saurons pas.
Merci Fifi de ta photo discrète où certainement un homme souffre.
"En dépit du malheur et de la souffrance, la vie n'est jamais tout à fait mauvaise quand on garde le don des rêves."
Jeanne Desjardins-Rivest
Souhaitons que le noir ne gagne pas le blanc de la photo.
RépondreSupprimerUn instant de réflexion et de recueillement que l'on n'ose à peine troubler... Le noir et blanc que tu as utilisé pour ton cliché renforce ce poids que l'on sent sur les épaules de l'homme. Notre regard est complètement capté par son attitude, alors que nous aurions été surtout attirés par la couleur du vitrail si tu avais conservé la couleur.
RépondreSupprimerTu nous offres un moment fort ici Fifi. Bravo !
-qui un jour allumera la lumière au creux de moi ?
RépondreSupprimer-sais-tu seulement que c'est toi !
Soyez béni, Mon Dieu, qui donnez la souffrance
RépondreSupprimerComme un divin remède à nos impuretés.
Charles Baudelaire
Les fleurs du mal.
Souffre-t-il
de quelque chose
ou de quelqu'un ?
Vient-il chercher un réconfort ?
Se confesse-t-il de quelque mauvaise chose ?
Vient-il soulager un chagrin ?
Ou tout simplement prie-t-il
pour améliorer son sort ?
Une photo très touchante, Fifi.
Claude
RépondreSupprimerUne fois n'est pas coutume Claude, je n'afficherai pas la citation de Baudelaire.
Je n'aime pas sa vision punitive de la souffrance. Encore faudrait-il retourner à son oeuvre pour essayer de comprendre ce qu'il a vraiment essayer de dire. Si Amichel passe par là, il pourra peut être nous éclairer
"Aime-toi, le ciel t'aimera".
RépondreSupprimerClaude Roy (Les rencontres des jours, Folio)
"Aide-toi : ça pourra aider le Ciel".
Claude Roy (La fleur du temps, journal 1983-1987)
Une photo qui raconte une histoire, beaucoup d'émotion...
RépondreSupprimerSouffrance? Peut-être, mais pour lui sans doute aussi apaisement.
RépondreSupprimerOdile
RépondreSupprimerLa première citation de Claude Roy me fait penser au dilemme de la poule et l'oeuf, qui des deux est le premier ? Serais-je capable de m'aimer si je ne trouve pas un autre pour m'aimer ?
La deuxième citation ressemble à la première mais je me dis que si je suis capable d'aider, quelqu'un d'aidant a bien dû passer sur mon chemin. Alors ""Aide-toi : ça pourra aider le Ciel" me paraît assez enthousiasmant !
Suis obligée de filer, j'afficherai tes citations tout à l'heure, Odile.
Plus enthousiasmante, la deuxième, tu trouves ??...
RépondreSupprimerPlus réaliste, pragmatique et sans concession, sans illusion, ni complaisance... elle va bien au-delà du "aide-toi le ciel t'aidera"... limite désenchantée, désabusée, voire grinçante et assez pessimiste quant aux capacités du ciel lui-même à tout faire tout seul pour les pleurnicheurs.
Bon, c'est plus subtil d'écrire ça ainsi que d'assimiler la joie et le bonheur à du pur hasard ou de la simple "chance", à un cadeau tout pondu tombé du ciel, tout cuit dans le bec...
Une invit encore à se retrousser les manches plutôt qu'à gémir, baisser les bras et courber l'échine ;-)
Déposer un instant son fardeau, écouter son coeur, faire le point et repartir, on ose espérer en paix avec lui-même.
RépondreSupprimerUne image qui touche avec son jeu de lumières: devant, derrière tout en laissant le visage de cet homme caché, dans l'ombre, de pair avec un confessionnal et un mur.
Un beau moment de réflexion que tu nous offres là.
avec humilité ce commentaire !
RépondreSupprimerLa citation est tirée du premier poème des « Fleurs du mal » de Baudelaire : Bénédiction .
Malheur et grandeur d'être né poète ! (pour faire court!)
Expression du « spleen » du poète « exilé sur la terre au milieu des huées » (l'albatros)...mais dont les « ailes de géant », sources de souffrance, l'aident à braver les tempêtes.
On pourrait aussi la rapprocher de la citation de Vigny :
« L'homme est un apprenti, la douleur est son maître,
Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert.
C'est une dure loi, mais une loi suprême,
Vieille comme le monde et la fatalité,
Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême » (La nuit d'octobre)
Mais je suis de l'avis de fifi .
Le « dolorisme » ,le péché à expier ,la faute originelle ,la mortification de la chair etc..conduisent à une philosophie du dégoût de soi et de la sanctification de la souffrance humaine le triomphe de la mort avec au bout un eden ou un enfer hypothétiques.
Je préfère à cela une philosophie plus solaire où la « joie » serait le maître non la douleur où « l'amour » apaise la souffrance .
Odile
RépondreSupprimerOui Odile, plus enthousiasmant, le fait de s'aider soi-même est tout ce qu'il y a de plus utile mais se dire, qu'en ce faisant, nous aidons bien au delà, est plutôt encourageant je trouve.
Cette deuxième citation de Claude Roy me fait penser à une autre: "Je vais t'aider, mon Dieu,
à ne pas t'éteindre en moi,
mais je ne puis rien te garantir d'avance.
...ce n'est pas toi qui peux nous aider,
mais nous qui pouvons t'aider
et ce faisant nous nous aidons nous-mêmes." Etty Hillesum
Paroles écrites dans des conditions peu enthousiasmantes, je te l'accorde. Mais cela nous change, ou plutôt est une révolution, par rapport à l'idée du Dieu tout puissant qui fait la pluie et le beau temps.
ou méditation... Un tres beau noir et blanc
RépondreSupprimerbisou FIFI
RépondreSupprimerya pas beaucoup de monde
RépondreSupprimerOn ne peut rejeter totalement la citation de Vigny en son début: " L'homme est un apprenti, la douleur est son maître". Qui de nous n'a pas fait "l'apprentissage de la douleur", en ce sens que toute expérience humaine est apprentissage, la douleur, la joie, l'échec nous apprennent quelque chose de la vie, nous révèle quelque chose de nous mêmes, je pense. Mais l'image d'un Dieu "pervers" qui donne la souffrance "comme un divin remède" ne me semble pas compatible avec la religion chrétienne. Mais à l'époque de Baudelaire cette vision des choses avait probablement cours.
RépondreSupprimerJe vous rejoints dans votre vision de l'existence, ou l'amour et la joie sont premiers à nous donner envie de vivre et à nous réparer, dans la souffrance.
Merci Amichel pour votre éclairage !!!
FIFI je suis tardive mais je suis là
RépondreSupprimerLa souffrance est là et souvent je trouve aussi
Tu ne la cherches pas mais elle arrive tout doucement
MAIS la joie aussi vient vers toi
alors méditer pour que tout passe
ELLE est splendide cette photo
LE NOIR
LE BLANC
PAS de différence pour moi
Bonne soirée
Chasser le souffre rance du mal-heurt ...sous ton "TOI"....
RépondreSupprimerBonne fin de semaine!
Encore un message que le noir et blanc sert admirablement. Il aurait été dommage d’apporter des informations supplémentaires avec la couleur, celle du vitrail ou celle du vêtement de l’homme. Par contre, la lumière est bien venue et bien traitée. Une photo qui raconte une histoire comme on peut se la dire chacun selon son coeur et son état d’esprit du moment. J’aime que cet homme se détourne sur le coté comme pour se recentrer en lui-même.
RépondreSupprimerLe temps de la méditation et de retrait sur soi, en soi.
RépondreSupprimerJ'adore, le genre de photo qui fait plus que parler aux yeux. Je vais suuuuper bien grâce à Dieu, bon WE et je t'écris bientôt
RépondreSupprimer10fraction
RépondreSupprimerQue je suis contente que tu ailles bien, Valter !
plusieurs sentiments possibles en voyant cet homme penché..Un seul pour dire que votre photo N&B est réussie.
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