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« Comment peut-on ne pas adorer les cloîtres, ces lieux tranquilles,
fermés et frais, inventés, semble-t-il,
pour faire naître la pensée
pendant qu’on va à pas lents sous les longues arcades mélancoliques ?"
Guy de Maupassant
Les cloîtres se ressemblent
J'aime m'y promener
Et goûter le silence d'un jardin ordonné
Les cloîtres se ressemblent
Crois-tu en leur sacré ?
J'aime m'y promener
Et goûter le silence d'un jardin ordonné
Les cloîtres se ressemblent
Crois-tu en leur sacré ?
Véronica
Cloîtres silencieux, voûtes des monastères,
C'est vous, sombres caveaux, vous qui savez aimer !
Ce sont vos froides nefs, vos pavés et vos pierres,
Que jamais lèvre en feu n'a baisés sans pâmer.
Alfred de Musset
Mon impression à moi, que je garde,
est le désir d'être de plus en plus retiré du monde
et dans un cloître d'études et d'oubli.
Sainte-Beuve
envoyé par Claude
Des lieux où se pose l'esprit
Il est bon d'y retrouver le silence
Simplement laisser errer la pensée
Recentrer son être...
Marine D
Croquis de cloître
En automne, dans la douceur des mois pâlis,
Quand les heures d'après-midi tissent leurs mailles,
Au vestiaire, où les moines, en blancs surplis,
Rentrent se dévêtir pour aller aux semailles,
Les coules restent pendre à l'abandon. Leur plis
Solennellement droits descendent des murailles,
Comme des tuyaux d'orgue et des faisceaux de lys,
Et les derniers soleils les tachent de médailles.
Elles luisent ainsi sous la splendeur du jour,
Le drap pénétré d'or, d'encens et d'orgueil lourd,
Mais quand s'éteint au loin la diurne lumière,
Mystiquement, dans les obscurités des nuits,
Elles tombent, le long des patères de buis,
Comme un affaissement d'ardeur et de prière.
Émile Verhaeren
envoyé par Denise
Cloîtres silencieux, voûtes des monastères,
C'est vous, sombres caveaux, vous qui savez aimer !
Ce sont vos froides nefs, vos pavés et vos pierres,
Que jamais lèvre en feu n'a baisés sans pâmer.
Alfred de Musset
Mon impression à moi, que je garde,
est le désir d'être de plus en plus retiré du monde
et dans un cloître d'études et d'oubli.
Sainte-Beuve
envoyé par Claude
Des lieux où se pose l'esprit
Il est bon d'y retrouver le silence
Simplement laisser errer la pensée
Recentrer son être...
Marine D
Croquis de cloître
En automne, dans la douceur des mois pâlis,
Quand les heures d'après-midi tissent leurs mailles,
Au vestiaire, où les moines, en blancs surplis,
Rentrent se dévêtir pour aller aux semailles,
Les coules restent pendre à l'abandon. Leur plis
Solennellement droits descendent des murailles,
Comme des tuyaux d'orgue et des faisceaux de lys,
Et les derniers soleils les tachent de médailles.
Elles luisent ainsi sous la splendeur du jour,
Le drap pénétré d'or, d'encens et d'orgueil lourd,
Mais quand s'éteint au loin la diurne lumière,
Mystiquement, dans les obscurités des nuits,
Elles tombent, le long des patères de buis,
Comme un affaissement d'ardeur et de prière.
Émile Verhaeren
envoyé par Denise