"Les désirs que nous portons en nous
Ne sont-ils bien plus grands que nous
Si grands qu'ils rejoignent l'originel
Désir par quoi la lumière fut"
Enfin le Royaume
Quand la beauté t'habite,
Comment l'assumes-tu ?
L'arbre assume le printemps
Et la mer le couchant,
Toi, comment assumes-tu
La beauté qui te hante ?
Toi qu'habite la beauté,
Tu aspires à une autre
Plus vaste que le printemps,
Plus vive que le couchant
-déchirante, déchirée-
Qui pourrait t'assumer
Hormis l'éternel Désirant ?
François Cheng
De l'Âme
François Cheng "De l'Âme"
RépondreSupprimerQuand la beauté t'habite,
Comment l'assumes-tu ?
L'arbre assume le printemps
Et la mer le couchant,
Toi, comment assumes-tu
La beauté qui te hante ?
Toi qu'habite la beauté,
Tu aspires à une autre
Plus vaste que le printemps,
Plus vive que le couchant
-déchirante, déchirée-
Qui pourrait t'assumer
Hormis l'éternel Désirant ?
"Hormis l'éternel Désirant ?" Heureuse de ton choix, Josette. ♥♥
SupprimerC'est un de mes textes préférés de François Cheng.
Il est très âgé maintenant, on ne le voit plus guère.
Ses poèmes touchent à l'Essentiel de ce qui nous anime.
Blog en pause hivernale...
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