" Bride de cheval ne va pas à un âne."
Proverbe chinois
envoyé par Amandine
"L'âne du jardinier
Le terreau, la ciboule et le lys me parfument.
Je suis comme un jardin, je porte des légumes.
Et si c'est un melon j'ai l'air d'un oriental,
qui a dessus son dos une outre de cristal.
Je salue en passant les choses matinales :
la rosée, les osiers, et les fleurs du Bengale,
les écoliers qui ont des pièges à moineaux,
l'ouvrier sans travail, l'aiguiseur de couteaux,
la laitière de roses aux jambes décidées,
le soldat-laboureur qui passe entre les blés.
Je comprends peu la terre à cause du mélange.
Je comprends mieux le ciel où il n'y a que des nuages.
Cependant c'est en vain qu'à chaque instant j'essaie
d'escalader l'air bleu, de mon sabot usé.
Chaque fois le sabot retombe, malhabile,
rivé au sol par des entraves invisibles..."
Francis Jammes
envoyé par Denise
J'aime l'âne si doux
marchant le long des houx.
Il a peur des abeilles
et bouge ses oreilles.
Il va près des fossés
d'un petit pas cassé.
Il réfléchit toujours
ses yeux sont de velours.
Il reste à l'étable
fatigué, misérable.
Il a tant travaillé
que ça vous fait pitié.
L'âne n'a pas eu d'orge
car le maître est trop pauvre.
Il a sucé la corde
puis a dormi dans l'ombre.
Il est l'âne si doux
marchant le long des houx....
Francis Jammes
"L'âne du jardinier
Le terreau, la ciboule et le lys me parfument.
Je suis comme un jardin, je porte des légumes.
Et si c'est un melon j'ai l'air d'un oriental,
qui a dessus son dos une outre de cristal.
Je salue en passant les choses matinales :
la rosée, les osiers, et les fleurs du Bengale,
les écoliers qui ont des pièges à moineaux,
l'ouvrier sans travail, l'aiguiseur de couteaux,
la laitière de roses aux jambes décidées,
le soldat-laboureur qui passe entre les blés.
Je comprends peu la terre à cause du mélange.
Je comprends mieux le ciel où il n'y a que des nuages.
Cependant c'est en vain qu'à chaque instant j'essaie
d'escalader l'air bleu, de mon sabot usé.
Chaque fois le sabot retombe, malhabile,
rivé au sol par des entraves invisibles..."
Francis Jammes
envoyé par Denise
J'aime l'âne si doux
marchant le long des houx.
Il a peur des abeilles
et bouge ses oreilles.
Il va près des fossés
d'un petit pas cassé.
Il réfléchit toujours
ses yeux sont de velours.
Il reste à l'étable
fatigué, misérable.
Il a tant travaillé
que ça vous fait pitié.
L'âne n'a pas eu d'orge
car le maître est trop pauvre.
Il a sucé la corde
puis a dormi dans l'ombre.
Il est l'âne si doux
marchant le long des houx....
Francis Jammes
envoyé par NBC
La Prière des Ânes.
Donne-nous Seigneur, de garder ;
Les pieds sur la terre.
Et les oreilles dressées vers :
Le ciel pour ne rien perdre
De... ta Parole.
Donne-nous un dos courageux,
Pour supporter les hommes
Les plus insupportables.
Et un gosier héroïquement fidèle
A son vœu de ne pas boire
Quand il n'a pas soif.
Donne-nous d'avancer tout droit,
En méprisant les caresses flatteuses.
Autant que les coups de bâton.
Donne-nous d'être supérieurs
Aux injures et à l'ingratitude,
Car c'est la seule supériorité
Que nous ambitionnons.
Nous ne te demandons pas de
Nous faire éviter toutes les sottises,
Car Aristote dit: qu'un âne,
Fera toujours des Âneries.
Donne-nous seulement
De ne jamais désespérer
De ta miséricorde, si gracieuse
Pour les ânes si disgracieux !
envoyé par Simone Donne-nous Seigneur, de garder ;
Les pieds sur la terre.
Et les oreilles dressées vers :
Le ciel pour ne rien perdre
De... ta Parole.
Donne-nous un dos courageux,
Pour supporter les hommes
Les plus insupportables.
Et un gosier héroïquement fidèle
A son vœu de ne pas boire
Quand il n'a pas soif.
Donne-nous d'avancer tout droit,
En méprisant les caresses flatteuses.
Autant que les coups de bâton.
Donne-nous d'être supérieurs
Aux injures et à l'ingratitude,
Car c'est la seule supériorité
Que nous ambitionnons.
Nous ne te demandons pas de
Nous faire éviter toutes les sottises,
Car Aristote dit: qu'un âne,
Fera toujours des Âneries.
Donne-nous seulement
De ne jamais désespérer
De ta miséricorde, si gracieuse
Pour les ânes si disgracieux !
pour la photo de la semaine.. c'est excellent..j'aime!!!
RépondreSupprimerCOUCOU et bien je l'adore et je pense à hier
RépondreSupprimerje me suis promenée et il y avait aussi un âne mais avec une tête énorme je mettrai la photo plus tard
J'adore ta photo FIFI BISOU
Chez mon beau-frère et ma belle-soeur il y a plein d’ânes et aussi la "licorne" mais les ânes ce n'est pas si facile que cela à photographier. Celui-ci, je ne sais ce qu'il te raconte, il te regarde d'un oeil implorant et j'aime bien comme il grommelle. Il me semble tout jeune et avoir un beau poil, il est beau au bord de cette prairie moins grasse que celle qui est de l'autre coté de la clôture...
RépondreSupprimerBonsoir Fifi !
RépondreSupprimerAh ! J'ai toujours adoré les équidés, du cheval à l'âne !
Ca ne devait pas être facile à photographier, il a l'air jeune !
Donc bravo pour cette belle photo !
Il a l'air de se débattre à cause de son licol. On vient peut-être juste de commencer à l'y habituer :)
Mais comme dit un proverbe chinois :
« Bride de cheval ne va pas à un âne. »
Belle soirée !
Tu as raison, il n'appréciait guère d'être attaché :-)
SupprimerBelle soirée à toi, Amandine !
C'est une photo que j'aime beaucoup, Fifi. Lors de mes promenades, j'aime regarder un âne, je trouve que leur regard est très doux et leurs yeux sont magnifiques.
RépondreSupprimerJ'espère que celui-ci restera très longtemps heureux!
Bisous du vendredi :-)
"L'âne du jardinier
Le terreau, la ciboule et le lys me parfument.
Je suis comme un jardin, je porte des légumes.
Et si c'est un melon j'ai l'air d'un oriental,
qui a dessus son dos une outre de cristal.
Je salue en passant les choses matinales :
la rosée, les osiers, et les fleurs du Bengale,
les écoliers qui ont des pièges à moineaux,
l'ouvrier sans travail, l'aiguiseur de couteaux,
la laitière de roses aux jambes décidées,
le soldat-laboureur qui passe entre les blés.
Je comprends peu la terre à cause du mélange.
Je comprends mieux le ciel où il n'y a que des nuages.
Cependant c'est en vain qu'à chaque instant j'essaie
d'escalader l'air bleu, de mon sabot usé.
Chaque fois le sabot retombe, malhabile,
rivé au sol par des entraves invisibles..."
Francis Jammes
Un âne qui montre les dents et qui tire, qui tire.Le pauvre: il en ale poil tout hérissé!
RépondreSupprimerIl semble bien empêtré le pauvre !
RépondreSupprimera quoi rêves tu petit âne doux ?
RépondreSupprimerje l'aime cette pohto Fifi et cet âne a quelquechose de bien touchant
Belle journée à toi et mes bises
J'aime l'âne si doux
marchant le long des houx.
Il a peur des abeilles
et bouge ses oreilles.
Il va près des fossés
d'un petit pas cassé.
Il réfléchit toujours
ses yeux sont de velours.
Il reste à l'étable
fatigué, misérable.
Il a tant travaillé
que ça vous fait pitié.
L'âne n'a pas eu d'orge
car le maître est trop pauvre.
Il a sucé la corde
puis a dormi dans l'ombre.
Il est l'âne si doux
marchant le long des houx....
Francis Jammes
Bonjour Fifi,
RépondreSupprimerIl n'a pas l'air content votre âne :) il aimerait sa liberté :)
Beau week-end à vous !
Je vous embrasse bien fort.
La presence du chat lui manque...
RépondreSupprimerC'est un âne bridé. Pauv' bête ! On ne laisse jamais un bride à un cheval ou à un âne quand il est en liberté, C'est celui qui le lui a mis qui en est un.
RépondreSupprimerHi han ! Hi han !
RépondreSupprimerJe suis si petit et ces barrières si hautes... C'est insensé de m'attacher !
SOS... SVP... Appelez la SPA !!!
Il sera bientôt détaché pour participer à la transhumance et à la fête de l'âne à Westhalten (68) à la mi-mai. Cette photo a été faite, il y a deux ans. Il attendait de rejoindre la troupe pour partir.
RépondreSupprimerEtonnant cet âne ainsi attaché. Pour en avoir, je suis surpris de voir la clôture lui résister.
RépondreSupprimerBonne soirée fifi.
d accord 100 % avec claude !
RépondreSupprimeranni
Qui veut faire l'âne,n'est pas si bête...puisque l'âne-rie!
RépondreSupprimerBon dimanche Fifi!
Le bonheur est dans le pré....la preuve..:-))
RépondreSupprimerJoli Dimanche à toi...ici soleil...merveille
Qu'il est beau
RépondreSupprimerIl est beau avec son pelage si doux !
RépondreSupprimerUn ange du ciel m’a raconté cette amusante histoire …
RépondreSupprimerL’âne qui voulait aller au ciel …
Tout ce qui est arrivé c’est la faute à ce vieux corbeau à demi aveugle , Omer qu’on l’appelait dans la contrée . Perché sur la branche fourchue d’un vieil arbre ,il fallait toujours qu’il raconte des histoires impossibles .Pourtant on aimait bien écouter les histoires d’ Omer .Il avait beaucoup voyager et beaucoup observer ,il connaissait la vie le vieil Omer ,pour ça oui !
Un jour que Gaspar, un âne tristounet, passait par là ,l’oiseau moqueur lui demanda : et dis donc toi l’âne ronchon où aimerais tu aller si tu pouvais aller à ta guise ?
J’aimerais bien aller au ciel, répondit l’innocent Gaspar en agitant ses grandes oreilles velues .
Au ciel , reprit le corbeau ,et pourquoi non ,pauvre baudet ?
Mais comment pourrais je voler moi, s’étonna le pauvre Gaspar ?
Voler voler c’est pas sorcier dit Omer .
Tu es sur, même les ânes ?demanda Gaspar
Puisque je te le dis ! Insista Omer
Mais comment ? S’enquit Gaspar .
Écoute bien ce que je vais te dire et surtout ne le répète à personne c’est un secret, marmonna du bec ,le facétieux Omer :
quand la lune sera rousse et ronde , il te faudra trouver des racines de mandragore et les manger en récitant très vite mes formules magiques ,alors des ailes te pousseront et tu pourras t’envoler tout comme moi .As tu compris l’âne ?
Oui ! Mais quelles formules,? dis les moi Omer.
Écoute, ouvre grand tes oreilles mon petit :
« lapinicho loinichba libounich nioniba »
Il faut les dire vite ,très vite au moins trois fois dix fois en regardant la lune pleine .
Après ,reviens me voir pour la dernière épreuve .
Gaspar ne trouva pas de mandragore dans tous les prés où il alla et revint trouver Omer.
Bon !dit Omer,ce n’est pas grave . Si tu réponds correctement à cette question tu auras des ailes sur et certain .Es tu prêt ?
Je suis prêt dit Gaspar .
« Leblesmoutil labisecoutil ? »
Alors qu’elle est ta réponse ?
Le pauvre Gaspar resta coi, il n’y comprenait rien du tout .De dépit il se mit à braire à braire à fendre pierre .
Son rêve d’aller au ciel s’envolait mais pas lui.
Le viel Omer n'arrêtait pas de cliqueter du bec, tant il s’amusait .Mais s’il était taquin ,il n’était pas méchant.
Gaspar, mon ami ,tu te rends malheureux parce que tu convoites quelque chose qui n’est pas raisonnable, aller au ciel quand tu peux courir dans les prés et te régaler de succulentes orties,ou de chardons , qu’irais tu faire dans les nuages qui ne se broutent pas, d’abord il y fait froid et l’air y manque il faut mon garçon n’être pas envieux et vivre sa vie au mieux c’est la grande loi de la nature, vois tu !
Oui, reconnut Gaspar, mais voler quand même !
Bah !dit Omer il y a mille façons de s’envoler, tu les découvriras un jour !
Vraiment ! dit Gaspar !
Vraiment !assura Omer !
Tiens répète les formules lentement très lentement cette fois, tu vas comprendre.
Ainsi fit Gaspar qui poussa des hihan joyeux quand il eut compris ; ce qui lui permit de répondre à la question d’Omer :
« ouilblésmou labiscou »
Tu vois dit Omer c’est plus facile que de trouver la mandragore.
Gaspar le remercia de la leçon et s’en alla d’un pas léger en secouant ses oreilles gaiement..
Il venait de faire un grand pas pour s’envoler car en s’amusant il avait oublié ses folles envies qui le rendaient si tristes.
Ps/ et vous avez vous compris les formules magiques ??
Je connais la réponse Amichel mais je ne vais rien dire, pour laisser aux passants la deviner. Je vous dirais plus tard où je l'ai trouvé :-)
Supprimer"Il venait de faire un grand pas pour s’envoler car en s’amusant il avait oublié ses folles envies qui le rendaient si tristes." Voilà qui nous conforte dans l'idée que l'humour nous sauve de nous mêmes et de nos envies absurdes.
Merci Amichel pour cette délicieuse, histoire !
"le hibou niche..." à retrouver là: http://aufilafil.blogspot.fr/2010/05/ane.html
SupprimerJe vous embrasse Amichel pour ce grand jour !
j'ai l'impression qu'il chante,
RépondreSupprimerou bien peut-être qu'il rigole...
du coup j'irai bien me balader dans le pré avec lui !
il a la même tête que moi pour saluer le soleil
RépondreSupprimerC'est une vraie star , et il fait son numéro !
RépondreSupprimersuperbe l'expression de l'âne, connaissez vous le livre Platero y yo de Juan Ramón Jimenez?
RépondreSupprimerJe ne connais pas mais je vais me renseigner :-)
SupprimerBienvenue lutea !
La Prière des Ânes.
RépondreSupprimerDonne-nous Seigneur, de garder ;
Les pieds sur la terre.
Et les oreilles dressées vers :
Le ciel pour ne rien perdre
De... ta Parole.
Donne-nous un dos courageux,
Pour supporter les hommes
Les plus insupportables.
Et un gosier héroïquement fidèle
A son vœu de ne pas boire
Quand il n'a pas soif.
Donne-nous d'avancer tout droit,
En méprisant les caresses flatteuses.
Autant que les coups de bâton.
Donne-nous d'être supérieurs
Aux injures et à l'ingratitude,
Car c'est la seule supériorité
Que nous ambitionnons.
Nous ne te demandons pas de
Nous faire éviter toutes les sottises,
Car Aristote dit: qu'un âne,
Fera toujours des Âneries.
Donne-nous seulement
De ne jamais désespérer
De ta miséricorde, si gracieuse
Pour les ânes si disgracieux !
et voilà......@ bientôt j'espère.......