8 sept. 2017

grappiller...




Gourmandise
grappiller dans les rayons
vendanges précoces ! 



Veux-tu venir flâner du côté des bosquets
Respirer avec moi un parfum d’hirondelles
Grimper sur la colline et renifler  la vigne
Débusquer pourquoi pas le gros lapin gourmand...






« Plantons la vigne,
La voilà la jolie vi-gne !
Vigni-vigna, vignons le vin,
La voilà la jolie vigne à vin,
La voilà la jolie vi-gne !

(...)

De fleur en grappe,
La voilà la jolie gra-ppe !
Grappi-grappa, grappons le vin
La voilà la jolie grappe à vin
La voilà la jolie gra-ppe ! »

envoyés par Tilia


3 sept. 2017

une blonde...



pour annoncer l'automne...


 « Pourquoi tomber déjà, feuille jaune et flétrie ?
J'aimais ton doux aspect dans ce triste vallon.
Un printemps, un été furent toute ta vie,
Et tu vas sommeiller sur le pâle gazon. »
La feuille flétrie,

 Élisa Mercœur (1809-1835)
envoyé par Tilia


vert vif blond puis roux
vient l'automne à petits pas
qui vendra la mèche

Miss Yves


25 août 2017

moutonnés ou cotonneux ?



"Le ciel est le pain quotidien des yeux"
Ralph Waldo Emerson




Là-haut dans le bleu
by Jove! il rit dans sa barbe
sa barbe à papa


Compter les moutons
sous l'azur tout cotonneux
du grand ciel -de -lit


Au ciel d'été, confond
Ses blancs moutons,
Avec les anges si purs,
La mer, bergère d'azur
Infinie.

Charles Trenet
envoyé par Tilia 



 
 Le nez au vent
Dans les nuages
On voit des visages
Joufflus souvent

Le nez en l'air
s'offre au regard
Des prés célestes
Aux moutons blancs

Marine D


 Viens vite me mouiller
de tes cotons floqués
J'attends ton eau divine
Précieuse et magnanime
Toi qui démaquilles bien
Les fards d'eau les trop plein

Véronica B





"Le ciel,
toit du monde,
tantôt bleu,
tantôt blanc nuageux,
des fois nuageux gris/noir,
blanc bleu quand il moutonne,
des jours tout gris,
les nuits tout noir,
rouge au matin et feu le soir,
ouaté blanc quand il floconne,
orageux noir quand il pleure
pour faire pousser les fleurs,
nuages roses ou oranges
ciel étrange.
Il est la demeure
du soleil, de la lune et des étoiles.
Chaque jour il peint une toile,
pour qu'au coucher et au réveil,
qui ne sont jamais pareils,
rouge, bleu azur ou nuageux,
il nous en mette plein les yeux."

Claude 




L'Etranger

- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est
resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas...
là-bas... les merveilleux nuages !

 Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
envoyé par J.M S


20 août 2017

laisser infuser...



"Il faut trois conditions pour faire le thé : le temps, les braises et les amis"
Proverbe touareg


'"il est toujours l’heure du thé" 
 le Chapelier à Alice 
Lewis Carroll
envoyé par Suzanne



À la terrasse, sous la lumière profuse d'un ciel laiteux, le thé infuse. La théière diffuse sa chaleur. Entre les deux amies les rires fusent sans confusion. Bientôt le thé sera transfusé dans les tasses. Un nuage de lait ne se refusera pas.




Image provenant de "Petit nuage", grâce à Miss Yves
Salutations amicales à toutes les deux !

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